ÉCOLES NORMALES. Nouvelles locales. Nécrologie. Nouvelles diverses. Actes officiels. pensons avec l'Europe que, dans le fond, notre bourgeoisie n'aspire pas un rôle plus actif. Cercle artistique et littéraire. VARIÉTÉS. A W Si Des places de directrice et de régente de pédagogie et de méthodologie seront conférer prochainement dans des écoles normales des provinces flamandes. Les aspirantes, soit aux fonctions de directrice, soit aux fonctions de régente, seront convoquées un exa men qui comprendra les épreuves suivantes A. Epreuves écrites. 1° Une composition relative l'éducation et la pé dagogie. 2° Une composition relative la méthodologie. B. Epreuves orales. Les épreuves orales porteront sur l'organisation et la bonne tenue d'une école primaire: éducation, disci pline, enseignement. C. Epreuves pratiques. Les épreuves pratiques comprendront, pour chaque aspirante, deux leçons faire aux institutrices l'une sur un sujet littéraire proprement dit; l'autre, sur une des branches suivantes la morale, l'arithmétique, les sciences naturelles, l'histoire et la géographie. L'aspi rante aura le choix de la branche par la seconde leçon. Les épreuves se feront partie en flamand, partie en français. Seront admises l'examen les personnes munies du diplôme d'institutrice primaire et âgées au moins de 30 ans pour les fonctions de directrice et de 25 ans jour les fonctions de régente. Les demandes, accompagnées du diplôme et d'dn ex trait de l'acte de naissance de l'aspirante devront par venir au ministère de l'Instruction publique avant le 20 Janvier prochain. Séance du 28 Décembre8 heures. 1* Communications diverses. 2° Ballotage d'un nouveau membre. 3° Conférence par M. A. L. sujet: T VI— Siècle. g de la Poésie O UUULUl UUW française au XI VILLE D'YPRES. conseil communal. Séance publique du 2 Janvier 1882, 11 1/2 heures du matin. Ordre du jour 1. Installation de MM. les Conseillers Commu naux, élus le 25 Octobre 1881. 2. Formation des Commissions. n" g-;-y - Société de la Concorde, (intra-muros). Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi 29 Décembre 1881, 8 h. du soir, par la musique du 1' régiment de Ligne, sous la direction de M. Ch.Simar. 1. La trompette de M. le Prince, ouverture, Bazin. 2. Duo du Pirate, pour piston et trombone Concone. 3. Lisi, polka mazurka, par Th Moreau, arr: Sonneville. 4. Le cheval de Bronze, fantaisie arr: Goffin. 5. Ymdammerlich, valse par Faust. «r-nQicn A Vlamerthinghe, est né un enfant du sexe féminin ayant deux têtes, dont toutes les parties, les quatre oreilles, les deux nez et les deux bouches sont bien conformées. L'une des têtes est cependant un peu plus grosse que l'autre. La mère est en bonne santé. Extrait du journal le Courrier Belge, Nu 351 du 19 Décembre 1881. Le doyen desflûtistesde l'Europe, M. Théobald Bohm, vient de mourir Munich, où il était né le 9 Avril 1794. Il avait la réputation d'être le premier virtuose de l'Al lemagne, tant par la netteté de son jeu que par le brio de son exécution. M. Bohm avait été longtemps maître de chapelle du roi de Bavière. On écrit de Charleroi, le 24 Par suite du brouillard iolense qui règne depuis hier soir, le train qui est parti de Charleroi ce matin pour Tra- zegmes «ers 7 1/2 heures a pris en écharpe celui qui vient de Lutlre, entre les stations de Trazegmes el de Courcelles. Il paraît que ce dernier train est fortement endommagé. Huit voyageurs, entre autres, îl. Dufuulény, inspecteur principal de l'enseignement, ont été contusionnés. i> Un voyageur l'a échappé belle! occupant un wagon de de Ie classe, il avait dû en descendre pour ne pas laisser se geler les pieds sur les chaufferettes non entretenues. Quel ques minutes après survieul l'accident el le wagon de Ie clas se est complètement aplati; heureusement; il ne renfermait plus que les chaufferettes froides. Ou écrit de Vaisovie, 25 Décembre Les journaux donnent le récit d'une catastrophe arrivée Prasnych Au moment où une procession religieuse faisait sou eulrée dans l'église des Bernardins, Prasnych, un membre d'une confrérie tenant la main un cierge allumé, a mis par mé- garde le feu au voile d'une paysanne. Les cris Au feul se soûl fait entendre, et la foule, sai sie d'une panique subite, s'est précipitée, d'un mouvement ir résistible, vers la porte de soi lie. L'église était comble, le tumulte indescriptible. Huit personnes ont été