Avis. Nouvelles locales. Art. 4. Le livre I* du code pénal, sans exception du chapitre Vil, des 2 et 3 de l'article 72, du 2 de l'article 76 et de l'article 85, sera appliqué aux infrac tions prévues par les articles 1 et 2. DENIER DES ÉCOLES. A. Bibliothèque Publique. jusqu'ici loin du scrutin. Par son projet, Monsieur Malou sait parfaitement qu'il attrape dans le tilcl clérical toute une catégorie de petits électeurs sur lesquels l'influence du curé est immense, et ce sont ceux-là dont il a besoin pour empêcher ses amis de tomber une bonne fois dans le troisième dessous. Ce n'est pas plus malin que cela. Cela réussira-t-il et sommes-nous condamnés voir remettre en question tous les huit jours notre système électoral S'il est des réformes désirer, la première c'est d'assurer l'indépendance du vote et de n'admettre l'urne que celui qui est capable d'émettre un vote avec connaissance de cause. Le développement de l'instruction doit tout d'abord précéder le déve loppement du corps électoral. A ce titre ceux qu'on est convenu d'appeler les capacités ont certaine ment les premiers des droits aux égards du législa teur. De ces derniers Monsieur Malou ne parle pas, il sait pourquoi et il sait plus, il sait, comme dit Leiboitz. le pourquoi de ce pourquoi. Au lieu de pousser des bouleversements suc- ces>ifs et trop fréquents de notre système électoral, le leader cléiical ferait beaucoup mieux d'engager les meneurs de son parti respecter davantage la liberté de l'électeur aux époques des élections. Ce n'est pas le nombre d'électeurs qui manque, c'est leur liberté. Ainsi dans notre arrondissement, et il en est de même partout, dans les communes où s'était engagée la lutte, nous ne devons nos insuc cès qu'à l'intervention scandaleuse du clergé et des exaltés du parti catholique. Notamment B.il a dépendu de deux cabaretiers auxquels défense avait été faite, sous peine d'expulsion, d'exercer leurs droits électoraux, pour faire échec l'admi nistration libérale. Peut-être y a-t-il lieu d'exami ner ce cas de plus près et de voir si la loi est une lettre morte pourcerlain Monsieur qui disposeun peu trop cavalièrement des gens qu'il a sous sa dépen dance. Car ici Ypres il pèse un peu trop bruta lement aussi sur ceux sur lesquels il a quelque action. On cite même un cas de pression inouï. On a vu renoncer, le 25 Octobre, ses droits politiques un homme qu'on croirait au-dessus de pareilles influences. Qu'on soigne ses affaires, soit, mais il ne faut pas que cela se fasse au détriment de la dignité, car cela n'inspire que de la pitié mais nous ne saurions assez nous élever contre cet abus scandaleux de l'influence d'une personne sur une autre, comme l'exerce avec un cynisme révol tant le personnage en question qui pourrait bien une fois pour toutes sentir ce qu'il y a d'amer dans un zèle outré. Comme on le voit notre première préoccupation doit être moins de modifier la loi que de chercher l'appliquer loyalement et sin cèrement. Voici le texte du projet de loi sur le faux dans les bilans ou clans les comptes de profits et pertes des sociétés, tel qu'il arrive devant le Sénat: Art. 1". Seront punies de la réclusion et d'une amen de de 26 francs 2,000 francs, les personnes qni auront commis un faux, avec une intention frauduleuse ou dessein de nuire, dans les bilans ou dans les comptes de profits et pertes des sociétés prescrits par la loi ou par lés statuts. Soit par fausses signatures Soit par contrefaçon ou altération d'écriture ou de signatures Soit par fabrication de conventions, dispositions,obli gations ou décharge, ou par leur insertion après coup dans les bilans ou dans les comptes de profits et pertes; Soit par addition ou altération de clauses, de décla rations ou de faits que ces actes ont pour objet de rece voir et de constater.! Art. 2. Celui qui aura fait usage de ces actes faux sera puni comme s'il était l'auteur du faux. Art. 3. Le bilan existe, au point de vue de l'applica tion des articles précédents, dès qu'il est soumis l'ins- spection des actionnaires ou des sociétaires. Le Précurseur cite les principaux traits d la prochaine réorganisation de 1 académie royale d s beaux-arls d'Anvers: L'enseignement supérieur, dit-il, sera gouverne mental et se donnera dans quatorze ateliers sous la direction d'artistes de renom les élèves choisiront eux-mêmes, l'atelier qu'ils désirent fréquenter... La direction de la section supérieure sera dévo lue un conseil composé des professeurs de l'en seignement supérieur et des artistes-chefs d'ate lier.. Un conseil de perfectionnement composé de neuf membres, six appartenant an corps académi que international annexé l'académie et trois choi sis parmi les professeurs, sera attaché renseigne ment supérieur des beaux-arts. L'enseignement sera gratuit. Le conseil communal a émis le vœu. partagé du reste par la commission réorganisatrice, de voir l'eoseignement artistique pour la femme enfin or ganisé... Liberté du professeur dans son atelier ou dans sa chaire; liberté de l'élève dans le choix de son guide; direction générale des étndes confiées au corps professoral lui-même sous la présidence al ternative de tel ou tel de ses membres; création, litre consultatif, d'un conseil de perfectionnement, indépendant de la marche ordinaire des études, et dans lequel une large part peut être faite aux éco les étrangères... Remarquons, pour finir, que, par la nouvelle combinaison, Anvers possédera le seul établisse ment d'enseignement artistique où l'enseignement supérieur sera donné aux frais du gouvernement. Notre ville gardera donc la haute position qu'elle occupe dans le mouvement artistique national. On assure que les membres des congrégations religieuses de France, pour parer la loi sur les biens de main morte qui les menace, prennent en ce moment deux sortes de mesures i° Ils vendent ceux de leurs immeubles qui ser vaient autrefois ostensiblement l'enseignement comme l'école de la me Lhomond, Paris, et l'école de Brest. 