BAECKLANDT-DELVA, GERARD-WATREMEZ, Nouvelles diverses. Chronique judiciaire. Actes officiels. PHOTOGRAPHIE Bij bevel verleend door den heer Justin de Ryckman, Raadsheer in het Hof van Beroep te Gent, Voor- zitter van het Assisen Hof der Pro- vintie Westvlaanderen zitting hou- dende te Brugge, in date Een en twintigstenMaart 1800 twee entach- tig, is het aan de genaamde Martinus Roscam, werkman, geboren te IJper, zonder vaste woonplaats.thans vlucb- teling of zich schuilhoudende be- schuldigd van te Comen(Belg) in den nacht vari 9 tôt 10 November 1879 bij middel van braak eene som van Een frank vijftig centiemen ten huize en ten nadeele der echtgenoten Ludovi- cus Carissimo-Druant bedriegelijk ontvreemd te hebben; bevolen zich aan te bieden binnen te tien dagen, zoo niet dat hij wederspannig aan de wet zal verklaard worden, dat de uit- oefening zijner rechten van staats- burger zal opgeschorst zijn, dat zijne goederen gedurende het onderzoek onderBewarende Hand zullen gesteld worden, dat aile rechtsvoordering hem gedurende den zelfden tijd zal ontzegd worden en dat de rechtsver- volging tegen hem zal voortgezet worden ingevolge de wet met ver- klaring dat eenieder gehouden is de plaats aan te toonen waar de beschul- digde zich bevindt. Voor gelijkvormig extrakt Den Deurwaarder, A. HOF. Ten jare 1882, den 2 April: Ten verzoeke van het Openbaar Ministerie bij het assisenhof zitting houdende te Brugge Ik ondergeteekende,Alphonse Hof, deurwaarder bij de rechtbank van eersten aanleg te IJper, daar wonen- de, gepatenteerd, Heb mits deze beteekening gedaan en afschrift gelaten aan Martinus Roscam, geboren te IJper, zonder vaste woonplaats in Belgie, thans vluchteling Van het bevel hierboven, op dat hij daaraf niet onwetende zij Welke beteekening gedaan is ge- weest, achtervolgens den artike!2 van 't besluit van 1D April 1814, 't is te zeggen dat ik een 'extrakt van voornoemde bevel en van dit tegen- woordig explooit heb ingezonden aan den Heer uitgever van het dag- blad Le Progrès verschijnende te IJper, ten einae dit in zijn naaste nummer te insereeren Geschiedende deze beteekening ter onderrichting van hem beteekende op dat hij daaraf niet onwetende zij, waaraf akt. MARCHAND-TAILLEUR, rue au Beurre, JX° 7, a l'honneur d'informer Messieurs les G A R D ES Cl V IQUES qui l confectionne les P A RE I) S ES et GILETS du nouveau costume aux prix indiqués ci-après Bonne et solide qualité de drap. Coupe et exécution soignées. Le Conseil donne un avis favorable pour appro bation par la Députation Permanente sur deux délibé rations des Hospices, la première décidant de faire l'acquisition, titre de remploi du produit de biens vendus en France, de 1 h. 34 a. 57 c. de terre, sise Locre, tenant l'Hospice des vieillards la deuxième soumettant l'approbation de l'Autorité le procès-ver bal d'une vente d'arbres tenue le 22 Décembre 1881, Brielen. Restauration du Palais de Justice. M. le Président expose qu'il y a urgence faire cer taines réparations an Palais de Justice, pour lesquelles il a été fait un devis qui s'élève la somme de fr. 4,832,00. Parmi ces dépenses il y en a qui sont locatives et devraient être supportées par la Province. M. Merghelynck fait observer que la Province n'a jamais fait aucune réparation d'entretien et que la ville paie maintenant les frais de cette négligence. Il fau drait demander l'intervention de la Province dans ces dépenses. M. le Bourgmestre répond qu'en effet il y a lieu de demander le concours de la Province et de tenir la main ce qu'à l'avenir elle remplisse ses obligations et entretienne convenablement le bâtiment. Le devis comprend la construction d'une chambre au grenier pour servir de dépôt des archives: une discus sion s'engage sur la question de savoir si cette construc tion est absolument indispensable. Elle aboutit une motion de M. le Bourgmestre qui propose au Conseil de voter le crédit en entier sauf par le Collège suppri mer la construction de la chambre d'archives, moins