Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Chronique des arts. Bibliographie. Les Soirées Littéraires 00 remarquai' la présence de plusieurs sénateurs, de MM. frbaeghe de Nayer, gouverneur de la Flandre Orientale, rytaerl, gouverneur de la Flandre Occidentale d'un grand ambre de membres de conseils provinciaux, toute la députa- jn permanente du Hainaut et le conseil provincial presque 1 grand complet se trouvaient là. Ces messieurs étaient arri- s par train spécial. MM. Frère-Orban. ministre des affaires étrangères; Rolin- cquemyns, ministre de l'intérieur, ont assisté la funèbre remonte. La députation de la Chambre, escortée par un escadron de aciers, était conduite par M. Oescamps, président. Il était ompagnée de MM. Couvreur elLehardy de Beaulieu, vice- ésidenls; d'Aodrimont, Devigne, secrétaires; D'Elhoungne, Macar, T'Serslevens, Bouvier, Mineur, de Hemptinne, Itrand, Olin,Goblet d'Alviella, Lippens, Bergé, Paternosler, asher, Jansou, Demeur, Féron, Masquelier,Durieu, Lescarts, liteaux, Puissant, Vanderkindere, Willequet, Verhaeghe Nayer. Le conseil communal de Gand, conduit par les membres collège échevtnal, en uniforme, était au grand complet- Diversité était représentée ainsi que tous les corps constitués. Aucun membre de la droite n'assistait aux funérailles. Le deuil était conduit par les fils du défunt. M. Oswald de rchove, gouverneur du Hainaut; M. Rodolp de Kercbore, iseiller provincial, et par ses gendres, M. Lippens et M. le nte deReBesse,et son frère, M. le comte Ernest de Kerchove. Dans la chambre mortuaire, le cercueil disparaissait sous amoncellement de couronnes et de bouquets. Des discours ont été prononcés la maison mortuaire par Descamps, président de la Chambre, ait nom de la Cham- Colson, écbevin, au nom du conseil communal de Gand; Jhoungne, représentant, au nom de la députation gantoise; cimeliere, par M. Wagener, profrsseur l'université, au m de l'association libéiale. Les coins du poêle étaient tenus par MM. Drscamps, prési- jt de la Chambre; Rolin-Jacquemvns, ministre de l'iulé- Verhaeghe de Nayer, gouverneur de la Flandre entale; Colsoc, écbevin; de Hrmptinne, représentant de nd, et Delecourt, sénateur de Gand. Un corbillard attelé quatre chevaux suivant. La garde civique avait envoyé une députation d'officiers, les îles de Gand suivaient le cortège qui se terminait par un ilé interminable de sociétés. Les révetbères étaient voilés. Le cortège qui, sur son parcours, a trouvé groupée une le immense, s'est dirigé lentement aux sons de musiques èbres, vers le cimetière de la ville, route de Bruges, où t faite l'inhumation. )ivers discours ont été prononcés sur la tombe du comte Kerchove. Cercle Artistique et Littéraire. Séance du V Mars 1882, 8 heures du soir. Ordre du jour Communications diverses. Conférence par M. C.Vankemmel. Sujet Des- ée d'une fleur. i. Conférence par M. A.Bôhm. Sujet: l'Art Grec. Discussion sur un projet d'Exposition des aux-Arts et d'Art ancien. Société de la Concorde, (intra-muros), igramme des morceaux qui seront donnés le Jeudi Mars 8 heures du soir par la musique du Rég' de Lanciers, sous la direction de M. Coutelier. La fille du Tambour-Major, marche militaire, Coutelier. Festival, ouverture. Panne. Souvenir, mazurka, Sans-Soucis, polka, Z. Rotsap. Si j'étais Roi, fantaisie, Panne. Encore une valse, Painparé. 2 L'affaire Bernays. Plusieurs journaux annoncent que le juge d'instruction, Ketels, vient de lancer un mandai d'extradition charge Léon Peltzer, comme étant l'auteur présumé de l'assassinat M. Bernays. Cette nouvelle est exacte au fond, mais incorrecte dans les mes. Lr mandat lancé est un mandat d'arrêt et non un ndat d'extradition. Suivant la règle, l'extradition sera demandée une fois que mandat d'arrêt aura reçu son exécution Le mandat en question a été expédié San-Francisco et lifié loutes les puissances qui ont conclu des traités dVx- dilion avec la Belgique. [Gazette). Différmtsjournaux ont reproduit la lettre adressée au toroner delà ville de Bruxelles par Vaughan et trouvée, le bureau, dans le cabinet où le meurtre a été commis. Voici une lettre qui n'a encore été publiée par personne; c'est celle, datée de Bâle, que Vaughan a écrite au coro- ner de la ville d'Anvers. Bâle, janvier 16. 