Inauguration de la tiare d'Ostende.
Nouvelles locales.
UAIIDE CIVIQUE D'Y PRES.
Jêa w m s.
et la fraternisation n'a pas d'autre but, Gare
la déception
Mais voici le bouquet. St-Georges appelle
tout les moutons qui ont envie de se faire
tondre et il leur offre pour 1000 fr. de prix,
savoir 600 fr. pour les petits oiseaux et
400 fr. les oiseaux supérieurs, raison de
11 fr. par tireur. Mettons qu'il y ait 200
tireurs, cela fait 2200 fr.; s'il y a 300 tireurs,
cela fait 3300 fr., dont ils distribuent en prix
1000 fr. Quant aux 2300 frHein, les
amis de la fraternisationsentez-vous le truc?
N'est-ce pas que St-Georges qui piétenait sur
le dragon sait aussi graisser le bassinet et
quand il organise un tir, le plus clair de ce
tir, c'est qu'il tire une jolie carotte tous ces
tireurs bien pensants. Cela s'appelle en lan
gage catholique fraterniser. Passe pour fra
terniser.
Si nous résumons cette fête de fraternisa
tion, nous trouvons d'abord que pour com
mencer, MM. les cléricaux font de la corrup
tion, ils répandent l'or en surexcitant les plus
bas appétits. C'est l'école de morale. Avec cet
or, ils sèment la division et les inimitiés.
Scapin, voilà de tes coups. Puis ils feront le
fanfaron sur l'estrade de la ville, ils y étaleront
leur linge, ils y joueront même la Braban
çonne, eux qui ne reconnaissent que le Pape;
puis de là ils se rendront S'-Georges, où ils
appelleront un faux régal tous les benêts
auxquels ils donneront les miettes tandis
qu'eux avaleront le gâteau. Et cela s'appelle
la fraternité. C'est le comble de l'art. Pends-
toi Bilboquet!
LES EXCURSIONS DES VACANCES.
DENIER DES ÉCOLES.
Le Chef de la Garde porte la connaissance
de la Garde Civique d'Ypres, que le concours
National de Tir la cible s'ouvrira Bruxel
les le Dimanche 20 Août 1882, pour finir le
Lundi 28 du même mois.
Le concours par corps aura lieu le Diman
che 20 Août, deux heures de relevée.
Les membres de la Garde Civique qui dési
rent participer au concours National de Tir
la cible pour la présente année peuvent se
procurer des cartes d'admission chez l'adju
dant sous-officier, le matin de 11 heures
midi.
1° Chez le lieutenant adjudant-major
2° Chez l'adjudant sous-officier;
3° A l'estaminet la Tête de Bronze
4° Au pavillon du Tir la cible.
L'article 25 de la Constitution porte
Tous les pouvoirs émanent de la nation.
Or, écoutez ce que disait, il y a huit jours, le
Courrier de Bruxelles
Les principes de 1789 se résument tout dans le
dogme impie et révolutionnaire de la souveraineté
nationale.
Nous croyions le vocabulaire de l'injure épuisé
envers la Constitution, quand on avait traîné dans
cette charretée d'ordures, la marâtre empuantie de
fornication et d'adultère, entourée des quatre
libertés que l'on appelait les quatres grands ulcères
de la nation.
Maintenant il faut ajouter toutes ces qualités celles
d'impie et de révolutionnaire.
Et voilà comment s'expriment les maîtres de la
grande école du respect avec l'imprimatur des évo
ques.
Où en serions-nous, bon Dieu si les élections, en
leur donnant la majorité, avait mis la bride sur le cou
de ces forcenés
Quelqu'un disait l'autre jour en plaisantant que le
parti clérical n'allait certainement pas tarder pré
senter la chanoine Bernard comme un libéral.
C'est déjà commencé. Voici en quels termes jésui
tiques le Journal de Bruxelles faisait, un de ces jours,
du susdit chanoine, un descendant bien descendu des
hommes de la Terreur.