toutefois qu'il ne soit démontré que ce travail est d'ab - solue nécessité, M. le Président du Tribunal entendu. Le crédit de fr. 4,832 proposé par le Collège est adopté. Comité secret. Le Conseil accepte la démission offerte par M. C. Vanden Bussche,de ces fonctions d'Instituteur l'Ecole Communale, et donne un avis favorable sur sa demande tendant être admis la pension. Le Conseil renouvelle pour le terme de six années partir du 1 Août 1881, le mandat de MM. Cornette et Gravet, membres sortants de la commission ad ministrative de l'Académie des Beaux-Arts et Ecole Professionnelle dans la catégorie des membres dont la nomination appartient au Conseil. La séance est levée 6 h. 35 m. Cercle Artistique et Littéraire. Séance du 5 Avril 1882, 8 heures du soir. Ordre du jour: 1. Communications diverses. 2. Minnelied, mélodie, paroles de M. G. Rotiers,mise en musique et exécutée par M. J. Wittebroodt. 5. Conférence par M. J. Creton, sujet Des change ments de forme et de l'antiquité des continents. 4. Waar mijn lief vandaan is, romance, paroles de M. G. Rotiers, mise en musique et exécutée par M. J. Wittebroodt. A 7 1 '2 heures précise. Séance pour la commission de l'Exposition des Beaux-Arts et d'art ancien pour 1883. (5(w* anniversaire du siège d'Ypres). M. Edouard Pecher est reparti hier malin pour Menton où il va rejoindre sa fille, Mm* Maurice Anspach. Nous avons vu M. Pecber la gare du Midi, où il prenait le Irain de 9 h. 5 pour Paris, et nous avons été assez heureux de consialer qu'il ne paraît pas beaucoup près aussi abattu, aussi vieilli, qu'on le disait. Sa barbe, déjà grissounanie, est maintenant presque blanche, mais la chevelure n'a pas changé. L'œil est toujours vif, et la phisionomie respire toujours la même fer meté, la même énergie. (Indépendance). Le conseil de famille du jeune Bernays s'est réuni il y a quelques jours et a nommé M. Ferdinand Vandertaelen subro- gésiuteur. Les 100,000 fr. de l'assurance sont déposés la caisse des dépôts et consignations. Il parait que l'audacieux voleur qui s'était emparé des diamants de l'impératrice du Brésil vient d'être arrêté. En relisant les publications de mariages célèbres Bruxelles peudant la semaine dernière, on peut trouver cette mention ibsolument étonnante: Muys, batelier, avec Le Calblanchisseuse. Pour songer unir deux personnes portant des noms de ce genre, il ne faut pas être superstitieux pour un liai-d. Il n'est pas malaisé de prévoir, en effet, dans une association de ce genre, lequel des deux époux croquera l'autre, moins que les mots n'aient plus de sens. On curieux, mais aussi bien terrible accident, dit le Mémorial d: Amiens, est arrivé sur la ligne de chemin de fer de Rouen Amiens, entre Romescamps et Fouilloy. Le cantonnier Déleant, surpris par l'ouragan, s'était réfu gié dans le fossé qui borde la voie du chemins de fer. La vio lence du vent était telle que les poteaux télégraphiques furent abattus et les fils épars entouraient malheureux, qui n'avait pas été blessé et ne pensait sans doute pas être ainsi exposé une mort affreuse. En effet, le train omnibus, qui part de Rourn, I heure 35 et ui arrive Amiens a heures 10, eut les roues de sa machine prises dans les fils, de sorte qu'arrivé l'endroit où était le cantonnier, le malheureux fut enlevé comme un fétu de paille et trainé derrière le Irain. Les voyageurs aperçureul le cautonnier tourbillonnant au milieu des fils, ils virent'ses membres et ses chairs se déchirrr surcessiveraeul et poussèrent des cris d'horreur qui furent entendus du mécaniciens qui stoppa et q„i du reste avait com mencé retentir lorsqu'il s'était aprrçu que les fils s'étaient enchevêtrés autour des roues. Lorsqu'on courut vers le mal heureux. Déteaot on ne trouva qu'un amas de chair informe au mili 11 d'un fouillis de fils. On écrit de Versailles, 31 Mars, la Loi: Pour la première fois depuis bien longtemps, une exécution capitale vient d'avoir lieu. Le parricide Pierre Lantz a payé, Samedi, sa dette la