a *i Société anonyme des Tramways d'Odessa. Actes officiels. REVALENTA ARABICA Chronique des arts. Bibliographie. Appétit, Digestion, Sommeil, Santé et Energie tous 'ZtTln™ COMMERCE. S fa fa fa o Les époux Noël Portai, souffleurs de perles, travaillaient dans leur atelier, situé au premier. La femme Noël prit uo bidon contenant trois litres de pétrole, et en remplit la lampe, qui était allumée. Elle n'eut pas plutôt posé le bidon terre, qu'une détonation semblable un coup de canon se fil entendre. Le pétrole avait fait explosion i la chambre était pleine -le flammes. Affolé, le mari dit sa femme: Sauvons-nous, sautoDs par la fenêtre Le mari passe le premier; sa femme, les vêtements en feu, le suit. Ulalheureurement, ses jupes s'accrochent un crochet placé sous sa fenêtre elle reste suspendue. L'on eut alors le spectacle horrible de voir une femme qui brûlait vive. La flamme s'élevait un mètre au-dessus de la tête. En quelques secondes, les vêtements furent moitié consu més la malheureuse tomba entre les bras de son mari. Celui-ci s'efforça d'éteindre la flamme, roula sa femme sur le sol lui-même fut assez grièvement brûlé. Des secours leur furent donnés aussitôt. La femme a eu le sein gauche calciné sa figure carbonisée, ressemblait un amas informe; les yeux ne se voyaient pas, les oreilles étaient affreusement brûlées, ainsi que le nez. La malheureuse est morte dans la matinée du 26 Janvier. Le mari est la dernière extrémité et l'on craint qu'il ne passe pas la nuit. 4roc Semaine. Recettes du 22 au 28 Janvier 1882 fr. 22 28 1881 fr. Différence en faveur de 1882 fr. Receltes du au 28 Janvier 1882 fr. 1" 28 1881 fr. Différence en faveur de 1882 fr. Un incendie, qui aurait pu avoir de graves conséquen ces, s'est déclaré, pendant la nuit de Lundi, vers minuit et demi, dans l'imprimerie Clerbaut, située impasse St-Léonard, rue Pachéco. L'impasse dont il s'agit est très-étroite rlle contient cinq ou six pauvres maisons, occupées par des ménages d'ouvriers. Il était environ une heure du matin lorsque MM. Emile Belceman, Louis Vander Elst el Charles Dirickx, en sortant de l'eslaminrl enseigné au Grand Pachéco, sentirent une odeur de brûlé. Ils remonlèrent vers l'impasse et virent des flammes s'échapper de l'atelier de M. Clerbaul. Aussitôt ils coururent vers l'imprimerie pour y pénétrer ils durent brisrr un car reau., pendant ce temps le feu avait fait des progrès. L'un de ces messieurs essaya de pénétrer dans le foyer de j l'incendie, mais il dut reculer devant l'intensité de la fumée. M. Bekeman, voyant le danger, essaya d'éveiller les habi tants de l'impasse ceux-ci dormaient si profondément qu'il dut briser, presque partout, les vitres pour les réveiller. Il y eut alors un moment de panique les parents réclamaient leurs enfants et, troublés par la frayeur, couraient dans tous les sens. Hais M. Bekeman et ses camarades visitèrent toutes les maisons et en sortirent les enfants qu'ils déposèrent dans les maisons voisines. Le calme se rétablit alors. L'alarme était peine donnée que les pompiers et les agents de police accouraient ils ont travaillé vaillamment et ils ont été maîtres du feu deux heures et demie. Les dégâts sont assez considérables. Le bâtiment incendié se composait d'un rez-de-chaussée, où était installées les ma chines, ainsi que le bureau; et d'un étage servant d'atelier de composition. Cet atelier est presque complètement détruit la partie où se trouvaient les casses de caractères neufs a le plus souffert, tandis que le côté opposé, où se trouvait le vieux matériel, a été peu près épargné. Le zinc de la toiture, passant travers le plafond du rez de-chaussée, s'est répandu sur les machines qui sont perdues. Le feu parait avoir pris naissance dans une cheminée tra versée par une poutre. Administrations communales. Sont nommés Warnèton, bourgmestre, M. Ricquter; écbevins, MM. DeConincketVictoor; Zonnebeke.