1882. Je suis frappé de terreur par l'avis que je trouve ce ma tin dans le journal demaudant des informations sur M. Ber nays ce qui me révèle l'épouvantable fait que, après avoir oublié chez moi une première lettre, la seconde que j'ai ex pédiée sur ma roule au coi oner de Bruxelles s'est fourvoyée et que le terrible accident qui a eu lieu chez moi, 159, rue de la Loi, le sept courant reste inconnu; ainsi, par une vraie fatalité, une nouvelle calamité s'ajoute la première. Désirant que cette lettre parte par le premier courrier, je ne puis dire plus et dois laisser ces lignes précipitées comme elles sont, espérant que, tout en se sentant ému et affligé pour le pauvre et respecté mort et sa malheureuse famille, un peu de compassion me sera accordée aussi inoi qui suis également profondément frappé. a Je suis, Monsieur, votre serviteur obéissant. (Signé) H. V. Au coroner de la ville d'Anvers. [Gazette). Il a été vendu la semaine passée la minque d'Oslende, 5,690 paniers de poisson provenant de 157 pèches. Le produit de la semaine se chiffre comme suit Poisson de proven. belge,fr. 53,070-30 française,9,470-30 aoglaise,8,195-60 To al fr. 70,536-30 Le 22 Février, vers 7 heures du soir, un incendie a réduit en cendres une maison au préjudice du nommé Philip pe Dewulf, ouvrier demeurant a Clercken. Le mobilier, usten siles de ménage, literies, effets d'habillement, etc. sont égale ment devenus la proie des flammes. Les causes sont acciden telles; pertes 1,200 francs! le tout assuré. Le village de Marbaix,petite commune de l'arrondissem' de Cbarleroi, vient de perdre sa centenaire, la dame veuve Romain, née Julie Devaux. Cette vénérable personne avait 102 ans accomplis, et jouissait encore pleinement de ses fa cultés intellectuelles. ^■W S S. Par suite de la fusion de la ligne de Lierre Turnhout avec le réseau de l'Etat, les tarifs en vi gueur sur cette ligne sont modifiés partir du 1er Mars. Paris Salon annuel. Ouverture 1' Mai. Dernier délai de réception, 25 Mars six heures du soir. La Haye. Dans le grand couloir du Panorama Mesdag exposition permanente d'oeuvres d'art. F"ais d'iller et retour par tarif 2 charge de la commission directrice, F. Mommen, rue de laCharité, 25, Bruxelles, expéditeur pour la Belgique. Saint-Quentin. Ouverture 20 Mai. Fermeture 2 Juillet. Dernier délai de réception lr Mai. Pour tous renseignements s'adresser au secrétaire de la mairie Saint-Quentin (France). Le conseil de fabrique de l'église catholique de Carlruhe a vendu un représentant de Jl. le baron Rothschild, Franc fort, pour une somme de 160,000 marcs (200,000 fr.), une coupe dont la valeur intrinsèque s'élève quelques milliers de francs. Celte coupe, unique dans son genre, est toute en or et garnir de pierreries et -d'un émail du plus riche travail. Sur le pied se trouve une croix en pierres fines et les armes de la maison de Melternich, et l'intérieur du pied, on lit l'inscription suivante: Adolphus Wolff Melternich, Ouanus spirensis, anno 1608. On a découvert àSorreute un portrait de Cléopâtre. L'œuvre est d'un artiste grec et provient de la villa que l'empereur Adrien possédait Tivoli. Une discussion entamée entre archéologues au sujet de cette trouvaille a abouti un certi ficat d'indiscutable authenticité. Cet objet d'art peut se voir actuellement au musée de Napies. Due nouvelle salle vient d'être oiiveite au Musée des anti ques au Louvre.Dans celle salle, qui réunit le pavillon Deuon la salle des printres français, ou vient d'exposer les statues des sénateurs romains qni se trouvaient aux Tuileries et les moulages des fameux creux enfermés depuis soixante ans dans les caisses remises dans les souterrains du Louvre. Ces creux qui ont été enfin sauvés d'une destruction inévitable par l'in telligente mesure due l'initiative de M. Antonin Proust comprennent, non seulement ceux des statues actuellement au Louvre, mais encore ceux des groupes et statues amenés en France après les conquêtes de Bonaparte et qui ont été repris après Waterloo par les armées alliées et restituées aux nations qui en étaient légitimes propriétaires. M. Spilzer, le célèbre amateur autrichien dont la collection txposée dans sou hôtel de l'avenue Villejust, Paris, est la plus importante peut-être du monde entier sous le rapport du travail artistique du fer, vient d'acheter trente