6 FRANCS PAR AN. Ecole Primaire gratuite des garçons. losliluleurs avec foi. 42e ANflfcE. «1 Août 1882. .MX it A A L U'ÏPUFS ET RE I.' A ilIl ON 1S8KM E T. Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par XAgence 1 Javas (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles cl chez ses correspondants Pour la France l'Agence Iïavas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, F Austro-Hongrie et la Suisse chez Rudolf Mosse(Annoncen-Expedition) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Stultgârd, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et C°, 30, Cornhill, E C et 3, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C" 38, Park Row-New-York. Le ministère égyptien que Chérif pacha avait été chargé de former est enfin constitué, Riaz pacha étant revenu sur son refus d'entrer dans le nouveau cabinet. Il a fini par accepter le portefeuille de l'inté rieur, Chérif pacha prenant les affaires étrangères avec la présidence du conseil. On trouvera plus loin les noms des membres du nouveau cabinet. 11 n'y a parmi eux aucun nom inconnu. Tous les ministres ont déjà fait partie de l'une ou de l'autre des combi naisons ministérielles qui se sont succédées avant l'explosion de la crise actuelle. Aussitôt après la constitution du cabinet, le prési dent de la Chambre des notables, Sultan pacha, et Ferid pacha se sont embarqués pour Ismaïlia, où ils se joindront l'état-major de sir Garnet Wolseley afin de rassurer les populations sur le but de l'expé dition britannique. Du théâtre de la guerre, les nouvelles sont tou jours l'avantage des troupes britanniques. Démora lisée par ses défaites du 24 et du 25, l'armée arabiste avait renoncé attendre le général Wolseley Tel- el-Kébir et serait en pleine retraite sur Zag-zig. Cette nouvelle peut n'être, il est vrai, qu'une mysti fication pareille celle que le télégraphe s'est com plu nous servir la semaine dernière mais elle ne manque pas cependant, de vraisemblance. Des bruits alarmants continuant circuler au su jet de l'excitation des esprits en Syrie, les gouver nements allemand et italien viennent, d'après le Pesther Llyod, d'envoyer plusieurs navires de guer re dans la rade de Reyrouth. Le croiseur français Xlnfemet a quitté Lundi Toulon pour la même desti nation. Le cuirassé la Thétis est au mouillage de Beyrouth, et le cuirassé l'Aima a quitté la rade du Pirée pour se rendre Smyrne. Les journaux ligitimistes de France interviennent, leur tour, dans la discussion qui se poursuit au sujet de la question de savoir s'il faut ou non ajour ner les grandes discussions politiques la session prochaine. Ils ne s'occupent pas naturellement, de la question elle-même. Qu'on discute ou qu'on ne discute pas, ça leur est absolument égal. Mais ils saisissent cette occasion pour offrir encore une fois leur sempiternel remède au désarroi qui se manifeste parmi les républicains. Prenez mon ours, c'est-à-dire rétablissez la monarchie légitime, s'écrient-ilset tout s'aplanira et tout s'arrangera, ou plutôt tout sera arrangé. En attendant que l'entente se fasse entre les répu blicains, une trêve tacite a été convenue entre les divers groupes, au moment où se sont ouvertes les vacances parlementaires, et l'on ne saurait contester, comme le remarque le Journal des Débatsqu'elle n'ait été fidèlement observée dans presque tous les départements depuis l'ouverture de la session des conseils généraux. On cite peine deux ou trois de ces assemblées qui aient fait des incursions dans le domaine qui leur est interdit par la loi. La Gazette de Cologne assure que la tension entre le gouvernement et le clergé catholique relativement la question des mariages mixtes a ranimé d'une manière inattendue le Çujtprkampt, et que l'Empe reur profitera de son prochain voyage en Silésie, où le nouveau conflit a pris naissance, pour exprimer publiquement son mécontentement. En attendant, M. de Schlœzer a de fréquentes conférences avec M. de Bismarck Varzin. L'attitude de l'évêque de Bres- lau, qui a provoqué