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Chronique Judiciaire.
Actes officiels.
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Jeannette.
(Avenir.)
P. S. La pauvre mère est devenu folle. Elle s'est
débattue toute la nuit dans d'affreuses convulsions.
CONDAMNATION DE LA PATRIE.
L'Union Générale.
Bibliographie.
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diati ment pour Irkoulsk, où l'atteod le lieutenant Dannen-
hauer, avec lequel il ira la recherche de l'équipage de la
On télégraphie de Vionitsa la même feuille que l'inhu
mation des restes mot tels de Pirogow a eu lieu Dimanche, en
présence de nombreuses dépuiaiions venues pour assister la
cérémonie.
On télégraphie de Wiesbadrn que le Rhin a atteint le ni
veau le pluM bas que l'on ail constaté depuis le commencement
du siècle.
La navigalion six le fleuve rencontre de grands obstacles.
Les disparitions mystérieuses sont l'ordre du jour. On
écrit de Grenoble, 8 Février On s'occupe beaucoup, eu ce
moment, Grenoble, d'une disparition mystérieuse, qui re
monte Lundi matin. K. Gony-Pailler, secrétaire de H. le
juge d'instruction, est sorti de chez lui, ce jour-là, vers
l'brure où il avait coutume d'aller ses occupations Hais il
n'a pas paru au palais, et nul l'a revu depuis.
On se perd en conjectures sur cet événement.
M. Lelru, banquier Cambrai, mort tout récemment, a
eu la bonne idée de laisser par testament une rente viagère
chacun de ses employés. Le caissier 5,000 fr. et les autres
employés des pensions qui descendent jusqu'à 300 fr. pour le
garçon de bureau.
La nuit du 6 au 7 courant, des voleurs ont pénétré
dans la ferme du sieur Léon De Laere, échevin Bavichove.
En faisant un pont sur le fossé, rempli d'eau, qui entoure la
propriété, ils y ont enlevé 12 ou 13 poulets et une diude
ensemble pour une valeur de 25 francs.
On lit dans la Chroniquedu 14 courant
Nous apprenons qu'hier soir un meurtre a été commis
Beveren. Les noms des personnes impliquées dans l'afTaire
nous font encore défaut. Voici les fiits:
Unedispiiteéclala entretroisfemmes unemère et safilled'uoe
part, une femme mariée de l'autre. La dispute s'envenima au
point que les trois femmes en vinrent aux mains et que la der
nière avait se défendre contre ses deux adversaires.
C'est ce moment que son mari se précipita hors de la
maison, et, d'un couperet dont il était armé, fendit la tête la
fille delà voisine. La malheureuse, nous assure-i-on, ne passera
pas la journée. L'auteur de cette tentative de meurtre a été
arrêté par la gendarmerie.
Un épouvantable malheur a eu lieu la semaine passée
Charleroi,rue de Heigoe,dam la demeure d'un pauvre ménage
où la plus affreuse misère était compagne de la discorde. Les
trois petites innocentes créatures de ces pauvres gens sont
mortes au milieu des flammes la petite Marie, âgée de 5 ans;
le petit Louis, âgée de 3 ans et demi et la petite Sidonie,
âgée seulement de 13 mois.
Leur mère, nommée Adeline Maillard, occupe une chambre
du second étage, située sur le derrière de la maison N* 9, de
la rue dr Heigne l'homme avec lequel elle a vécu longtemps
en concubinage l'a abandonoée depuis un certain temps et ne
se montre plus qu'à de rares intervalles, lorsque le boison le
pousse venir faire du tapage au logis. C'est ce qui explique
comment ces trois petits enfants ont pu être abandonnés seuls,
enfermés dans une chambre leur malhtureuse mère doit tra
vailler la fosse de la Blanchisserie, chaque jour, pour leur
gagner un morceau de pain.
Ou ne sait comment le feu a piis. La fumée a été remarquée
tout d'auord par un toutjeune enfant, Jules Sacré, le fils d'une
voisine, et, sur ces instances, sa mère a prêté attention et
donné l'alarme. Iramédiatnnent deux courageux ouvriers les
nommés Joseph Dubois et Jules Delloyv ont appliqué une
échelle contre le mur et ont enfoncé la Guêtre. La fumée
était telle en ce moment qu'ils n'ont pu pénétrer dans la place.
La mère qui accourait toute eu pleurs s'est précipitée elle-
même jusqu'au haut de l'échelle et là est tombée en défail
lance eu arrivant la hauteur de la fenêtre: c'était un specta
cle vraiment poignant Cependant on réussit pénétrera
l'intérier de la cb mbre.
Les pompes de Sacré-Madame et celles de Charleroi, man
dée en toute bâte, arrivent et versent des flots d'eau sur le
foyer de l'incendie. Hélas le feu est bien vite éteint; mais ou
relire du grabat consumé les nuis petits cadavres déformés
par le feu. De petit Louis respirait encore ei sa sœur aînée
serrait convulsivtiueni dans ses bras la petite Sidonie.
Il est impossible de peindre la consternation de la foule (a
vue de ces petits corps inanimés. Tous les trois oui été trans
portés la morgue le petit Louis avait cessé de vivre avant
même d'y être arrivé. La mère élé portée l'hôpital.
