flo 756. Dimanche, 2 Avril 1882 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL i) VPitËS ET DE L'ARRONDISSEMENT. Chronique électorale. 42e annee. paraissant le jeudi et le dimanche. bulletin politique. LE PROGRES VIRES ACetJIRIT EliNDU. Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont^ reçues par l'Agence Haras (Publicité). 89, Marehé-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants Pour la France l'Agence llavas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse: chez Kudolf Alosse (Aunoncen-Expedition) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Slutlgard, Vieillie et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Geo Street et C°, 30, Cornbill, E C et 5, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghillc et C0' 38, Park Row-New-York. ABONNEMENT PAU AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres. Ir. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixnude, 39. INSERTIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: ia lignefr. 0-23. CHEMIN DE FER. (I' Janvier). HEURES DE DÉPART D'YPRES A Poperinghe-Hazebrouck. 6-20. 12-07- 6-28. Peperingbe. 6-20. 9-09. 10-00. 12-07. 5-00. 5-55. 6-28. 8-45. 9-50. Courlrai. 5-30. - 9-56. 11-16. 2-41. 5-25. Roulers. 7-45 12-20. 6-30. Langhemarck-Ostende. 7-25. 12-22. 5-52. 6-28. Houtbrm. 5-50. 11-16. Comines-Armentières. 5-30. 11-16. 2-53. Le compromis entre les conservateurs et les ultramoutains de la Chambre prusienne s'est maintenu jusqu'au bout;Joules lès propositions du parti clérical, catholique et prolestant, au sujet des pouvoirs discrétionnaires du gouvernement en matière de Cullurkampf ont été votées une majorité considérable, laquelle sont aussi venues s'ajouter les voix des députés progressistes. La séance a duré six heures et le compte rendu télé graphique qu'on en a transmis la Gazette de Cologne occupe deux pages de ce grand journal. Il reste savoir maintenant si la Chambre des seigneurs approuvera le projet tel qu'il est sorti des délibérations de la seconde Chambre. En ce qui concerne la rentrée des évêques. on croit savoir que l'archevêque destitué deCoJogne. M. Melchers, a adressé sa démission au Pape et a même décliné sa nomination au cardinalat. En France, il n'y a eu la Chambre qu'un débat sur une demande de crédit. Il s'agissait de voter des fonds devant servir rappeler sous les drapeaux les soldats envoyés en congé, par application du système de service de quarante mois, inauguré par le général Farre, et abandonné par son successeur. Les crédits ont été votés par 391 voix contre 3. Le Sénat s'est, par continuation, occupé du traité de commerce avec l'Italie. Il a entendu M. Buffet qui, dans un très long discours, a combattu le système des traités et a conclu tout au moins la composition d'un tarif minimum général, le ministre du commerce, M.Tirard, qui a défendu le traité, et enfin M. Pouyer-Quertier, le sénateur protectionniste de la Seine-Inférieure. Le débat a été ajourné. Le ministère anglais peut marquer d'une pierre blanche la dernière journée ou plutôt la dernière nuit parlementaire. Le vote émis par la Chambre des communes propos de l'amendement Marriott, qui condamnait le principe de la clôture des dis cussions parlementaires, lui a donné une majorité de 39 voix. Cet amendement a été repoussé par 318 voix contre 279. Ce résultat a été obtenu en dépit des efforts des conservateurs et des parnellis- tes et l'on aura été même surpris Londres de l'écart des voix, considérable dans les conditions que ce débat avait révélées. Les radicaux hostiles la clôture ont dû soutenir le ministère, ainsi que les députés libéraux de l'île-sœur, qui obéissent aux inspirations de M. O'Donoghue. On peut donc dire que le ministère obtieqdra la clôture, mais il est vraisemblable que ses propositions primitives seront amendées dans le sens d'une plus.large liberté de la tribune. Le Golos du 28 Mars publie une lettre d'Odes sa, qui annonce que la première colonne de volon taires allant au secours de leurs frères slaves en Bosnie, et principalement composée d'Herzégovi- niens, doit partir d'Odessa le lr Avril, sous la con duite du colonel Ivanovic et du commandant Aldief. Ces