Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Avis. Aux termes de l'arrêté ministériel du 30 Décembre 1881, un cours préparatoire aux études normales est annexé l'école d'application de la sectiou normale de Rruges. Ce cours ne comprendra provisoirement qu'une seule année d'études, laquelle ne seront admises que les postulantes ayant atteint l'âge de 15 ans accomplis au 31 Décembre 1881. Les jeunes personnes qui se destinent aux éludes normales et qui désirent suivre le cours prépara toire subiront, le Mercredi 15 Févrie;, 9 heures du malin, un examen qui portera sur les matières obligatoires du programme officiel des écoles pri maires proprement dites. Les inscriptions seront reçues au local de la section normale, partir du 23 Janvier, de 9 heu res du matin 1 heure. Les parents sont priés de joindre la demande d'inscription un extrait de l'acte de naissance de la postulante et un certificat médical constatant que celle-ci a été vaccinée avec succès ou qu'elle a eu la variole. On lit dans le Moniteur .- La Chroniquequi a mis en circulation les inven tions que nous avons dû successivement démentir, n'a reproduit aucune des notes que nous avons publiées ce sujet. Les Houblons de Poperinghe. Nous lisons dans le Journal des Brasseurs de Lille, du 15 Janvier 1882: M. le Bourgmestre de Poperinghe a répondu, dans les termes qui suivent, une lettre, par laquelle honorable Président du Syndicat du Nord se faisait auprès de lui l'organe des plaintes si légi times de la brasserie, sur la dégénérescence con tinue de la qualité des houblons de Poperinghe. Nous reproduisons plus loin le règlement du marché de Poperinghe qui accompagnait la ré ponse de M. le Bourgmestre. Mariages: Décès four* |>r«-pit ra toirc annexé la aeetion normale <l'i institutrice* it Ueiijes. Kxa- me si <t*niliui<4ttion. - Nous aurions laissé le public apprécier de tels pro cédés sans les relever de nouveau, si, dans son numéro d'hier, elle n'insistait sur une de ses fausses allégations, en lui donnant un caractère qui porterait atteinte la dignité et la considération de M. Sainctelette. L'honorable M. Sainctelette, dit elle, est parti Dimanche pour Paris; il n'est guère probable qu'il aille plus loin. Il a attendu, pour partir, de connaître les disposi tions du conseil de la Banque Nationale, lequel s'est montré peu disposé le recevoir dans son sein... Cette assertion est de tous les points mensongère. La circonstance que l'on invoque pour essayer de la justi fier est également contraire la vérité. M. Sainctelette est parti pour Paris non Dimanche 29, mais Mardi 24, 9 heures du matin, et il poursuit son voyage dans le Midi. Paris, 1 Février. Dès hier, M. de Freycinet a adressé aux puissances intéressées une note sur la nécessité de proroger les traités de commerce existants. Il y a urgence, puisque le délai expire dans 7 jours, c'est-à-dire le 8 Février prochain. On ne pense pas qu'il y ait des difficultés ce sujet, car cette prorogation,dans tous les cas, est chose entendue avec l'Angleterre et la Suisse. Poperinghe, le 6 Janvier 1882. Monsieur le Président, J'ai bien reçu la lettre que vous m'avez adressée le 22 Décembre dernier, au nom du Syndicat des Brasseurs du département du Nord de la France. Je vous remercie des renseignements, que vous avez bien voulu fournir l'administration communale.qui s'est préoccupée depuis longtemps de la question dont traite votre lettre et qui s'efforcera de faire comprendre aux fermiers qu'il est de leur intérêt de tâcher d'apporter une amélioration dans la culture du houblon de Poperinghe, dont il im porte de conserver l'ancienne renommée. C'est dans ce but et dans celui d'assurer la garantie de provenance qu'un nouveau règlement sur la vérifica tion et le pesage du houblon a été élaboré. J'ai l'hon neur de vous adresser cejourd'hui la brochure conte nant ce règlement et celui de la compression du hou blon, etc. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma considération distinguée. Le Bourgmestre de Poperinghe, F. Berten. DENIER DES ÉCOLES. Listes précédentes, Bergerie, Eperon, Boerenhol, Sultan, Aigle d'Or, Vente du tome V d'Ypriana, offert par M.Van- denperreboom, (5e sterling). De engelsche amourprop vulders, Reliquat de la liquidation de L'Avenir, Calebasse de l'Etoile, 33,640-07 4-75 2-60 1-46 34-99 19-31 14-00 2-2*2 121-50 2-77 33,969-76 Dépenses jusqu'à ce jour, 31,147-61 En caisse 9.7*9-15 Nous apprenons que la Société De Vlaamsehe Ster se dispose donner, le *20 courant, une représentation dramatique, au bénéfice du Denier des Ecoles Laïques de notre ville. Nous applaudissons vivement cette généreuse pensée et nous ne doutons pas de l'empresse ment que mettront les amis de l'enseignement officiel souscrire cette fête, qui offrira un double attrait, celui du plaisir et l'accomplissement d'une bonne œuvre. Des listes de souscription seront présentées domicile. Cerelc Artistique et Littéraire. Séance du Mercredi 8 Février, 8 heures du soir. 1° Communications diverses. 2' Conférence par M. A. Bôbm, sujet L'art Egyptien. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 27 Janvier au 3 Février. NAISSANCES: Sexe masculin, 5; idem féminin, 7; Total 12. Pinet, Isidore, maçon, et Reynaert, Julie, sans profession. Casier, Jean, sans profession, 64 ans, célibataire, Sa in t - Jacques-lez-Ypres. Therry, Lucien, sans profession, 64 ans, célibataire, St-Pierre-lez-Ypres. Hondeghem, Pierre, sans profession, 57 ans, célibataire, Petite Place. - Bolle, Adélaïde, dentellière, 65 ans, épouse de Louis Duflou, rue de Menin. Dedryver. Sophie, religieuse, 61 ans, rue au Beurre. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin, 1 idem féminin, 1 total 2. Affaire Bernays. On trouve parmi les annonces du Nieuice Rotterdam- sche Courant de ce jour, les lignes suivantes: 25,000 francs Le procureur du roi Bruxelles informe le public que le gouvernement beige promet une prime de 25,000 fr., celui qui pourra fournir des indications amenant l'arrestation de henry vaughan l'assassin de l'avocat guillaume bernays Bruxelles. Willemaers. Bruxelles, 28 Janvier 1882. Nous trouvons dans le Bremer Nachrichten du 28 Jan vier, les renseignements suivants: .c Concernant le meurtre commis Bruxelles et pour lequel on poursuit le nommé Henry Vaughan, nous apprenons que loes de son séjour Brème il a été m relations d'affaires avec uu avocat de cette ville. Selon ses dires, il voulait établir Brème, avre des capitaux anglais, une ligue de bàleatix vapeur veis la cote occidentale d'Afriqur, pour laquelle il désirait chercher l'appui nécessaire Brème. Avant son arrivée dans celte dernière ville, il disa il avoir été Hambourg dans le même but. On annonce qne Mm* veuve Bernays se propose de donner rlle-mème la prime de 25,000 francs promise celui qui aiderait la justice découvrir fauteur de la mort de son mari. M. le commissaire de police Govaerls, après avoir parcouru les principales villes de la Suisse Bâle, /.urich, Genève, Lausanne, s'est rendu dans le midi de la France, où Henri Vaughan avait prétendu que se trouvait sa famille. Il a longé sans succès tout le littoral, a fouillé Menton, Nice, Monaco, Cannes, etc., sans trouver aucune trace du passage de l'assassin. 11 rentrera sous peu Bruxelles. M. le commissaire de police de Gaucque se trouve en se moment Amsterdam. On écrit de Bruxelles la Meuse, de Liège A propos de l'affaire Bernays, on me donne comme abso lument certain que la justice a retrouvé des vêtements ensan glantés sous le plancher de l'une des pièces de la maison de la rue de la Loi Ainsi n'expliqueul les coups de marteau que l'on a entendu la nuit. n Un autre fait emirux et celui-ci: Il y a quelques jours, un équipage s'est arrêté devant la porte de M. Aimeyn. Une dame se trouvait dans la Toiture, Un domestique en livrée a demandé le maître de la maison. Celui-ci était sorti. La dame a dit alors la servante qu'elle reviendrait et quelle la priait de dire son maître qu'elle désirait louer leu. 159. La ser vante répondit que la maison n'était pas alouer. Sur quoi, l'équipage repartit. Le fait paraît incroyable, mais je le tiens d'une source tellement digne de foi, qu'il est impossible de le révoquer en doute. Après cela il y a tant de toqués en ce bas monde qu'il ne faut s'étonner de rien. Du fait des vêtements, dit l'Indépendance, nous n'avons rien dire. Quant au second fait, nous croyons qu'il n'est pas exacte ment rapporté. La dame dont il s'agit ne venait pas louer le D° 159, mais l'acheter. Elle s'était fait un raisonnement assez juste. Cette maison, se disait-elle, va subir une dépréciation extraordinaire. C'est