mille francs un heurtoir, style ogival du XV" siècle. Celte pièce d'importance capitale représente nne vierge encadrée d'un dais aux riches détails architecturaux, forgée et ciselée avec une patience et un technique qui en fait une véritable pièce de maîtrise. Ce remarquable objet et d'origine flamande et de l'école anver- soise. C'est M.Gustave Doré qui fera la statue d'Alexandre Dumas, destiné la place Malesherbes. Comme les Gladiateurs de Gerôme le modèle sera fondu cire perdue. C'est la première fois que Gustave Doré aborde le statuaire. L'institut des sciences et lettres de Milan a ouvert un con cours (prix 5,000 fr.), pour une biographie de Léonard de Vinci. Le délai est de quatre ans, les mémoires pourront être écrits en latio, en français, en allemand ou en anglais. On ne dit pas si le livre pourra être écrit en italien Paul Devigne travaille en ce moment une œuvre destinée perpétuer la mémoire du peintre De Winne. La première livraison de la 5me année du Bulletin du Ministère de l'Instruction publique (8 francs par an) vient de paraître l'imprimerie E. Guyot. Cette livraison contient, outre les lois et les arrêtés, les documents parlementaires relatifs l'emploi du flamand dans les établissements d'enseignement moyen. Nous remar quons ensuite, dans la partie non officielle, une suite de décrets, arrêtés et circulaires du Ministre de l'Instruction publique de France, un article fort intéressant sur l'enseignement primaire en Angleterredes pièces importantes sur les écoles d'Italie et une foule de renseignements sur l'instruction aux Pays-Bas, en Allemagne, Russie, Autriche, Hongrie, Roumanie, etc. La bibliographie des publications périodiques et autres, parues pendant le mois écoulé, termine cette livraison d'un intérêt particulier. Parmi les journaux illustrés s'adressant la famille, il est rare d'en trouver justifiant leur titre et sachant plaire la fois l'esprit et la bourse du lecteui Aussi est-ce avec la conviction d'être utiles tous ceux qui aiment lire que nous leur recommandons particulièrement JOURNAL DE LA FAMILLE Publication illustrée paraissant tous les Dimanches AVEC NOMBREUSES PRIMES. Les soins scrupuleux apportés la rédaction, le talent et les Doms bien connus des collaborateurs, le choix, la variété des sujets et des illustrations ont assuré un succès légitime cette intéressante publication qui De ressemble aucune autre et laquelle ont déjà été décernées deux médailles d'honneur. Son prix exceptionneldont on est d'ailleurs largement rémunéré par la valeur des primes variées, permet tout le monde d'eu faire l'essai en s'abonnant pour un an par l'envoi d'un mandat postal de CINQ FRANCS (Union postale 7 f*. 50, autres pays 8 francs) M. A. CLAVEL, éditeur, 3%. rue de Paradis, Paris. Ou peut se procurer au même prix que l'abonnement les deux années parues que l'on reçoit brochées, avec couverture, titres et tables formaut d'intéressants volumes de bibliothèque. BIBLIOTHEQUE GILOV. Pierre Geiregat est un des auteurs flamands les plus féconds. Il est peu connu dans les provinces wallonnes, mais la collection Gilon vient d'entreprendre la tâche d'y vulgariser son nom et ses oeuvres. La collection verviétoise commence par donner quel ques-unes des charmantes nouvelles de ce littérateur populaire: Petite-Bouche-Rose. Le Jour des Inno cents et L'Argent Volé, qui charmeront tous les lec teurs. Si l'on commence traduire en français ce fécond écrivain flamand, on trouvera matière de nombreux volumes d'une valeur réelle, car M. Geiregat, le savant rédacteur en chef de la Gazette van Gent, est passé maître dans l'art de bien imaginer et de bien dire. C'est un véritable bijou que M. Gilon nous envoie aujourd'hui sous la forme du 80e volume de sa collec tion. Ce numéro renferme une toute petite nouvelle, qui est un chef-d'œuvre Le Taupin croisé et la Comtesse d'Artois du pauvre Eugène Gens, dont nous avons annoncé la mort il y a quelques mois. Cette charmante nouvelle, finement ciselée, est tout simple ment admirable et il est impossible de la lire sans dési rer posséder toutes les œuvres de ce bon littérateur qui avait nom Eugène Gens, et que M. Charles Potvin nous fait si bien connaître dans la lettre-préface qui est en tête de l'ouvrage.

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 3