Nouvelles locales. MM. Kempeneer. Kumps el Buis, n'ent ont eu que Il ne reste plus de cléricaux dans le conseil communal de la ville archiépiscopale. Nous lisons dans YOpinion d'Anvers: D'après un bruil qui circule dans la garnison d'Anvers. M. le lieutenant-général Brialmo.it.éuiu du blâme que M. le Ministre de la guerre lui a in fligé en pleine Chambre, piopos de la publication de son livre sur la défense de la Meuse.a donné sa démission que le Roi n'a pas voulu accepter. M. Rrialmoni passant, juste titre, pour l'officier le plus compétent de l'armée belge en matière de for tifications. Il parait qu'il n'en est rien. Séance publique du 11 Février 1882. 150. A rorcasion du Carnaval le journal I.E PROGRÈS ne paraîtra pas Jeudi proehain. DENIER DES ÉCOLES. Listes pi-écédentes, 33,878-06 Collecte faite au souper In de Getemde. 3-30 De Engelsche amourprop vulders (7* STORTING), 1-50 33,882-86 Dépenses jusqu'à ce jour, 3L32 5 - 96 En caisse 2,556-90 Nous apprenons que l'expédition belge pour le Con go conduite par notre concitoyen. M. le capitaine Hanssens, a relâché le 8 Février aux îles Madère. Reparti le lendemain. 9 Février, celle-ci comptait débarquer au Congo, le <6 ou le 17. Tous ses membres étaient en bonne santé au départ du courrier. Par arrêté royal du 16 Février 1882, M. Poupart. A.-M., docteur en droit, est nommé greffier-adjoint, la Cour d'Appel de Bruxelles. La Patrie d'hier nous annonce que M. Roets, curé fVki^i Çùm-. àJ^x^'cWff^ftgHSSâ^^eTelt^ôm- mé curé de St. Pierre en notre ville. VILLE D'Y PRES. rov.i ii. cohni «<L. Présents: MM. L.Vanheule, Bourgmestre-Président; H. Bossaert, Echevin Chev. G. de Stuers, A. Soenen, Th. Cornette, A. Biunfaut, A. Beaucourt, F. Gravet, J. de Codt, E. Gaimant, M. Merghelynck, Ch. Leleup, A. Hanssens. B" L. van Grave, P. Vermeulen, Con seillers Ferd. Van Daele, Secrétaire. La séance s'ouvre 5 h. 15 m. M. le Conseiller de Stuers, réélu le 25 Octobre der nier, prête serment et est déclaré installé dans ses fonctions. M. leSecrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 14 Janvier dernier. Adopté. M. leConseiller Beaucourt revient sur l'interpellation qu'il a faite en la dernière séance au sujet de l'établis sement de gouttières la caserne d'infanterie et la con struction d'un trottoir rue des Etudiants. Il croit devoir faire remarquer que le procès-verbal ne mentionne pas la réponse de M. le Bourgmestre aux termes de laquelle des démarches seraient faites au Ministère de la Guerre pour obtenir que ce département se conforme ■sans tarder aux règlements communaux qui prescri vent l'établissement de gouttières aux toitures longeant la voie publique. M. le Président répond que M. Beaucourt fait erreur et que telle n'a pas été sa réponse car pareilles démar ches au Ministère de la Guerre sont inutiles il suffira de rappeler M. le Commandant du Génie les pres criptions du règlement. Quant aux trottoirs aucune réponse ne peut être donnée en ce moment. C'est lors ae la discussion du budget communal que le Conseil désigne les rues où les trottoirs seront construits et c'est alors aussi que les crédits nécessaires sont votés cependant la question sera examinée par le Collège. M. le Bourgmestre croit devoir faire une observation générale pour ce qui concerne les interpellations. A l'avenir, afin d'éviter qu'elles ne constituent un obsta cle pour suivre l'ordre du jour, M. le Président invite MM. les Conseillers prévenir le Collège des interpel lations qu'ils désirent faire. Pour se conformer aux prescriptions légales, cet avertissement devrait être donné deux jours l'avance mais il suffira que le Bourgmestre soit averti quelques heures avant la séance. Ce mode de procéder, outre qu'il sera plus ré gulier, aura le double avantage de ne pas prendre le Collège au dépourvu,de le mettre en mesure de donner des explications plus précises et plus complètes et par conséquent de satisfaire davantage MM. les Conseillers qui auront demander des renseignements. M. le Conseiller Bruufaut demande la parole pour une motion d'ordre. Depuis quelque temps le Journal d'Ypres et le Nieuwsblad insinuent plus ou moins directement que les travaux de la nouvelle distribution d'eau laissent beaucoup uésirer; que la canalisation est défectueuse, l'eau chargée de rouille, le réservoir crevassé ou le filtre en mauvais