CONCOURS POUR LA RACE BOVINE. Le cirque Soulié. Programme du Concours. M. Aloïse Boudry exposera publiquement les tableaux Communiqué) ASSOCIATION AGRICOLE Chronique des arts. et dessins suivants 1. L'amateur d'antiquités. 2. Marchande de pois son. 3. Une cuisinière. 4. La lecture. 5. Buveur. fi. Souvenir de Bonaparte. 7. Un mendiant. 8. Hitierari. 9. Une veille femme. 10. Conva lescence. 11. Une cartomancienne.12. Une àme sauver. 13. Cour de l'Hôtel de Gand Ypres. 14. Vue d'Ypres. 15. Vue d'Yprès. lfi. Bon appétit, (étude). 17. Nature morte, copie d'après Volfon. 18. Copie d'après Rembrandt. 19. Copie d'après Ribera. 20. Portrait de Mme B.... 21. Portrait de M. H.... 22 Huîtres, (nature morte). 23. Portrait de M. H.... (dessin). Au moment où 11. Sonné «irut de qmllrr Lyon eu y lais sant de si bous souvenirs, uous croyons intéressant de repro duire ci-dessous l'article suivant qui fut publié, il y a quelque temps, par uu jourual français qui se publie l'okohauia, l'Echo du Japon M. Soulié et le cirque qu'il dirige sont arrivés Yokohama Lundi dernier par le paquebot des Message ries Maritimes Godavéry, revenant de faire une tour née Canton et dans le sud de la Chine, où ils ont émerveillé les populations qu'ils ont visitées. M. Soulié, comme chacun le sait, est le voyageur intrépide qui n'a pas craint de faire le voyage par terre de Constantino- ple Shanghaï au travers de mille périls. La relation suivante est empruntée au Nouvelliste de Sanghaï, du 19 Décembre 1870 L'ambition de M. Soulié, l'intelligent et aveutureux direc teur de la troupe équestre qui fait, depuis six semaines, les délices de la population de Shanghaï, en quiilant la capitale de l'empirr ottumau était de venir établir son cirque en per manence en Asie; cette ambition, il l'a parfaitement atteint, mais non sans avoir ép'ouvé des vicissitudes et des avenlurrs qui pourraient faire le thème d'un ouvrage excessivemrnt étendu. flous crovons pouvoir affirmer que cette troupe est la pre mière au môndr qui ait eu l'audace d'entreprendre un voyage de 6,000 lieues par terre travers la Walachie, la Molda vie, la Russie, la Sibérie, la Mongolie et finalement la Chine! Quel est le mortel qui se soit jamais mis la téle d'une com pagnie de ce genre et qui ait osé affronter les périls des rochers du terrible désert de Gobi, cette ancienne mer main tenant desséchée A n'en pas douter, ce voyage fera époque dans les annales du monde artistique. A son départ de Constantioople, il y a cinq ans, la com pagnie Soulié se composait de 70 personues, hommes et f mmes, et en outre un haras de 80 chevaux, un matériel immrnse requis pour une telle entreprise. Après avoir émer veillé les populations moldaves, russes, sibérienoes, géor giennes, etc., qui n'avaient jamais assisté pareille fête, la troupe équestre réussit enfin atteindre kiachta, l'extrême froutière delà Mongolie, en 1869 là seulement commencè rent les désastres devant lesquels tout autre homme que M. Soulié aurait reculé et rebroussé chemin. Un Mongol entre prend de transporter en 40 jours toute la compagnie, le matériel et les provisions, sur 164 chameaux. La caravane se met en route pour kalkan; les souffrances et le fioid qu'elle eut endurer dépassrol les bornes de l'imagination qu'il suffise de dire qu'un des palefreniers fut littéralement gelé et que son corps put être conservé pendant une semaine, jusqu'à I arrivée de la troupe Oulga, où M. Souiié se décida passer le reslr de l'hiver; cet effet, la tente fut érigée et tous les préparatifs pour donner les représentations presque terminés, lorsqu'une armée de 100,000 Tartares, mise en déroute par les troupes victorieuses de la Sibérie et de la Tuiqme d'Asie, fut annoncée comme se portant sur Oulga. A l'arrivée de ces ■ouvrîtes, les habitants se sauvent dans les montagnes avoisi- nantes. Que faire M. Soulié se place ainsi que sa compagnie et tout sou établissement sons la protection du cousul de Russie. Huit longs mois furent passés ainsi La fortune que le directeur avait réussi amasser depuis son départ d'Europe diminua sensiblrment. Ou ne s'en élonoe pas, lorsqu'on pense que 1rs frais quotidiens étaient de 800 fr. Pour comble de malheur, la nouvrlle des horribles mas sacres de Tientsin arrive c'est alors que la majorité de la compagnie, parmi laquelle se trouvaient tous les musiciens, refuse de procéder Pékin et se décide rebrousser chemin. ■Ile Clémentine Soulié, cette Perle de VOrient, ainsi que la nomment les journaux de Saiot-Pélersbou>g, est