Un meà culpa. Nouvelles locales. >1 Répartition du contingent de la levée de 1882, entre les cantons de milice de larrondisse ment d Y près ASSOCIATION AGRICOLE Messieurs, Nous avons l'honneur de vous inviter as sister quatre conférences qui seront données en langue flamande, par M. Burvenich, pro fesseur Gand, sur la culture maraichère. Ces conférences seront données l'Hôtel- de-Ville d'Ypres, les Samedis 25 Mars, 8 et 22 Avril et 6 Mai, chaque fois deux heures et demie de relevée. Messieurs les amateurs, jardiniers et ma raîchers qui ne font pas partie de l'Associa tion, obtiendront des cartes de fréquentation gratuite, s'ils en témoignent le désir. Agréez, Messieurs, l'assurance de notre considération distinguée. Le Président Les Secrétaires, De dey\e. des chiffres qui prouvent que la proportion du contingent la population a diminué plutôt qu'aug menté depuis 1830. F.o 183/5 le contingent était de 1 homme sur 3-12 habitants. 1839 1 360 1840 1 405 1850 1 438 I8f>0 1 467 18(58 i 490 1869 1 413 1875 t 443 1880 1 461 1881 1 446 D'après les calculs les plus rigoureux, le con tingent sera F.n 1882 de 1 homme sur 441 habitants. 1883 1 433 1884 1 431 1885 1 430 L'année 1883 sera celle où les charges militaires seront les plus onéreuses et pourtant ces charges seront inférieures encore celles de 1871 et 1872, c'est-à-dire au temps de la domination clé ricale. Les allocations budgétaires consacrées l'armé.; comparées aux dépenses affectuées pour les autres services publics ont aussi suivi une proportion dé croissante. Jusqu'en 1839. a dit M. Gratry, la moitié peu près des ressources publiques a été attribuée aux dépenses militaires A partir de 1840, après le règlement des questions qui nous ol»lig«*ai»»nt tenir constamment l'armée sur pied de guerre, la proportion descend considérablement, et. part quelques années, où. par suite de guerres euro péennes, nous avons dù prendre des précautions militaires, le rapport a toujours été en décroissant. Il est de 30 p. c. en 1840; 23 p. c. en 1830; également 23 p. c. en 1860; 21 p. c. en 1869, avant la guerre franco-allemande 19 p. c. en 1873; 17 p. c. en 1876; 16 p. c. en 1880, et pour tannée en cours il ri est que de 15 p. c. Ainsi, en 40 ans. le rapport entre le budget de la guerre et la fortune publique a diminué de moitié. Quand la somme contributive afférente chaque habitant, elle est restée peu près la même depuis 1836; elle est comprise entre 7 fr. et 8 francs, et l'augmentation résultant du contingent effectif ne fera pas varier celte somme, car il ne faudrait, pour la couvrir, qu'un accroissement annuel de 20.000 âmes dans la population, c'est-à- dire le tiers peu près de l'accroissement moyen constaté par les années antérieures. Je ferai remarquer en passant que la quotité contributive par habitant, dans les chiffres des dépenses militaires ordinaires, est de 11 fr. 12 c. pour l'Allemagne, de 20 francs pour la France, et de 17 fr. 23 pour les Pays-Bas. Les dépenses militaires sont donc relativement moindres aujourd'hui que sous le ministère Matou. qui avait promis pourtant de les réduire nous avons, au contraire, prouvé plus qu'une fois que le budget des cultes a suivi une proportion absolument opposée. Et pourtant la presse cléricale ne crie pas au Elle n'a garde si seulement on voulait la croire, ce budget là absorberait bientôt tous les autres. Alors ce serait le retour de l'âge d'or... pour les écrivains bien pensants. La dette publique belge s'élève pour l'exercice 1882 87.802.897 fr. 47. En 1872, dit le rapport de M. Demeur, le bud get n'atteignait pas 49 1/2 millions de francs. Si l'on écarte les intérêts des fonds déposés titre de cautionnements et de consignations, dont la contre valeur figure au budget des voies et moyens, l'accroissement total, en dix ans. s'élève plus de 37 12 millions de francs, ce qui représente un capital d'environ un milliard de francs. Cet accroissement a pour cause principale l'ex tension du réseau des chemins de fer appartenant l'Etat en effet, au 31 Décembre 1880, les lignes construites ou rachetées par l'Etal et qu'il exploite présentaient un développement de 2,468 kilomètres, tandis qu'au 51 Décembre 1870, elles ne présentaient qu'un développement de 385 kilo mètres. Le prix des lignes rachetées pendant cette période représente lui seul un capital d'environ 450 mil lions de francs. Pour les lignes construites par l'Etal, pour les travaux de réfection des diverses lignes et pour les i acquisitions de nouveau matériel, il-a été ouvert, dans la dernière période décennale, du lr Janvier 1871 au lr Janvier 1881des crédits s'élevanl plus de 400 millions de francs, sur lesquels plus de 300 millions ont été employés, de telle sorte que le capital emprunté par l'Etat