On a volé, parait-il, la caisse des œuvres du diocèse
de Tournay. Ce n'est pas la première fois. Depuis Saint
Eleuthère.que de gouvernements libéraux ont dépouillé
le diocèse Il y a 90 ans, on y coupait non-seulement
les bourses ecclésiastiques, mais encore les têtes clé
ricales. Les Bernard d'aujourd'hui ne sont que de pe
tits garnements en comparaison des civilisateurs
de 1793, incarcérateurs et guillotinants.
Ça y est n'est-ce pas
Parmi les faits révélés par l'enquête scolaire d'Ar-
lon, il en est un surtout qui mérite d'être raconté.
Un enfant de l'école communale avait été blessé
l'église, dont le curé voulait le faire sortir, par une
demoiselle du village, habilleuse de la Vierge, et
pour ce méfait elle avait été condamnée i 50 fr. de
dommages-intérêts et aux frais.
La mère de ce garçon était excommuniée. Le curé
lui proposa cette opération, qu'on pourrait appeler
commerciale: elle et toute sa famile seraient admises
la communion si elle restituait Mlle Kler les som
mes dont nous venons de parler.
Ce fait, plus qu'étrange, était affirmé par les té
moins; néanmoins le curé niait. Forcé toutefois de
s'incliner devant l'évidence, voici ce qu'il raconta
La mère avait simulé la blessure de son fils
affirmation opposée un jugement du tribunal
l'argent reçu de Mlle Kler devient donc un bien mal
acquis qu'ii faut restituer, ainsi que le veut la reli
gion. Inutile d'ajouter que cette petite histoire a été
saluée par les éclats de rire de toute la salle. Cela
était, en effet, du plus haut comique.
Dimanche dernier a eu lieu l'inauguration solen
nelle de la nouvelle gare du chemin de fer. Toute la
ville était pavoisée. A midi, M. Rolin-Jaequemyns,
faisant fonctions de ministre des travaux publics, est
arrivé avec M. Heyvaert, gouverneur de la Flandre
Occidentale. Ils ont été reçus par M. le bourgmestre
Janssens et le Collège échevinal.
Le bourgmestre a prononcé un discours retraçant
les progrès considérables d'Ostende depuis vingt
ans la splendeur toujours croissante de la ville et
sa prospérité, dont la nouvelle gare est un éclatant
témoignage. Cette gare fera une entrée magnifique
pour les étrangers arrivant dans le pays et sera le
gage d'un nouveau développement dans l'avenir.
Le ministre a répondu que le gouvernement avait
toujours aidé avec joie la prospérité d'Ostende,
parce que ce qu'il fait pour Ostende, il le fait pour
le pays. La nouvelle gare sera, a-t-il dit, une preuve
pour les étrangers que la Belgique n'est pas seule
ment un peuple industriel, mais aussi un peuple
artiste. Le ministre a rendu hommage en terminant
l'administration des chemins de fer, dont les chefs
l'accompagnaient officiellement. Il s'est fait présenter
l'architecte de la gare, M. Laureys, et l'a félicité.
Après une courte visite d'une partie des bâtiments
récemment achevés, le cortège, escorté de la garde
civique qui était venue recevoir le ministre, s'est
rendu sur la place d'Armes, où il a passé la revue de
la milice citoyenne et des sociétés qui avaient pris
part la cérémonie.
Puis M. Rolin a reçu dans les salles de l'Hôtel de
Ville les différentes autorités civiles et militaires
qu'on lui a présentées et qui il a adressé des paro
les pleines de cordialité.