état l'honorable Conseiller quoique persuadé que ces critiques sont malveillantes et non fondées, désirerait cependant être renseigné ce sujet. M. le Président répond qu'en effet ces critiques sont mal fondées la nouvelle distribution d'eau ne laisse absolument rien désirer la canalisation est excel lente, aucune fissure ne s'est produite au réservoir, le filtre fonctionne depuis un mois d'une manière tout fait satisfaisante et la qualité de l'eau sera l'abri de toute critique sur tous les points de la ville, une fois que les tuyaux seront complètement rincés et que la rouille s'y sera incrustée, résultat qui, ici comme ailleurs, ne peut être obtenu qu'après quelques mois d'usage. Déjà dans plusieurs quartiers, l'eau ne laisse absolument plus rien désirer il en sera bientôt de même partout. A1 Vermeulen demande que l'Administration communale intervienne pour faire activer les travaux du canal Lys-Yperlée. M. le Bourgmestre dit que s'il avait été prévenu de l'interpellation il eût pu donner des explications plus précisés qu'il fournira la prochaine séance aussi com plètes que possible. M. Cornette signale M. Vermeulen quelques détails de service que celui-ci semble ne pas connaître et qui prouvent suffisamment que la reprise des travaux est l'étude et ne tardera pas longtemps le faire. M. le Président communique une lettre de M"e Ceriez, F.priant le Conseil d'accepter la démission de ses fonctions de sous institutrice l'Ecole Communale dirigée par Mlle Vander Haeghen. Le Conseil prend pour notification et accepte la démission de M'" Ceriez. Dépôt sur le bureau du Rapport pour l'exercice 1881 sur la situation de l'Académie des Beaux-Arts et Ecole Professionnelle. VI |A.PrP&iHonti-f»ît mniiflîtrû a"® nAjiQplomftnt de llnterieur interviendra pour un tiers dans les dépenses résulter de la réparation de l'angle N -0. de la tour des Halles. Il y a lieu de croire que la Province accordera égale ment son intervention dans les travaux qui seront com mencés prochainement. Le Collège informe le Conseil qu'un deuxième subside de 20,000 fr. pour la distribution d'eau vient d'être accordé par arrêté royal du 11 Janvier 1882. La ville a déjà touché un premier subside de 30,000. Des instances seront faites pour que le chiffre total du subside soit en rapport avec 1 importance des travaux exécutés. La Province a promis son concours con currence de un sixième du subside de l'Etat. M. le Président communique une demande de sr Davoury, artiste dramatique, sollicitant l'autorisa tion de donner une série île représentations théâtrales du I Avril au 20 Juin 1882. Le Conseil autorise le sr Davaury aux fins de sa demande ses risques et périls et sans lui accorder de subvention. Enfin M. le Président donne en communication le compte 1881 et le budget 1882 de la société de Secours Mutuels des anciens élèves de l'Ecole Communale. Le Conseil, sur la proposition du Collège, rend hom mage au soin et l'extrême régularité qui président la confection des pièces de comptabilité, ei félicite le conseil d'administration qui dirige la société avec une intelligence et un ordre parfaits. M l'Echevin Bossaert donne lecture du rapport fait au nom de la 2' commission sur le compte 188U et le budget 1&82 du Bureau de Bienfaisance. Les conclusions de ce rapport tendent ce que le Conseil approuve le budget du Bureau Charitable (y compris le subside de 6,500 fr. demandé la ville) tout en exprimant le vœu que pour l'avenir la ville n'ait plus de subsides fournir. M. le Président propose le renvoi de la discussion une prochaine séance. M. le Conseiller Merghelynck croit devoir, d'ores et déjà, exprimer sa manière de voir au sujet du maintien du subside delà ville. Il démontre que le BureauChari- tablea, de tout temps, été forcé ae recourir la Caisse Communale et que la suppression des subsides pemlant les années 1870 1873, a mis l'Administration dans la nécessité de faire emploi du fonds de réserve qu'elle était en train de créer pour pouvoir se subvenir au moyen des intérêts de cette caisse. L'Administration du Bureau de Bienfaisance tâche de limiter strictement les dépenses ses ressources mais cependant celles-ci sont loin de surtire et de si près qu'on examine la ges tion du Bureau on ne pourra découvrir aucun acte de mauvaise administration. Au reste, la plupart des vil les du pays