tellement effrayée en apprenant les outrages auxquels les monstres de Ti'rOtsin soumettent les frmmes, qu'elle eu perd la raison, et jusqu'à ce jour, nous sommes désolés de le dire, elle ne l'a pas recouvrée. N'importe, M. Soulié a résolu de continuer l'itinéraire qu'il s'est tracé, et la route de kalkan se trouvant libre, il plie bagage et continue son chrmic avec le restant de aoo élabliss< ment. A kalkan, le haut fonctionnaire chinois refuse de les laisser entrer dans la ville sans un permis des autorités de Pékin voilà donc M. Soulié obligé de camper la belle étoile pas dans l'acceptation du mol, cependant car, prodant 1rs cinq semaines suivantes, il tut éprouver les rigueurs d'une saison pluvieuse et glaciale. La lente, les cos tumes, furent réduits en pourriture, et impossible de s'en procurer de nouveaux! Eufio. notre chargé d'affaires la légation de France Pékin, auquel M. Sotilié avait eovoyé un courrier, envoie un mandarin et un interprète qui l'aidèrent atteindre Tientsin. De Tientsin la compagnie Soulié est arrivée par vapeur dans notre ville, où, nous sommis heureux de dire que grâce aux constants efforts que la direction et le personnel s'efforcent faire pour varier les plaisirs des habitants, M. Soulié a été même de se relever et nous avons lieu de croire qu'il n'a qu'à se féliciter de la réception qui a été faite au cirque impérial de Constantinople. Inutile d'entrer dans de plus grands détails, tout le monde a été même d'admirer la pureté des poses de Mme Gautier, les exercices de haute-école de Mme Camargo, la gymnastique de Camargo et kiriopoli qui saveut donner aux tours les plus surprenants une souplesse et une aisance qui en font dispa raître le danger kinelato dont les lazzis mettent l'audidoire en convulsions mais celui qui s'est réellemeot multiplié en faisant admirer tour tour son adresse, sa force, sa grâce et son intrépidité, c'est sans contredit Gautier dont l'aplomb et le sangfroid imperturbables sont digues des premiers artistes des cirques de Paris et de Londres. Quant la partie équestre nous avoDs retrouvé des spécimens des races les plus oppo sées, depuis le beau coursier d'Arabie jusqu'au petit cheval corse, et ces nobles animaux bien qu'à peine arrivés d'un pénible voyage, semblent avoir la conscience de cette victoire complète et durable qu'à obtenu le directeur sur leur instinct, d'un art qui a pour ainsi dire créé une intelligence obéissante en faisaot cuncourrir toutes leurs facultés l'exécution de la volonté de l'homme. Comme appréciation du support général qui lui a été ac cordé Sanghaï, M. Soulié va donner Jeudi prochain une représentation au bénéfice des blessés français et allemands, après laquelle il a l'intention de s'embarquer pour Hongkong, Canton, Macao, Manille et le Japon, et de là retourner en Europe, en prenant la route des Indes. Nous formons des vœux sincères pour la réalisation des espérances que forme la compagnie, et nous pouvons prédire un succès égal l'intelli gence, au bon choix et l'activité de la direction. - M- Il vient d'être publié un 1er supplément au ta rif Belge Néerlandais du 1er Novembre 1881 (le supplément comprend notamment diverses additions et modifications aux conditions régl-men- laires la classification des marchandises aux ta bleaux des distances et des directions de transport. Attentat contre la Reine d'Angleterre. Une dépêche de Windsor annouce qu'au moment où la Reine, venant de Londres, montait dans son caresse pour se rendre au châlrau, un individu, très pauvrement vêtu, a tiré un coup de pistolet sur Sa Majesté, qui fort heureusement n'a été atteinte. L'auteur de l'attentat a été arrêté. Il y a peu a y ajouter. L'assassin était parmi les nombreux spectateurs qui étaient réunis la gare pour accueillir la Reine il a tiré un coup de pistolet sur la voiture dans laquelle la Reine montait. L'assassin s'appelle Roderick Mac Lean. - ig g a DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. Ce Concours aura lieu Ypres. Marché-aux-Bêtes, le MERCREDI (Jour des Chats) 8 MARS 1882, onze heures très-précises du matin. Grand Concours ponr le Bélail Reproducteur. 