échevin, M. Duthoy. L'uniou des femmes peintres et sculpteurs a ouvert son premier Salon fans, rue Vivieiiue. Les portraits sont nom breux, quelques-uus digues de remarque. Dur artiste belge, éleve de feu Ad. Dilleus, M"° C. tan dm Brueck, expose line Jeuue Fille de l'île de S..., joli dessin aux trots crayons. Les autorités prussiennes ont été averties qu'un jugement du tribunal correctionnel de Posen ordonne la saisie et la destruction des romans d'Emile Zola: La Faute de l'abbé Mouret et IVana, traduit en allemand et illustrés. On se prépare Séville célébrer le ceulenaire de Murille, né en 1618 et mort en 1685, des suites d'une chute qu'il fit du haut d'un échafaudage Cadix, où il peignait pour le maître-autel du couvent des Capucins, les Fiançailles de Sainte-Cathérine. On parle beaucoup d'une élude de cheval que le statuaire Vincotte est en train de modeler l'école vétérinaire. Nous apprenons la mort de M. J. B. Cardon, artiste de mérite et amateur connu pour son bon goût en peinture. M. Cardon avait 61 ans. H. Ed. De Busscher, archiviste de la ville de Gand, vient de mourir l'âge de 77 ans. C'est une perte sensible ponr le monde savaut. Chéret, le peintre décorateur de grand talent, vient de mourir Paris. Chéret, de son vrai nom Jeao-Louis Lachaume de Gavaux, était né en 1820 la Nouvelle Orléans. Sou père était un compositeur de musique assez célèbre q»i fit repré senter, plusieurs opéras comiques. BIBLIOTHÈQUE GILON. Le 77® volume de la collection verviétoise est un nouveau plaidoyer en faveur des idées modernes. Les admirateurs des abus de l'ancien régime feront certai nement un crime Th. Juste d'avoir écrit cet ouvrage et M. Gilon de l'avoir acueilli dans sa collection. Les amis du progrès voudront répandre ce volume, et nous espérons que bientôt l'Ancien Régime, par Th. Juste, se trouvera dans toutes les mains. Il est peu de sujets plus intéressants. Chacun est curieux ae connaître les détails de la situation qui était faite aux classes nombreuses avant la grande révolu tion. La misère du peuple, mise en paraillèle avec le faste de la cour des derniers roi de France, offre un tableau dont l'éloquence n'est pas sans avoir une grande influence dans l'esprit des lecteurs sur le choix que l'on doit faire entre les idées des partisans du passé et celles des hommes qui veulent l'égalité et la liberté pour tous. L'Illustration Européenne,lOfi*.50 franco par an.) Sommaire du N° 14. Gravures Salon de Bruxelles. La visite du Dimanche, d'après. V. Ravel. La rue St-Martin Tournay. La Dentellière, d'après J. D. Stevens. Le Manoir aux enchan tements. Texte: Avis. Nos Gravures. Chronique deçà delà. Le faux Comte de Valdieu. Roman. Ce qu'on éprouve dans une Ascension en Ballon. Le Manoir aux euchautrmenls. Histoire du Temps des Poritaias. Pri mes exceptionnelles. On s'abonne au Bureau du Journal. sans purges et sans frais, aux adultes el aux enfants, par la délicieuse farine de Santé, dite: Un BARRA, de Londres. Des millions de Cnres. Depuis 1846 elle guérit les mauvaises digérions (dyspep