UNE GRANDE VOLIÈRE
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pauvre enfant ignore ce qui lui est arrivé, mais elle se
lamente et croit mourir de ses souffrances. Le médecin atta
ché l'hôpital médit que l'enfant a été exposée la bestialité
la plus féroce qui se puisse imaginer et qu'elle succombera
aujourd'hui ses tortures.
A côté gémit une fillette de six ans elle se débat dans des
convulsions terribles, veut arracher l'appareil qui lui entoure
la tète. Ses gardiennes l'en empêchent et lui tiennent les
mains tout coup la petite s'étend, reste immobile, ne
rend plus un son elle a vécu. Que fait ma Variseha
s'écrie une jeune femme, couchée en face, d'une voix rem
plie d'angoisses.
On dit la mère que sa fille vient d'expirer. Oubliant sa
faiblesse, elle se jette hors du lit, se précipite sur la couche
de l'enfant morte et tombe sans connaissance. J'apprends
qu'à cette fillette les barbares avaient coupé les oreilles,
comme elle était accourue pour secourir sa petite sœur âgée
d'un an la mère avait reçu des blessures la tète et l'bn
craignait que son cerveau en fût attaqué.
Des scènes plus effrayantes encore se passaient dans la
salle des hommes. Là, le médecin nous montre un homme
dont les pieds avaient été sciés; ici un jeune homme dont on
avait fendu la poitrine plus loin, un enfant qui on avait
arraché les dents.
A l'audience de Lundi du tribunal civil de Bruges,
la Patrie a été condamnée pour calomnie envers M.
Laridon, de Thourout,, et ses deux filles, que le journal
épiscopal avait accusés de captation de testament.
Ce journal est condamné payer 50 francs chacun
d'eux et 200 fr. pour frais de publicité du jugement.
Le tribunal de première instance de Bruxelles a
rendu Mardi son jugement dans l'instance introduite
par M. Delwart contre le Courrier de l'Escaut, le
Belge et le Courrier de Bruxelles.
Les détendeurs sont condamnés Wargnies (éditeur
du Courrier de l'Escaut et du Belge), quatre mille
francs de dommages et intérêts. Logé (éditeur du
Courrier de Bruxellesdeux mille francs;
Ensemble trois insertions du jugement dans leurs
journaux respectifs la place et en mêmes caractères
que les attaques dans les cinq jours de la signification
au jugement), l'insertion du demandeur, six charge
de Wargnies, quatre charge de Logé.
Le tout récupérable par corps, la durée de la con
trainte par corps étant fixé 2 mois pour Wargnies et
I mois pour Logé.
Le jugement est exécutoire nonobstant appel, et sans
caution.
Taxe» communales.La commune de Comines,
est autorisée modifier le tarif règlement de la taxe
sur les chiens, partir du 1 Janvier 1882.
La petite Belgique fait parler d'elle en termes singulière
ment élogieux dans la grande Amérique. Voici les compli
ments qu'adresse nos artistes le Courrier îles Etats-Unis
dans un article sur l'Exposition de Philadelphie
On peut juger, par cette Exposition, du degré de mérite
et de talent des artistes belges. Un grand nombre des pre
miers artistes du pays manquent la liste des exposants,
mais il y a assez d'oeuvres pour faire apprécier l'Ecole belge
actuelle.
Et c'est là incontestablement une Ecole. Ce qui frappe,
quand on jette un eoup-d'œil sur ces cinq salons, c'est l'unité
de système, l'emploi des mêmes moyens, et les mêmes
efforts de la part de chacun de ces peintres pour s'emparer
de la nature et la reproduire avec la plus scrupuleuse exac
titude.
Il y a, dans ces 264 tableaux, un tel air de famille,
qu'on ne peut l'expliquer que par une existence d'une unité
absolue d'enseignement, de principes et des tendances.
Un certain nombre des œuvres belges exposées là-bas ont
déjà trouvé acquéreurs les acquéreurs américains liaient
bien, comme on sait bonne affaire pour nos artistes.
Anatole, le grand coiffeur, le célèbreartiste capillaire,
le Paganini du coup de peigne, est en train de démêler
les blondes tresses de Mlle Chichinette.