justice. Pierre Lantz, on s'eu souvient, avait, dans la nuit du 15 au 16 Décembre 1880, assommé son père, âgé de 70 ans, en lui frappant la tête sur le plancher, et, détail horrible, pendant la longue agonie du vieillard, s'était porté sur lui au plus ignoble des attentats. Arrêté quelques jours après Paris, où il s'était réfugie, le parricide comparut une première fois en cour d'assises le 13 Août par suite d'une indisposition de son défenseur, la cour renvoya l'affaire au 7 Septembre, et cette fois Lantz s'entendit condamner mort. La cour de cassation cassa ce jugement pour vice de forme et renvoya Lantz devant la cour d'assises de Versailles, qui confirma la sentance des premiers juges. Le parricide, transféré la prison de Sl-Pierre où il occu pait la cellule n° 4, au rez-de-chaussée, attendait depuis long temps la décision du chef de l'Etat au sujet de son recours en grâce, lorsque ce malin, cinq heures, le directeur de la prison, }1. Valiié, accompagué du gardien chef, M. Moisson, de M. Lacaze, procureur de la République, et de M. Durand, commissaire de police, pénétra dans sa cellule. Le condamné ne dormait point. Lantz, lui dit-il. votre dernière heure est venue. Lantz, pâle, a paru profondément ému miis il se remit bientôt. Il déclara au directeur qu'en entendant entrer le fourgon dans la cour, il s'était bien douté que c'était lui qu'on venait chercher. Après un court entretien avec M. Passe, pasteur protestant, l'exécuteur, M. Deibler, procède rapidement la toilette et Lantz est conduit la lisière du bois des Gonna-ds, où, d'a près un arrêté de 1843, doivent avoir lien les exérulioos. Il est alors six heures. Douze cents personoes entourent l'échafaud, maintenues par un bataillon du génie et deux pe- letons de cuirassiers. On aide Lantz descendre; le pasteur Passa le soutient gauche, le premier aide de l'exécuteur le soutient droite. Le condamné la tête couverte du voile noir des parrici des: il est nu pieds et unr longue chemise blanche retombe sur son pantalon gris. Il marche leutiment eu raison de ses entraves, et le temps qu'il met parcourir le trajet qui le sépare de l'échafaud semble aux spectateurs d'une longueur démesurée. Il fixe aussitôt le couteau dont la lame au soleil tranche vivement sur le bois brun qiu lui sert décadré: il paraît cal me et regarde les assistants. Il s'entretient ensuite avec le pasteur Passa.On lui a retiré son voile, et nous pauvons l'exa miner tout loisir; c'est un grand garçon de 34 ans, fort, trapu, aux cheveux très noirs. Ou lui a coupé sa barbe, qu'il portait entière. Ses yeux brillent de l'éclat de plus vif. Tout en causant avec le pasteur, qui l'exhorte bien mou rir. Lantz fixe avec une certaine assurance le terrible con- peret. Enfin le pasteur, après avoir donné l'accolade Lantz,que celui-ci rend, s'éloigne vivement. Le condamné reste immobile sur un signe de M. Deibler, les aides le saisissent par les bras et le jettent sur la bascule, la lunette est rabattue, mais elle tombe mal; les aides repla cent vivement la tête de Lantz dans la position voulue. Un bruit sourd se fait entendre le sang jaillit sur la guillotine et le corps du supplicilé roule dans le panier. Justice est faite. - i-ai rrr <g- Affaire de t'annart d'Hamale. La cour d'appel de Bruxelles, 6e chambre, a réformé, dans son audience d'aujourd'hui, le jugement du tribu nal de cette ville, qui avait acquitté M. de Cannart d'Hamale, consul général d'Hawaï, Bruxelles, et a condamné le défendeur, pour port illicite du titre de comte, 26 francs d'amende et aux frais des deux instances. "Tg 1? -TT ^g-ff Armée. Nomination. Par arrêté royal en date du2 Avril, le général-major pensionné Tersen, président de la commission permanente des canons rayés, a été nommé lieutenant général. A. HOF. Garde, 40 fr. Caporal, 52 fr. Sergent, 58 fr. Sergent-Fourrier, 60 fr. Sous-Lieutenant, 80 fr. Lieuten', 85 fr. Capitaine, lOOflr. rue de Boesinghe, 11, Apres.

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 4