pendant celte période, sous des formes diverses, pour l'accrois sement de ses chemins de fer, dépasse la somme de 750 millions de francs. En dehors des chemins de fer, les principales causes d'augmentation de la dette publique, dans celte période décennale, sont les travaux du canal deTerneuzen, ceux du port d'Anvers, la construc tion de casernes et de maisons d'école, le Palais de justice de Bruxelles, etc. On ne lit pas assez le Catéchismec'est un livre édifiant, qui ne manque ni de gaieté ni d'attraits, et l'on y découvre chaque fois des beautés nou velles. Egaré par de mauvaises lectures, j'avais toujours cru jusqu'ici que la religion catholique manque de logique et que le bon sens est la meil leur arme pour la combattre. Je me trompais 11 y a de la magnanimité savoir reconnaître ses torts; je reconnais les miens, on n'a pas si souvent l'occasion de se montrer magnanime. La logique, mais il en est pétri, ce catéchisme que l'on se plaît dénigrer, et il enfonce, sous ce rapport, tous les traités du monde. Le Courrier de Bruxelles iip me démentira pas. Et il ne s'agit pas ici de cette logique subtile et toute relative qui a fait trouver que deux Turcs étaient plus forts qu'un Turc, mais de la logique absolue, dédaignant la discussion, d'ailleurs inutile, comme un prince d'Asie méprise ses esclaves. Et je prouve. Voici la quatrième leçon trouvez-moi. dans la philosophie positive, quelque chose de plus positif que les réponses suivantes D. Que confessons-nous par ces paroles du symbole des apôtresJe crois en Dieu? H. Par ces paroles nous confessons qu'il y a un Dieu. D. Pourquoi nommez-vous Dieu le créateur du ciel et de la terre R. Parce que Dieu a créé le ciel et la terre. D. Pourquoi Dieu est-il nommé le maître du ciel et de la terre R. Parce que le ciel et la terre lui appartiennent. D. Pourquoi appelez-vous Dieu le suprême modérateur du ciel et de la terre R. Parce que Dieu dirige et gouverne le ciel et la terre par sa volonté suprême. D. Pourquoi dites-vous que Dieu est la source de notre salut R. Parce que c'est de Dieu que nous vient notre salut éternel. D. Pourquoi Dieu est-il appelé notre souve rain bien R. Parce que Dieu est le plus grand bien que nous puissions posséder ou espérer. Et plus loin, cette autre question qui ne manque pas d'ironie et constitue un manque évident de respect D. Le sacrifice de la Loi nouvelle surpasse- t-il en excellence ceux de la Loi ancienne R. Oui, autant que Jésus-Christ surpasse en excellence les animaux qu'on offrait alors en sa crifice. La comparaison st irrévérencieuse peut-être, mais la vraie logique u de ces exigences impérieu ses devant lesquelles on baisse la tête Malines. On se pénètre là des principes sereins dont M. de la Palisse fut jadis la personnification et qui lui vaudront un jour sans doute le titre de Père de l'Eglise. Max. de la Chronique. Cercle Artistique et littéraire. Séance du 22 Mars 1882, 8 heures du soir. Ordre du jour: 1* Communication diverses. 2° Projet d'expositions des œuvres des membres de plastique, pendant les fêtes communales 1882. 3° Discussion sur un projet d'exposition des Beaux- arts et d'art ancien pour l'année 1883. (500' an niversaire du Siège d'Ypres). 4° Conférence par M A. Van Eeckhout, sujet Les Fêtes de 1880. Société de la Concorde, (intra-muros). Programme des morceaux qui seront donnés le Jeudi 23 Mars 1882, 8 heures du soir, par la musique du Corps des Sapeurs-Pompiers sous la direction de M. J. Wittebroodt. 1. Marche Patriotique, 2. Stradella, ouverture, 3. Don Sébastien, fantaisie, 4. Lili, polka, 5. Flandre, grande marche, 6. Train d'enfer, galop, Labory. Flotow. Snel. Hervé.* Steenebrugen. Lamoureux. numéro DU CANTON. chef-lieu DE CANTON. 43" 44' 45" 46" 47" 48" 49" 50" 51" Ypres. Poperioghe. Proveo. Elverdinghe. Langemarck. Gheiuvelt. Niu»c-Eglise. Warnêton. Wervicq. CONTINGENT. 29 31 23 23 33 33 24 34 58 DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. Yprrs, le 20 Mars 1882 A MM. les membres de VAssociation Agricole. Henri CARTON». PlETERM. Programme des Conférences. 1" Conférence. Observations générales sur la culture maraichère. De la graine et de l'ensemence ment. De la culture de l'artichaud et du fraisier. 2' Conférence. De la culture des asperges tant pour la consommation privée que pour l'exportation. Desjégumes fruit sec, pois et haricots. 3° Conférence. De la culture en grand pour l'exportation des différentes espèces de choux et no tamment du choux brocoli. 4" Conférence. Moyen de produire la chicorée, dite Witloof de Bruxelles. Quelques mots sur la cul ture du melon. Il sera distribué aux auditeurs des graines de chi corée, dite Witloof et de différentes sortes de brocolis.

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 2