volontaires ont reçu les fonds néces saires aux dépenses de leur voyage. Les membres du comité slavophile d'Odessa font des efforts inouïs pour recueillir des souscriptions en faveur des Bosniaques et des Herzégoviens qui ont quitté leurs foyers. On connaît l'activité que !e Sultan déploie et le zèle jaloux avec lequel il s'occupe des moindres détails de l'administration impériale il en résulte que l'influence de la Porte, c'est-à-dire des mini stres, tend s'effacer de jour en jour, et que ia direction de toutes les affaires se centralise au palais. Le Sultan veut, paraît-il, faire un nouveau pas dans cette voie il songe créer une charge analogue celle de grand chancelier en Allemagne; le titulaire serait installé Yldiz-Kiosk, sous le contrôle direct du Sultan, avec des attributions plus étendues que celles des grands-vizirs actuels. Le candidat désigné par le libéralisme tournai- sien pour recueillir le mandat parlementaire de M. Allard est M. Ed. Simon, bourgmestre de Péruwelz. M. Simon n'est pas seulement un homme de mérite cl franchement libéral, c'est aussi un gentleman dont la courtoisie et l'aménité com mandent la sympathie. Un détail noter la ville de Péruwelz, qu'ad ministre M. Simon, ne compte, en tout et pour tout, que deux électeurs catholiques!!! Le libéralisme est, nous dit-on, assez sérieuse ment menacé Atb, où la candidature de M. le comte d'Oullrcmonl semble devoir se produire avec quelques chances de succès. Depuis deux ou trois ans déjà M. d'Oultremont prépare cette candidature en donnant des parties de chasse spécialesauxquelles il invile tous les fermiers chasseurs de son arrondissement. Or, on sait quelle influence terrible ont les questions de chasse en matière politique. Avec une invitation une traque, on a souvent raison des convictions les plus robustes. Chronique La candidature de M. Léon Defuisseaux aux élections législatives de Juin est aujourd'hui chose décidée, dit l'Organe de Mons. Nous avons, il y a quelque temps, fait mention d'une pétition adressée au gouvernement et aux membres de la législature par un grand nombre d'industriels, de commerçants et de fabricants de la Flandre Occidentale, demandant la construction d'un chemin de fer qui serait le prolongement de la voie ferrée de Nieuport. Celle ligne mettrait en communication directe la riche coutrée du Veurne- Ambacht avec Ypres et, partant, avec le reste du réseau de notre chemin de fer ainsi qu'avec les parties les plus industrielles du nord de la France. Nous n'avons plus faire ressortir toute l'utilité de la ligne réclamée par les pétitionnaires et qui relierait entr'elles, indépendamment des autres localités desservies, les villes de Furnes, Dixmude, Nieuport et Ypres. On nous apprend que le comité des travaux publics vient d'adresser l'autorité compétente un rapport, concluant ne pas donner suite la demande des pétitionnaires sous prétexte que les localités intermédiaires desservir n'offrent pas assez de ressources pour établir une ligne de che min de fer. Il nous semble cependant que le Veurne- Ambacht et les villes que nous venons de citer sont assez importants pour qu'un accueil favorable soit fait la réclamation des parties intéressées. Les motifs que les pétitionnaires font valoir sont des plus fondés et méritent d'être pris en sérieuse considération. Aussi avons-nous lieu de croire que la décision, qu'on vient de nous communiquer, n'est pas définitive et qu'un nouvel examen de la question aboutira une solution favorable aux intérêts de toute nature qui sont ici en cause et qui ont pour objet direct la prospérité et le développe ment industriel et commercial d une partie considé rable de la Flandre Occidentale. (Flandre libérale). D'après un bruit très répandu et qui parait émaner d'une source autorisée, M. Olin, représen tant de Nivelles, serait appelé prochainement au ministère des travaux publics eu remplacement de M. Sainctelelte, qui, pour des raisons de santé, donnerait sa démission. Le Sénat a volé Mercredi le budget de la gurrre. Le budget a été adopté par 33 voix contre 3 et 8 abstentions. Le Sénat a également adopté le projet de loi

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 1