Dédié nés Évéqnes.
Avis aux Parenls.
Affaire Beroays.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
Voici comment s'exprime M. Bellot des
Minières, le successeur du cardinal Pie
l'évèché de Poitiers, dans une lettre qu'il vient
d'adresser au clergé de son diocèse
Quand donc, demande l'A venir des Flandres,
entendrons-nous nos prélats belges tenir un
pareil langage?
P. - S. A l'heure où nous mettons sous
presse, des bruits très graves circulent en ville. On
dit que des personnes haut placées ont élé appelées
au parquet on parle même d'arrestation et de
de l'envoi d'une commission rogatoire dans une
ville étrangère.
Nous lisons dans le Journal des Brasseurs
de Lille, du 29 Janvier 1882.
Les Houblons de Poperinghe.
Journal des Brasseurs.
AVIS.
Des bruits malveillants ont été répandus
Poperingbe et dans l'arrondissement d'Ypres,
dans le but de nuire mon honneur et mon
crédit.
Je défie qui que ce soit de désigner une
seule personne envers laquelle je n'aurais pas
loyalement rempli mes engagements.
Je promets de payer 500 francs au profit
des pauvres si l'auteur ou un colporteur quel
conque de ces bruits peut être découvert.
Je promets de plus une récompense spéciale
celui qui aura mis la Justice sur les traces
du coupable.
Ypres, le 10 Février 1882.
Œuvres des soirées populaires de Verriers,
Concours littéraire de 1881.
Je suis évêque, dit-ilet ne puis être autre
chose. Qu'on lise doue en mou cœur; que l'on
comprenne partout, comme vous l'avez compris
vous-uiëmes, redit 's vos pieuses populations,
que je ne suis pas capable de subordonner les
intérêts de Dieu ceux des partisque, si je
reste calme et pâli lit comm un soldat sous les
armes, je n'en soulTre que davantage des affronts
infligés l'Eglise et di s blessures dont les catholi
ques sont atteints; mais que je sais tenir compte
des nécessités des temps et des passions des
hommesafin de gagner des âmes.
Les voleurs d'enfants se mettraient-ils opérer
Bruxell.-s?
Samedi dernier, trois heures et demie, un in
dividu se présenta dans un des grands établisse
ments d'instruction pour demoiselles de la ville et
dit qu'il venait chercher une petite fille qu'il était
chargé par les parents de conduire la gare.
Le couscierge alla en informer l'institutrice; cel
le-ci étonné de ce départ singulier, accompagna
l'enfant jusque dans le vestibule et demanda au
commissionnaire s'il avait un billet des parents qui
l'autorisât de l'emmener. Il n'avait rien et l'enfant
ne le connaissait pas. On prévint aussitôt la direc
trice qui vint questionner l'individu et refusa de le
laisser emmener la petite fille, moins qu'il n'en
apportât l'ordre écrit des parenls. Il partit aussitôt
et ne revint pas.
Les parents n'avaient chargé personne d'aller
chercher leur enfant et ne se figurent pas quel peut
être l'individu en question.
Grâce la vigilance du personnel de l'établisse
ment. un grand malheur a donc peut-être été évité
là. Cependant, les parents feront bien de recom
mander leurs enfants de ne pas se laisser emme
ner par des inconnus.
Avant-hier soir, le bruit de l'arrestation de Vau-
ghan a couru Bruxelles. Des dépêches annon
çaient que l'auteur du crime de la me de la Loi
avait été arrêté Court-Sainl-Etienne.
Voici ce qui avait donné naissance celle ru
meur:
Une personne pleine de zèle avait télégrafié au
Parquet pour lui signaler la présence Court-
Sainl-Etienne d'un individu ressemblant au signa
lement de Vaughan. Immédiatement, le Païquet
envoya un oflieier de police qui put constater que
la ressemblance en question n'existait pas.
Le détective auglais Greenham. qui est venu
dernièrement Bruxelles pour se mettre au cou
rant des détails de l'affaire de la rue de la Loi,
vient d»* retrouvera Lo idr-s l'armurier qui a ven
du Vaughan le pistolet l'aide duquel Bernays a
été tué.