2° Us hypothèquent jusqu'à leur entière valeur les immeubles autres que ceux qui servaient l'enseignement. 3° Ils ont déjà fait passer 500 millions Franc fort c'est là une des causes pour lesquelles ils sont les maîtres des marchés d'Allemagne. L'administration des Postes Italiennes a fait éta blir le i' Décembre courant un service de factage Gênes, Turin, Milan, Venise, Bologne, Florence, Rome, Naples, Palerme et Livourne. Les colis-postaux de 3 kilogrammes et moins, sans déclaration de valeur, exempts de déboursés et de remboursements, expédiées en destination de ces localités, sont dédouanés et remis domicile par la poste Italienne moyennant une taxe de 25 centimes percevoir du destinataire. (Communiqué). ni g gi Listes précédentes, 33,588-26 Collecte faite au banquet St-Nicolas, (Petit Ypres), 5-80 Boite de la société Royale des Francs Ar balétriers (Tête de Bronze), 2-23 33,896-99 Dépenses jusqu'à ce jour, 30,535-19 En caisse 9,861-10 VILLE D'YPHES. conseil communal. Séance publique du 10 Décembre 1881 Présents: MM. L. Y'anheule, Bourgmestre-Président; H. Bossaert, Echevin Chev. G. de Stuers, A. Soenen Th. Cornette Aug. Brunfaut, A. Beaucourt, F. Gravet, J. de CodtE. Gaimant, M. MerghelynckConseillers Ferd. Van Daele, Secrétaire. La séance est ouverte 5 heures 10 minutes. M. le Président fait connaître que la Députation Per manente, en sa séance du 24 Novembre dernier a va lidé les élections communales d'Ypres du 25 Octobre dernier et que, par conséquent, celles-ci peuvent sortir leur effet, conformément la loi. En conséquence il est procédé immédiatement la réception du serment de MM. Emile Gaimant et Maurice Merghelynck, nommés pour continuer le mandat de MM. Verschaeve Alphonse décédé et Greton Jules démissionnaire. Les nouveaux Conseillers prêtent le serment consti tutionnel et sont immédiatement installés dans leurs fonctions. Us prennert possession de leur siège d'après le rang de préséance réglé par l'art. 107 de la Loi Com munale. M. le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 18 Novembre dernier. Adopté. M. le Conseiller Beaucourt, par motion d'ordre, rap pelle l'interpellation qu'il a faite en séance du 14 Avril dernier, concernant la diminution de garnison dont la ville paraissait menacée. Il fait observer qu'il a engagé- alors le Collège faire les démarches nécessaires pour empêcher cette diminution afin de n'avoir pas plus tard vaincre de plus grandes difficultés pour obtenir soit le retrait d'une mesure mise exécution, soit des compen sations. Or, ce qui était craindre est arrivé et il est dès-à-présent certain que l'état-major du lr Régiment de Ligne et un bataillon nous quitteront le 1' Février prochain. L'honorable Conseiller appelle l'attention du Collège sur ce point, et l'engage faire le nécessaire pour obte nir, si non le retrait d'une mesure décidée, au moins des compensations. Monsieur le Président répond que le Collège s'occu pera de cette question et que des démarches seront fai tes pour obtenir des compensations. M. le Conseiller Brunfaut, appuyé par M. le Conseil ler de Stuers, propose que le Conseil fasse auprès des Autorités Compétentes une démarche en corps et offi cielle. Il ajoute qu'il est quasi-décidé que le Régiment de Lanciers nous quittera également pour être remplacé par deux escadrons de Chasseurs chevalseulement. Comme la ville ne doit guère compter sur ses Repré sentants la Chambre, M. Brunfaut propose au Conseil de désigner dans son sein une députation qui porterait au Ministère de laGuerre l'expression des vœux des ha bitants. Celte députation pourrait en même temps de mander audience M. le Ministre des Travaux Publics pour traiter la question de la construction d'une nou velle gare de chemin de fer. Monsieur le Président, répondant M. Brunfaut, ré pète que les démarches nécessaires seront faites et qu'il y a lieu d'espérer qu'elles aboutiront faire sauvegar der les intérêts de la ville, et que nous obtiendrons une garnison suffisante pour combler les pertes qu'occasion nent les changements projetés. Le Conseil sera avisé ultérieurement du résultat des négociations. Le Conseil approuve les cahiers des charges de plu sieurs ventes d'arbres appartenant aux Hospices, de même qu'une délibération de cette Administration concernant des travaux d'agrandissement et d'assainis sement exécuter l'Hospice du Nazareth Il s'agit de la création d'une salle pour incurables qui ne peuvent être soignés ni chez les particuliers ni dans les autres hospices ou hôpitaux dépendant de l'Admi nistration. Une partie des travaux a été exécutée sur les crédits prévus dans les budgets des exercices anté rieurs; il ne reste qu'à terminer ces améliorations en incorporant une maison attenante l'Hospice et en transformant l'ancienne chapelle. Le Conseil approuve une délibération du Bureau de Bienfaisance demandant être autorisé faire rem ploi d'un capital. Il approuve le compte des Bibliothèques Publique et Populaire pendant l'année 1880, comme suit Recettes fr. 1,946-45 Dépenses 1,149-40 Excédant 797-05 B. Bibliothèque Publique. Recettes fr. 1,435-62 Dépenses 247-19 888-43 Excédant 797-05 888-43 Fr. 1,685-48

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2