le vrai moment d'acheter. Je n'ai pas de préjugés. D'ici cinquante ans on ne sera plus assassiné dans cette maison IL Achetons. Et elle aurait passé contract, si non mari plus-superstitieux qu'elle, n'avait oposé son veto cette spéculation immobilière. Une t'le qui s'éclipse, Eh quoi les îies elles- mêmes sont en baisse Chio est sur le point de d sparaîlie et de s'abîmer dans les flots comme un vaisseau qui sombre De violentes secousses continuent s'y faire sentir, amenant un affaissement lent et graduel du sol et jetant l'effroi parmi ceux qui survivent aux terribles catastrophes de l'an passé. Où ce mouvement s'arrêiera-t-il On ne peut le prévoir. D'autres îles (beaucoup moins importantes, il est vrai) ont été recouvertes par les eaux, et, des époques relativement rap prochés, des continents entiers ont disparu. Il est craindre que le même sort n'attende la malheureuse Chio Les faillites en Amérique.Sur 781,689 maisons de commerce existant aux Etats-Unis, 5,582 ont fait faillite en 1881, laissant un passif de 81,155,952 dollars, coulre 4,755 faillit's et 65,752,000 dollars en 1880. En 1877, ii y avait eu 10,478 faillites avec un passif de 254,383,152 dollars. Dans le Canada, sur 59,116 maisons de commerce, il y a eu 655 faillites pour un total de 5,751,207 dollars en 1881, contre 907 et 7,088,077 dollars en li>80. Avis important. Je sais que quelques falsifica teurs se prévalant de la mort de l'illustre el regretté prof. Ginolanio, voudraient se faire passer pour les professeurs de la recette du Sirop Pagliano, régénérateur du sang; rien de plus faux. Des insinuations de cette nature, propres faire naître la défiance dans le public, doivent être rejetées, avec mépris par tout honnête homme. Il est maintenant de mon devoir d'assurer le public que je suis seul possesseur de ['Ordonnance du véritable Sirop Pagliano, Régénérateur du sang, le seul et unique breveté en Italie, en France et en Autriche que le Sirop qui st vendu par d'autres sous ce même nom est contrefait ignoblement, ceux donc qui veulent faire acquisi tion de ce Remède (auquel des milliers et des milliers de personnes doivent la vie et le recouvrement de la santé) doi vent s'adressera moi: Prof. Alberto fu G. Pagliano, Théâ tre Pagliano Florence. Bureau Veritas. Statistique des navires perdus pendant le mois de Décembre 1881. Navires voiles: 28 Allemands, 15 Américains, 93 Anglais, 3 Autrichiens, 1 Belge, 5 Danois, 2 Espagnols, 16 Français, 2 Grecs, 6 Hollandais, Il Italiens, 17 Norwcgiens, 1 Portugais, 5 Russes, 6 Suédois; total 211. Dans ce nombre sont compris 20 navires supposés perdus par suite de défaut de nou velles. Navires vapeur. 1 Allemand, 19 Anglais, 1 Belge, 2 Espagnols, 2 Français, 1 Hollandais, 1 Suédois total 27. Dans ce nombre sont compris 7 vapeurs supposés perdus par suite de défaut de nouvelles. De grandes manoeuvres militaires auront lieu cette année. Le terrain choisi par l'état-major reste peu près le même; il s'agit des provinces de Namur et de Luxembourg, qui se prêtent admirablement la marche d'un corps d'armée, au déploirraeut des troupes, aux multiples expériences qui doi vent fortifier notre organisation militaire. On dit que la 1° circonscription militaire fournira cette fois 1rs troupes mettre en ligne, qu- les 1" et 2° divisions, dont les états-majors sont 5 Anvers et Gand (généraux Boucher et Baudoux), prendront part cette campagne. Nous croyons savoir cependant qu'il a été question, au mi nistère de la guerre, de faire de nouveau les manœuvres par les deux divisions qui ont donné l'année dernière. M. le ministre de l'intérieur aurait désiré qu'une partie des corps spéciaux de la garde civique pût prendre officiellement part aux opérations et fût versée dans les deux divisions en présence. Mais le département de la guerre aurait opposé celle proposition un non volumus catégorique. {Gazette). Fconomie Financière, onzième année; rédac teur, E. L'HOEST, avocat. Prime gratuite. Voir annonces). Le 24 Janvier, huit heures du matin, des cris: Au feu au feu ont jeté l'alarme dans la ville de Lsngeac, en France. Lis pompiers sont aussitôt accourus sur le lieu du sinistre. La pompe de la gare est arrivée en même temps. Un drame épouvantable v.oaii d'avoir lieu.

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 2