Chez cet armurier, comme chez les autres com
merçants où il a fait des emplettes, Vaughan a
laissé sa carte qui portait au dos trois adresses
différentes Bruxelles.
M. Van Maele. armurier-expert, nous prie de
dire qu'il n'est pas l'arquebusier bruxellois, dont il
a été fait mention hier et qui aurait assigné une
origine américaine au revolver reconnu par M.
Francotte de Liège.
Ces rumeurs ont trop de gravité pour que nous
osions donner tous les détails qui se racontent,
avant d'en avoir la confirmation. (Gazette).
Nous recevons la lettre qui suit, concernant la
culture des houblons de Poperiughe.
Monsieur le Directeur du
C'est avec beaucoup déraison que M. le Prési
dent du Syndicat des Brasseurs du Nord de la
Frauce a pris l'opportune initiative d'appeler sur
la qualité si dégénérée des houblons de Poperinghe
la sollicitude de M. le Bourgmestre de la ville.
J'ai lu dans votre estimable journal la réponse
de M. le bourgmestre et me permets de présenter
ce sujet quelques observations. Dans cette lettre,
M. le Bourgmestre veut bien nous promettre d'eu-
gager les fermiers du pays cultiver de la qualité,
et il ajoute qu'en vue d'assurer davantage cette
qualité il a modifié le règlement local concernant
les houblons.
Dans l'ancien règlement, qui est resté en vigueur
depuis 1848 jusqu'à 1881, l'article Vlll du vieux
règlement dit que la Ville, dans la personne des
vérificateurs, est responsable des actes de ces der
niers, c'est-à-dire que la Ville doit payer et iudem-
niser les ayants cause si MM. I s vérificateurs
plombaient un grenier de houblon qui u'aurail pas
la qualité requise. M. le Bourgmestre, eu édictauf
le nouveau règlement que vous avez reproduit
dans les colonnes de votre journal, y a fait mal
heureusement disparaître cet article, de telle sorte
que le plomb de Poperiogbe n'offre plus la garantie
qu'il avait autrefois.
Ce qu'il est urgent de demander instamment
M. le Bourgmestre et au Conseil Municipal, comme
l'a fait le Syudicat de la brasserie du Nord, cest
de refuser désormais le plomb territorial de Pope
ringhe tout feimier qui couliuuera cultiver des
plantes mâles, et aussi tous ceux qui renouvel
leront encore de nouvelles boubloiiuières par le
même procédé, établi ou toléré en 1872, époque
où a commencé sérieusement la dégénérescence
des houblons de Poperinghe.
Nous osons espérer que M. le Bourgmestre de
Poperiughe et sou Conseil feront en celle circon
stance acte d éuergie, et voudront accueillir plus
favorablement que jusqu'ici la deinaude des ache
teurs des houblous, en forçant les fermiers culti
ver de la qualité. C'est l'uuique moyeu de reudre la
prospérité la culture buublonuière du pays, tan
dis quesi ou laisse les cultivateurs libres de conti
nuer pratiquer le mode de culture toléré depuis
1872, ou achèvera de ruiner l'agriculture locale.
Les Brasseurs français, eu effet, délaisseront de
plus en plus, en ce cas, les houblons de Poperin
ghe, pour aller en Allemagne chercher des hou
blous de première qualité.
Veuillez recevoir, etc. Un Abonné.
J. SAVOYE, F.
Au dernier tirage des bons ue capitalisation et d'épar
gne remboursables par anticipation, qm a ru lieu le Dimanche
29 Janvier 1882, l'Epaigue Populaire, société anonyme des
coupons commerciaux, figure le bon d'Epargne, N" 197412,
4e série 1881 (couleur jaune) payé par 100 fr. M. Clep,
capitaine commandant le 2* guides, détaché i l'école d'équi-
tation en noire ville.
-g- "fl w
DENIER DES ÉCOLES.
Listes précédentes, 33,869-76
De engelsclie amourprop vulders (6 storting), 1-30
Une poule la Concorde après le dîner d'adieu, 7-00
33,87 8-06
Dépenses jusqu'à ce jour, 31,294-96
En caisse 3,583-10
- -
Cercle Artistique et Littéraire.