fournissent des subsides au Bureau de Bienfaisance et des subsides autrement considérables que ceux qu'on demande ici. M. Merghelynck cite les chiffres des subventions accordées par toutes villes de la Province 11 faut tenir compte également de la diminution des recettes nos adversaires politiques détournent par tout où ils le peuvent leur pioflt les sources de la charité publique les troncs des églises ne rapportent plus le quart de ce qu'ils rapportaient jadis. Entretemps les ressources diminuent et la misère augmente. La j situation est, du reste, identique pour toutes les Admi nistrations charitables. InIos Hospices civils ont depuis 10 ans presque doublé le chiffre des secours. M. Mer ghelynck produit un tableau indiquant la progression ascendante des secours distribués a domicile par l'Ad ministration des Hospices pendant la période décennale 1870-81. L'honorable Conseiller termine son exposé en disant qu'il croit que l'intérêt des pauvres exige le maintien du subside de la ville et qu'ayant prêté le serment de défendre ces intérêts il ne faillira pas cette j tâche. M. le Président répond en quelques mots ce que vient d'exposer M. le Conseiller Merghelynck. Tout d'abord il tient constater qu'il n'est pas question de mauvaise administration et que, loin d'y avoir sous ce rapport des critiques formuler, il n'y a que des éloges décerner. Mais la question est de savoir s'il n'y aurait pas lieu d'apporter la gestion des affaires du Bureau de Bienfaisance des modifications telle que cette Ad ministration ne doive plus recourir la caisse commu nale et puisse se suffire elle-même. Le Bureau de Bienfaisance n'est pas sans ressources puisqu'il a un revenu de 43,000 fr., or il faut tâcher d'en arriver ce résultat qu'en temps ordinaire, ces ressources ordinaires soient suffisantes. D'autres villes se trouvent dans ce cas, et l'honorable Bourgmestre estime que l'on a gâté le Bureau de Bienfaisance par l'octroi des divers subsides qui lui ont été antérieure ment accordés et qui occasionnant pour la caisse com munale une lourde charge, jettent la perturbation dans les affaires de la ville. La suite de la discussion est remise une prochaine séance. Le compte des Hospices civils pour 1880 est ren- unyi nno prochaine eiance. M. l'Echevin Bossaert.au nom de la 2' commission présente le rapport sur le Budget 1882 des Fabriques d'Eglise. Il signale plusieurs irrégularités toujours les mêmps consistant en allocations de traitements et indemnités aux curés, vicaires et trésoriers, et conclut en exprimant l'avis qu'aussi longtemps que les Fabri ques ne viennent pour solliciter de subsides de la ville, 11 n'y a pas lieu d'éplucher leurs comptes et de disséquer leurs budgets. La 2* commission propose donc le renvoi pur et simple la Députation permanente. Adopté. Le compte pour 1881 du corps et de la musique des Pompiers est renvoyé l'examen de la 1' commis sion. Le Conseil donne un avis favorable, aux fins d'approbation par l'Autorité supérieure de diverses délibérations des Hospices relatives des ventes d'ar bres, ventes de maisons et radiations d'inscriptions hypothécaires. - Il arrête provisoirement le rôle pour la perception de la taxe communale sur les chiens en 1882 la somme globale de fr. 1390-50 repartie sur 21 chiens de chasse et 885 chiens ordinaires. Sur la proposition de M. le Président, le Conseil autorise le Collège faire l'acquisition de pupitres du nouveau modèle pour les classes supérieures de l'Ecole dirigée par M"* Vander Haeghen les pupitres actuelle ment en usage étant tous points défectueux et nui sibles la santé des enfants. La dépense résulter de cette acquisition s'élève fr. 330 environs, raison de fr. 22 par pupitre. Alignement rue de Lille. Pour régularisation de la procédure administrative, le Conseil rapporte sa décision en date du 12 Mai 1877 décrétant un nouvel alignement pour la rue de Lille, et décide qu'il y a lieu de maintenir l'alignement exis tant sauf les modifications arrêtées en sa délibération du 18 Juin 1881. Comité secret. Le Conseil nomme les demoiselles Letten, Célestine, et von Eliotd, Emilie, la première aux fonctions de sous-institutrice aux Ecoles communales, la seconde celles de sous-institutrice aux Ecoles gardiennes. La séance est levée 6 h. 45 m.

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 2