A quatre heures et demie, banquet dans la salle
de danse du Kursaal, pendant que, dans la rotonde,
la Réunion musicale de Bruges faisait entendre les
plus beaux morceaux de son riche répertoire. A ce
banquet assistaient une centaine de convives la
table d'honneur, présidée par M. Janssens, bourg
mestre, se trouvent Messieurs Rolin-Jaequemyns,
Heyvaert, Guillaume, comm' de place, d'Andrimont
et de Hemptinne, sénateurs, De Pauw, procureur
du Roi, le colonel Dufour, etc.
Le public avait été admis pendant le banquet dans
le balcon de pourtour de la salle.
Au dessert, le bourgmestre a bu au Roi, puis au
ministre; celui-ci a répondu en rappelant que le Roi
et la Famille royale ont toujours choisi Ostende
comme leur séjour favori il a bu l'administration
communale de cette ville, qui a toutes les sympathies
du gouvernement. Ostende est de ces villes qui
représentent en quelque sorte l'honneur et la pros
périté nationale aux yeux des étrangers. Il y a là
aussi toute une population de marine et de pêcheurs,
tout un trésor qu'il faut faire fructifier et développer,
en l'éclairant et en l'instruisant pour le plus grand
bien du pays.
Ces paroles ont été très applaudies.
Le soir, il y eu feu d'artifice l'est de la digue.
Enormément de monde, temps magnifique.
Voyages en
MOIS D'AOUT.
Excursion en Suisseen Caravane. Départ
Bruxelles, le 12 Août. Retour le 28 Août. Visite de
Bàle, Berne, Genève, Lausanne, Fribourg, Thoune, Intei!
laken le Righi, Zurich, Schaffhouse et Neuhausen (la chute
du Rhin).
Excursion en Zélande. Départie Bruxelles le
13 Août. Retour le même jour. Visite de Terneuzen
Flessinghe et Middelbourg.
Excursion Londres. Départ de Bruxelles, le
17 Août. Retour le 24 Août. Visite de Londres et
des environs.
Excursion aux bords du Rhin. Départ de
Bruxelles, le 26 Août. Retour le lr Septembre. -
Visite de Cologne, Bonn, Coblence, Ems, Mayence, Franc
fort et Wiesbaden.
MOIS DE SEPTEMBRE.
Excursion dans le Grand-Duché de Luxembourg
et Trêves. Départ de Bruxelles, le Samedi 2 Sep
tembre. Retour le 7 Septembre. Visite de Luxem
bourg, Mondorf, Trêves, Echternach, Vianden, La Rochettp
et Diekirch.
Excursion dans la Haute-Italie. Départ de
Bruxelles, le 5 Septembre. Retour le 22 Septembre.-
Visite de Milan, du lac Majeur et du lac de Côme, de Pavie,
de Vérone, de Padoue et de Venise.
Excursion en Espagne. Départ de Bruxelles, le
18 Septembre. Retour le 18 Octobre. Visite de Bor
deaux, de Burgos, Madrid, Tolède, Cordoue, Séville, Cadix
Malaga, Grenade, Valence, Barcelone, Marseille.
Les conditions et le programme détaillé de ces voyages
sont publiés dans XExcursion, 25, Montagne de la Cour
Bruxelles. Ce journal sera envoyé gratuitement toute per
sonne qui en fera la demande.
Listes précédentes, 36,153-41
Taxe de Témoin, i-oo
Engelsche amour prop vulders, 1-00
Total fr. 36,155-41
Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 32,740-32
Reste en caisse, fr. 3,415-09
Société «le la Concorde. (Local d'Été).
La Commission de la fête a l'honneur de prévenir
les Membres de la Société, qu'en cas de mauvais temps,
un omnibus sera mis leur disposition.
Les Membres qui désireront en profiter, devront s'a
dresser la Commission qui siégera au Café de l'Aigle
d'Or de 6 8 heures du soir.
M. Henri de Codt, ancien élève de notre Collège
Communale, vient de passer son premier doctoral
avec la grande distinction.
Des règlements du Tir National sont déposés:
Le Chef de la Garde
A. CHEV. HYNDERICK