Un drame saglaul s'est passé dans la nuit dr Dimanche
Lundi, rue aux Cboux, Bruxelles. Dans une rixe, un ouvrier
peintre, nommé Charles Di walripont, a reçu en pleine poi
trine un coup de couteau-poignard qui lui a fait une blessure
mortelle. Le malheureux a expiré pendant qu'on le transpor
tait l'hôpital. Le meurtrier, qu'oD croit être un garçon bou
cher, pris la fuite et a échappé jusqu'à présent aux recher
ches de la justice.
Lvs voleurs, les escrocs, les pick-pockets de toute espè
ce semblent en ce moment choisir h urs victimes dans le mon
de des enfaols. 11 ne se passe pas de jour qu'un bambin De
soit exploité par ces misérables.
Dans la soirée de dimanche seulement, deux vols de cette
ualure ont été commis.
Entre 6 et 7 heures du soir, uu enfant de neuf ans, Al
phonse Heruet, cheminait chaussée de Waterloo.
11 fût accosté par uo iudindu qui, grâce nous ne savons
quelles promesses, t'emmeoa avec lui.
Rue de la Crosse-Tour, il dit au petit Dans la maison où
nous alloos, il y a des tapis partout. 11 n'est pas nécessaire
que lu gardes tes souliers.
L'enfant ôta ses chaussures et les confia au drôle, qui, sans
ajouter un mol, détala se dirigeant vers ixelles et laissant le
pauvre petit qui pleurait chaudes larmes.
L'autre vol dont nous avons parler est plus compliqué.
Un individu se présente rue d'Anderlecht, n" CO, chez une
commerçante, Mme Vallée.
Il fait l'emplette de divers objets. Au quart d'heure de Ra
belais. il feint un profond étonnement. J'ai oublié mon
porte-monnaie. Mais ce n'est rien. Votre enfant peut m'ac-
compagner avtc les objets que je viens d'acheter et je paierai
chez moi.
Mme Vallée accepte. Sou fils Alexandre, qui a 14 ans, ac
compagne l'individu, qui le mène rue des Ursulines, dans un
cabaret.
Donnez-moi les objets, dit-il l'enfant. Je vais ma
ebambre chercher l'argent.
Il prend les objets et s'en va tranquillement par le corridor.
On ne l'a plus revu.
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Tribunal civil de Bruges.
Nos lecteurs se rappelleront peut-être les articles
infâmes de la Patrie, propos de l'effondrement de la
congrégation en construction dans le quartier du Marais.
Les libéraux y étaient traités de cœurs de tigres
M. Dehoon, chef de division au gouvernement provin
cial et commissaire spécial ayant dû opérer le déguer-
pissement de la congrégation du Marais, était surtout
odieusement traité.
M. Dehoon a, du chef de ces articles, intenté une
action en dommages-intérêts la Patrie.
Le tribunal civil de Bruges, dans une de ses derniè
res audiences, a prononcé son jugement. Il a déclaré les
articles de la Patrie diffamatoires et dommageables et
a condamné l'organe épiscopal l'insertion du juge
ment dans ses colonnes, l'insertion du dit jugement
dans d'autres journaux, au choix du demandeur, jusqu'à
concurrence de 500 fr. et en outre, 500 fr. de dom
mages-intérêts et aux frais.
Il n'est donc pas étonnant que la Patrie continue
poursuivre lâchement M. Dehoon, de ses attaques
infâmes
Le Moniteur judiciaire de Lyon a annoncé, dans
son numéro du 29 Décembre 1881, quatrième page, que
les biens des jésuites de Lyon ont été vendus M. Bon-
toux.
L'acte de session y est reproduit entièrement.
Juge de paix. La démission de M. Berghman,
de ses fonctions déjugé de paix du canton de Wervicq,
est acceptée.
BIBLIOTHÈQUE GILON.
Ce ne sont pas seulement les Revues les plus impor
tantes de France qui parlent élogieusement des ouvrages
de la Bibliothèque Gilon. Un des recueils les plus auto
risés de l'Angleterre, l'A thenœum de Londres, constate
l'importance que prend la collection de M. Gilon et cite,
avec éloges, un grand nombre de volumes parus der
nièrement dans cette publication bi-mensuelle. La
littérature belge commence donc enfin faire parler
d'elle en dehors de nos frontières.
Nous sommes heureux d'avoir l'oceasion de constater
ce progrès.
VARIÉTÉS.
Dans une salle de restaurant, une dame et sa fille sont
attablées, elles mangent du bout des dents et paraissent
préoccupées.
Arrive le maître d'hôtel qui présente la vieille dame
une dépêche sur un plateau d'argent la dame fort
myope lui dit
Merci, je n'en reprendrai pas
Mais Madame, c'est...
Je n'en veux pas, vous dis-je.
Le garçon, très-étonné, se retire.
La jeune personne qui accompagne sa mère lève les
yeux.
Mais, maman, c'est une dépêche.
Alors, la vieille dame étend précipitamment la main
sur un plateau d'argent qu'apporte un autre garçon et
en retire une sole frite
Cela nous rappelle l'histoire de ce myope marchant
rapidement et se cognant une des colonnes du pas
sage Saint-Hubert Bruxelles, tirant vivement son
chapeau en s'écriant Mille pardons, Monsieur
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