1' Concours. Au plus beau lot de vaches pleines ou ayant vêlé depuis une année au plus. Les lots devront être composés de trois vaches au moins, élevées dans l'arrondissement administratif et appartenant l'exposant depuis six mois moins. lr prix Une médaillade vermeil et une prime de 200 fr. 2* prix Une médaille d'argent et une prime de 125 fr. 3' prix Une médaille d'argent et une prime de 75 fr. 4e prix Une médaille de bronze et une prime de 50 Ir. 5' prix Une médaille de bronze et une prime de 25 fr. En outre, si les vaches viennent d'une commune distante de plus de cinq kilomètres du chef-lieu, les primes seront augmentées de fr. 1-00, pour chaque kilomètre qui dépasse les cinq. Cette indemnité pourra être accordée, même aux lots qui n'auront pas été primés, mais qui auront été jugés dignes d'un accessit. La distance sera calculée de commune commune, d'après le Dictionnaire des distances légaleset sans tenir compte de la situation particulière de chaque exploitation. Tous les animaux peuvent prendre part ce con cours, même ceux qui ont déjà été primés dans le même concours, mais le même lot ne pourra obtenir une prime inférieure celle qu'il a déjà obtenue. 2* Concours. Vaches pleines ou ayant vêlé depuis une année au plusélevées dans l'arrondissement administratif et appartenant l'exposant depuis six mois au moins. lr prix Une médaille d'argent et une prime de 80 fr. 2e prix Une médaille d'argent et une prime de 60 fr. 3* prix: Une médaille de bronze et une prime de 40 fr. 4" prix: Une médaille de bronze et une prime de 25 fr. Les vaches qui ont pris part au premier concours, ne peuvent pas prendre part celui-ci. 3° Concours. Génisses pleines comptant plus de deux dents, élevées dans l'arrondissement admi nistratif el appartenant Cexposant depuis six mois au moins. lr prix: Une médaille d'argent et une prime de 75 fr. 2' prix Une médaille d'argent et une prime de 50 fr. 3* prix: Une médaille de bronze et une prime de 30 fr. 4e Concours. Génisses pleines n'ayant pas plus de deux dents, élevées dans l'arrondissement admi nistratif et appartenant l'exposant depuis six mois au moins. lr prix Une médaille d'argent et une prime de 60 fr. 2e prix Une médaille d'argent et une prime de 40 fr. 3e prix Une médaille de bronze et une prime de 30 fr. 4' prix Une médaille de bronze et une prime de 20 fr. Peuvent aussi prendre part ces concours, les animaux élevés depuis six mois au moins chez des membres de l'Association, habitant les communes de Noordschote et de Reninghe. Les primes sont acquises aux éleveurs. Les animaux qui ont été déjà primés dans le 2e, 3e ou Iconcours ne peuvent plus obtenir ni un prix infé rieur, ni le même prix dans le même concours. Lorsqu'un prix sera partagé, le prix suivant ne sera pas uecerné, mais les sommes affectées aux deux prix seront réunies et chacun des deux vainqueurs en rece vra la moitié. Les concurrents sont tenus de justilier qu'ils ont pos sédé les animaux pendant le temps requis, au moyen d'un certificat délivré par l'administrstiou communale de leur domicile. Ceux qui seront convaincus d'avoir fait de fausses déclarations ou employé d'autres manœuvres fraudu leuses pour toucher une prime qui ne leur était point due, aux termes du présent programme, ne seront pas admis prendre part aux concours ultérieurs donnés par l'Association et leur nom sera publié par la voie du Bulletin de la société. Les primes devront être réclamés dans le mois, partir du jour, où les animaux auront vêlé. Elles seront payées, alors même que les veaux sont morts-nés ou arrivent avant terme. Celles qui n'auront pas été réclamées endéans le mois, resteront acquises la caisse des ouvriers déco rés ou médaillés. Un dîner sera préparé pour les membres de l'Asso ciation, une heure précise, CHôtel de l'Epée Royale les sociétaires qui voudront y prendre part, sont priés de se faire inscrire le jour même, avant midi. Ainsi fait et arrêté en assemblée générale du 21 Janvier 1882. Le Président Le Secrétaire, HENRI CARTON. P1ETERS. Le peintre de Biefre, qui vient de mourir, a légué lajtlus grande partie de sa fortune aux Hospices de Bruxelles. Ses tableaux, ses antiquités, ses objet* d'art, y compris un vase en vermeil qui lui offrit jadis la ville de Bruxelles, ont été donnés aux Musées de I Etat et de la Porte de Hal. Il laisse une somme de fr. 10,000 la Caisse des Artistes et affece fr 20,000 la construction d'un monument artistique sa mémoire. Cinq mille francs sur celte somme seront remis l'architecte Cel, chargé de la construction de ce monument. Le sculpteur Van der Stoppen ouvrira le lr Mars un atelier libre de sculpture. On s'inscrit rue de la Charité, 23, Bruxelles. Le violoniste Jeno Hubay vient d'être nommé, professeur au Conservatoire de Bruxelles. La Société de Musique d'Anveis, a mis son programme u

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 2