étouffées dans la cohue; il y a un grand nombre de blessés. Les bancs de l'église ont été mis en pièces, les bannières déchirées. La plupart des victimes sont des paysans des environs. Voici où en sont actuellement arrivés les travaux du tunnel sous la Hauche A Douvres, uo puits a été creusé et une galerie horizontale poussée 800 mètres sous la mer. Plusieurs mines du comté de Coroouailles ont des galeries sous-marines dans lesquelles le daoger n'est pas plus grand qu'ailleurs. Du côté de Calais, on est uo peu moins avancé il faut encore quelques mois. La galerie provisoire a 2 m. 10 seulement de diamètre; elle est taillée par des macbiues air comprimé, sans emploi de la mine, ce qui rend l'aérage plus facile. Il faudra cinq années pour que les mineurs anglais el français puissent se donner la main, el cinq autres pour l'élargissement du tunnel et la pose de la voie. L'espace franchir est de 32 kilomètres. Le terrain que l'on rencontre est la craie grise, dans la quelle les failles ou fentes ne sont guère craindre. Un pénible accident s'est produit Dimanche, dans la gare nouvelle de Schaerbeek. Un sous-brigadier de douane, M. Belcourt, âgé d'environ trente ans, de service de nuit la susdite station, a été atteint par une rame de wagons qui manoeuvraient, il a eu une jam be coupée et l'orteil de l'autre pied emporté. La victime a été immédiatement amené Bruxelles (Nord) par train spécial, et de là, transporté l'hôpital Saint-Jean, où l'amputation a été pratiquée, Dimanche, dans l'après-midi. Dimanche également, un ouvrier de chemin de fer, nous dit-on, a été atteint dans la station de Duffel par un train ex press d'Anvers Bruxelles. Le Malheureux a été tué sur le coup. Toujours pendant la môme journée de Dimanche, un acci dent semblable s'est produit dans la station d'Alost. Enfin, pendant la nuit de Vendredi Samedi, vers 11 heu res, dans la station de Tirlemont, un voyageur qui traversait les voies a été atteint par une machine qui exécutait des ma nœuvres. Le inalheuK ux a été tué. P. S. Nous apprenons que le malheureux soiis-briga -v dier Delcour a -uccombé la douloureuse opération qu'il a dû subir. Un commencement d'incendie s'est manifesté Dimanche vers 5 heures et quart, dans les bureaux du ministère de la guerre. L'action du feu, grâce la vigueur avec laquelle il a été attaqué par le sergent Rousseau, de la matricule, n'a pu que détruire un fauteuil voisin du foyrr. Les pompiers delà divi sion, avertis, n'out eu qu'à rebrousser chemin. Un arrêté royal du 21 Novembre accorde la pension suivante M. Denoyelleancien régent l'école moyenne de l'Etat Ypres, 1,736 tr. MB. Entendu raconter une historiette qui n'est peut-être pas neuve, dit la Gazette, mais qui est assez drôle. Une bonne femme de la campagne avait deux filles. L'aînée se maria. Au bout de deux ou trois ans, ne voyant pas venir d'enfants, la bonne femme alla avec sa fille cadette trou ver le curé de la paroisse, lui demandant de prier une sainte, dont l'intervention rend, paraît-il, les femmes fé condes. Très bien, dit le curé cela vous coûtera 5 francs. Et comme la bonne femme se retirait, soulagée d'une de ses rares pièces de cent sous, il lui cria de la porte Envoyez-moi demain votre cadette m'apporter le nom de l'aînée, que je l'inscrive dans mon bréviaire. Je puis vous le donner l'instant. Non, non, je n'inscris pas aujourd'hui. Envoyez- la demain. Neuf mois après, la bonne femme revenait au presby tère, effarée Monsieur le curé, un miracle Ma fille vient d'accoucher Dieu est tout-puissant, ma chère enfant Ma fille, oui.... Mais pas l'aînée peur qui vous avez prié... La cadette Le curé aperçut dans l'œil de la mère un soupçon qui lui fit monter le rouge au visage. Mais il se remit vite Que me dites-vous là Comment s'appelle vo tre aînée Cathérine. Et la cadette Lise. Il prit son bréviaire et se mit examiner tous les pe tits papiers glissés entre les pages. Au bout de cinq mi nutes de recherches, il fit un geste de surprise. Ah ma chère enfant, quelle découverteVotre cadette, quand elle est venue, a fait une erreurAu lieu de me donner le nom de sa sœur, elle m'a donné le sien.... C'est pour elle que j'ai prié.... Tout s'expliquait; la bonne femme se retira, apaisée et comme, malgré l'erreur, le miracle était patent, elle fit don l'église d'un ex-voto d'argent.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 3