La séance de Mercredi prochain est remise huitaine
(22 Février).
Monsieur Adolphe Muny, capitaine de cavalerie
Liège qui a été longtemps en garnison Ypres, ancien
membre du cercle: Kunst- Leltcrhringvient d'ob
tenir un brillant succès au concours littéraire, organisé
par l'Œuvre des soirées populaires deVerviers .Le bon
souvenir qu'il a laissé parmi nous comme militaire et
comme homme de lettres, Bellone n'est pas l'ennemi des
Muses, nous impose l'agréable devoir de mentionner
ici les nouvelles palmes littéraires qu'il vient de rem
porter.
Les pièces couronnées ont pour auteurs
Compositions françaises. Concours Provincial.
Vers français.
Première catégorie. Nouvelle, Conte, Légende.
Victor Hugo chez les petits (lr prix, médaille d'or)
M. Adolphe Mnny, capitaine de cavalerie, Liège.
Toute une existence, (2e prix, médaille de vermeil)
M. Adolphe Muny, capitaine de cavalerie, Liège.
Les Fils du Houilleur, (3' prix, médaille d'argent):
M. Adolphe Muny, capitaine de cavalerie, Liège.
L'Ombre, (accessit partagé, médaille de bronze) M.
t Eug Monseur, Bruxelles.
La Mort de Florence, (accessit partagé, médaille de
bronze) M. P. Ernest Gauthier, Verviers.
La Fierté, (mention honorable partagée). L'auteur
de La Fierté est M. Isidore Dory, professeur l'Athé
née Royal de Huy
Un Martyr célèbre(mention honorable partagée)
M. Adolphe Muny, capitaine de cavalerie, Liège.
Deuxième catégorie. Une chanson.
La chanson du Moissonneur, (prix partagé, mé
daille de vermeil) M. Adolphe Muuy, capitaine de ca
valerie, Liège.
Fac et Spera, (prix partagé, médaille de vermeil)
M. P.-Ernest Gauthier, Verviers.
Le vieux chêne, (prix partagé, médaille de vermeil):
M. Adolphe Muny, capitaine de cavalerie, Liège.
L'Egalité par le Progrès, (accessit, médaille de
bronzej M. Adolphe Muny, capitaine de cavalerie,
Liège.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
du 3 au 10 Février.
NAISSANCES Sexe masculin, 9; idem féminin, 3; Total 12.
Mariages:
Berlen, Arthur, commis des postes, et Deltnote, Céline
sans profession.
Décès
Cuvelier François, sans pi ofestion, 78 ans, veuf de Thérèse
Casi'-r, rue des Trèfles. Verhelsl, Richard, 11 ans rue de
Menin. Par-yu, Clémence, denlelière, 46 ans, épouse
d'Aimé Wyon, Vieux marché au Bois. Marie Vanden-
brouck. sans profession,85 aDs, veuve d'Eustache, Vanden-
berghe, rue de l'hopitalSaint-Jau. Cooren, Dorothée, den
tellière, 70 ans. épouse deDésiré Vaodrvelde, rue Chevalier
Saint-Jean.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 2; idem féminin, 3; total: 5.
L'Avenir belge annonce que les candidats cléricaux
Matines, qui sont admis au ballottage pour l'élection commu
nale de Mercredi, renoncent la lutte.
Economie Financière, onzième année; rédac
teur, E. L'HOEST,avocat, Prime gratuite. (Voir annonces).
Une singulière tentative de vol a élé commise Louvam.
Un monsieur bien mis se présente dernièrement dans un
magasin de la rue de la Station, et demande acheter du ve
lours. Le marchand réussit lui faire prendre une pièce de la
valeur de 200 francs.
Le négociant, joyeux de celte opération, accompagne en
ville l'acheteur, et s'amuse avec lui jusque dans la soirée,
trop tard, parait-il, pour que notre acheteur pût encore
partir. Le négociant, trop confiant, lui offre un lit chez lui
offre tout aussitôt acceptée. Mais l'inconnu avait inspiré trop