sies),gastrites, gastroetiiériles, gastralgies, phthisir, constipa- lions, hémorroïdes, glaires, flatuosités, ballonnements, palpi tations diarrhée, dyssenlerie, gonflement, élourdissements, bourdonnements dans les oreilles, acidité, pituite, maux de tête, migraine, surdité nausées et vomissements après repas ou en grossesse; douleurs, aigreurs,congestions, inflamma tions des intestins et de la vessie, crampes et spasmes, insom nies, fluxions de poitrine, chaud et froid, toux, oppressions, asthme, bronchite, phthisie (consomption),dartres, éruptions, abcès, ulcérations, mélancolie, nervosité,épuisement,dépéris sement, rhumatisme, goutte, fièvre, grippe, rbume, catarrhe, laryngite,échauffement, hystérie, névralgie,épilepsir, paraly sie, les accidents du retour de l'âge, scorbut, chlorose, vice el pauvreté du sang, ainsi que (ouïe irritation et odeur fiévreuse eu se levant,ou après certains plats compromettants: oignons, ail., ou boissons alcooliques, même après le tabac; faiblesses, sueurs diurnes et nocturnes, hydropisie, les désordres de la gorge, de l'haleine et de la voix. Egalement comme nourritu re des enfants dès leur naissance elle est préférable tout au- re aliment. Evitez les coutrefaçons et exigez la marque de fa brique I4 Revalenta Arabica Du Barry Parmi les cures, celles de Madame la Duchesse de Caslle- stuarl, le duc de Pluskow, Madame la marquise de Bréhau, Lord Sluarl de Decies, pair d'Angleterre. M. le docteur pro fesseur Wurzer, etc., etc. Cure No. 79,854:M. H. d'Esclavelles, Dieppe, constate la cure d'une jeune personne qui avait l'estomac presque entièrement détruit et qui souffrait depuis deux ans de dyspepsie et d'une bronchite chronique,avec insomnies, amaigrissement et toutes les misères d'un marasme général. Sommeil, santé, force et embonpoint sont revenus l'état normal. Quatre fois plus nourrissante que la viande, elle économise encore 50 fois son prix en médecines. En boîtes; l/4 Lit., 2 fr. 23; 1/2 kil., 4fr. 1 kil., 7 fr.; 6 kil., 36 fr. 12 kil., 70 fr. Les Biscuits de Revalenta, en boîtes de 4, 7 et 16 francs. La Revalenta chocolatée. En boîtes de 12 tasses, 2 fr. 25 c. de 24 tasses, 4 fr. de 48 tasses 7 fr.de 120 lasses, 16 fr.de 576 tasses, 70 fr.; ou environ 12 c. la tasse. Envoi contre bon de poste. Les boites de 36 el 70 fr. franco. Dépôt chez MM. Frysou-VaDoutrive, rue de Dix- mude, el Veys, pharmacien, rue de Lille, 13, et partout chez les bons pharmaciens et épiciers. Dépôt de Du BARRY G4, Limited. Agent Général pour la Belgique M' F.mile TIMMF.RMANS, 6 et 8, rue Rouppe, Bruxelles. Marché d'ipre». ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 4 Février 1882. NATURE DES GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS VENDUES KILOGRAMMES Prix moi en PAR CENT KILOGR. POIDS M" DE l'hecto litre. 12,500 29 50 80 2,100 21 50 75 1,400 21 00 44 Pois 500 25 50 80 Féveroles 1,800 23 80 Pommes de terre 5,000 6 50 Beurre 320 00 17.312-85 10.075-95 7.236-00 75.542-70 37.040-55 37.602-15 il U jC w u «f! ai S" fa S •M S .es H-H ^3 g S 'W s a ^<u a Q P - w S >-9 S- 5 o-1 o <5 55 a a en t w en 4. «a V 4. C - •Si 8 - 2 o a -o - -» ?- E w CS r^C-V S-Si-fa - es Sm 4P .5 'es 3 o •22 *s- zs 45 S-8 e-Js ■Bfieîi k js - 'S Z -V C m* 2 3J S S *8 I S a a «5,5 5 - "2_ S? a. - s 25 - 9 S5 z ZZ O ci o B.g-8 Y o -c «r. iO «i .el CC O 's S m .2 Z-ïz ôSA-î- te o S m - z E s S s g i s s s a S k g -s S 1 g g w £j 3 O "a i B i"§4

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 3