[/artistique loquace cherche charmer, par sa con
versation. sa jolie cliente et vante sont talent.
Voyez vous, madame, pour bien coiffer une fem
me, ça ne va pas tout seul...
Pour coiffer un homme non plus.
Trente-cinq ans d'un invariable succès, en
tion pulmonaire, avec toux, vomissements,
géurissant les* dyspepsies, mauvaises digestions, ^n8l^I)a'1?]1 surdité de 25 années. Numéro
gastrites, gastralgies, glaires, vents, aigreurs, /_7.: Baldwin^de l'épuisement le plus
acidités, palpitations, pituites, nausées, ren
vois, vomissements, constipation, diarrhée, dvs-
senterie, coliques, phthisie, toux, asthme,
étouffements, étourdissements, oppression, con
gestion, névrose, insomnies, mélancolie, diabète,
faiblesse, épuissement, anémie, chlorose, tous|
désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix
des bronches, vessie, foie, reins, intestins
membrane muqueuse, cerveau et sang, ainsi
que toute irritations et toute odeur fiévreuse en
se levant, ou après certains plats compromet
tants, oignons, ail, etc., ou boissons alcooli
ques, même après le tabac. C'est en outre la
nourriture par excellence qui seule réussit
éviter tous les accidents de l'enfance. 90,000|
cures, y compris celles de Mme la duchesse de
Castlestuart, le duc de Pluskow, Mnie la mar
quise de Bréhan, lord Stuart de Decies, pair
d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wuizer,
etc., etc.
N° 63,476 M. le curé Comparet, de 18 ans
de dyspepsie, de gastralgie, de souffrance de
l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueurs noo
turnes.
Cure n° 99,625. Avignon, 18 Avril 1876.
La Revalenta Du Barry m'a guérie, l'âge
de 61 ans, d'épouvantables souffrances de
vingt ans. J'avais des oppressions des plus ter
ribles, ne plus pouvoir faire aucun mouve
ment, ni m'habiller, ni désabiller avec des
maux d'estomac jour et nuit et des insomnies
horribles. Contre toutes ces angoisses, tous les
remèdes avaient échoué la Revalenta m'en a
sauvé complètement. Borrél, née Carbon-
netty, rue du Balai, 11.
Cure n° 98,614 Depuis des années, je souf
frais de manque 'd'appétit, mauvaise digestion,
affections du cœur, des reins, de la vessie, irri
tation nerveuse et mélancolie tous ces maux
ont disparu sous l'heureuse influence de votre
complet, paralysie de la vessie et des membres,
par suite d'excès de jeunsse.
Curen"85,421. Bruxelles, le 23 Juin 1874
Mon plus jeune garçon, abandonné l'âge de
cinq mois par les médecins, ne voulait prendre
ni ne digérait aucune nourriture, et se trouvait,
par conséquent, dans un état de faiblesse qui
mettait son existence en danger; c'est alors que;
|je lui fis prendre la Revalenta, qu'il mangea
avec appétit, et 4 a continué pendant plusieura
mois s'en nourrir exclusivement.Aujourd'hui,!
âgé de 11 ans, il est très-bien portant.
Dkswert, au Conservatoire, rue Vonck, 61
M. le docteur F.-W. Beneke, professeur de
médecine lUniversité, fait le rapport suivant
la clinique de Berlin, le 8 Avril 1872:
Je n'oublierai jamais que je dois la pré
servation de la vie d'un de mes enfants la
Revalenta.
L'enfant, dans son quatrième mois, souf-'ï|
frait, sans cause apparente, d'une atrophie com- x
plète, avec vomissements continuels qui résis- j|
taient la diète la plus soignée, deux nour-
rices et tous les traitements de l'art médical.
La Revalenta a immédiatement arrêté les vo
missements et complètement rétabli sa santé en
six semaines de temps. Mes expériences depuis!
ont eu le môme succès. j jr.
Cure n° 75,125: M. et Me Léger, 128, rue g
Oberkampf, Paris, d'une Maladie du foie, I
avec vomissements et diarrhées horribles qui
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