les sujets de mésintelligence entre le centre et les conversateurs, empêchera pro bablement la fusion projetée de ces deux groupes et semble de nature faire ajourner tout compromis avec le Saint-Siège. ib'lliU Ypres, le 30 Août 1882. Malgré le charme toujours plus attrayant qu'of frent les Distributions des Prix faites la jeunesse féminine, nous avons néanmoins assisté, Dimanche dernier, avec le plus vif intérêt la solennité de la remise des récompenses accordées aux Elèves de l'Ecole gratuite des Garçons. Cette Cérémonie sim ple et touchante la fois, avait attiré un public nombreux. Notre honorable Bourgmestre présidait la séance, entouré de M. l'Echevin Bossaert, de M. le Commissaire d'arrondissement, des Inspecteurs de l'instruction primaire, de plusieurs Conseillers communauxdes Membres des Comités scolaires et du Denier des Ecoles, des Administrateurs des Hos pices et du Bureau de Bienfaisance, etc., etc. Quatre morceaux d'Harmonie, très-bien exécutés par les jeunes Elèves de la section musicale de l'Ecole, sous la direction de M. Balmaekers, furent chaudement applaudis et c'était justice: nos jeunes musiciens ont fait des progrès vraiment remarqua bles. Un jeune flûtiste ses débuts, élève de M. Bal maekers, obtint beaucoup de succès dans la polka La Grive cet artiste en herbe, s'il réalise les espé rances, deviendra quelque jour un instrumentiste distingué. Ce qui a particulièrement attiré l'attention, ce qui a excité au plus haut point l'intérêt des specta teurs, c'est la distribution des Inscriptions la Caisse d'Epargne aux élèves les plus zélés et les plus capables des Cours d'Adultes, des Classes du Jour et du Cours de Musique. Ces inscriptions sont prises sur la Fondation du regretté Eric Bouckenaere et sur les fonds ordinaires de la ville. Le Comité du Denier des Ecoles a, de son côté,'fait don de 79 Inscriptions répartir entre les Elèves qui se sont distingués par leur bonne conduite et leur assiduité au travail. Ce mode de récompenses a obtenu l'assentiment général non seulement il est un excellent stimu lant pour les Elèves, mais il a, en outre, le mérite d'inspirer aux jeunes enfants l'esprit d'ordre et d'éco nomie. le désir de voir s'arrondir le petit pécule conquis par de vaillants efforts. Il est bon de faire connaître le caractère nouveau que revêtent ces Inscriptions et de dire qu'elles n'ont de valeur que deux ans après la remise faite l'élè ve, s'il est constaté par le Chef de l'Ecole que le pos sesseur de la pièce n'a point fréquenté d'autres éta blissements que les Ecoles Officielles. Ceci est une mesure de précaution prise contre les transfuges. Les Orphelins n'ont pas été oubliés; cette inté ressante phalange a obtenu une large part de récom penses. Chacun a admiré l'excellente tenue des jeunes gens pendant la cérémonie. L'ordre et la discipline régnaient parmi les petits comme chez les grands et, l'arrivée, de même qu'au départ, nous avons remarqué leurs lionnes allures, leur démarche déga gée, la propreté de leur mise et leur ordre parfait. Musique en tête, ils ont au retour défilé devant les Autorités, pour se rendre en cortège au local de l'Ecole où des gratifications furent données aux parents qui veillent ce que leurs enfants fréquen tent régulièrement les classes. A qui faut-il reporter l'honneur des résultats obtenus? N'est-ce pas M. Verduyn, le Directeur intelligent et dévoué qui entoure de soins incessants ces enfants du peuple et qui sait les conduire avec tact et sagesse? N'est-ce pas aux Instituteurs qui le secondent dans cette tâche parfois bien aride, deve nue douce, cependant, quand les progrès dont on est fauteur sont appréciés et reçoivent l'approbation de tous. r Les malheureux instituteurs qui ont déserté l'en seignement officiel, égarés par les promesses et les déclamations cléricales, cherchent en ce moment pour la plupart, dit le Journal de Liège, se réin tégrer dans les emplois vacants. Mais hélas les ra res postes conférer sont toujours sollicités par des compétiteurs sortis des nouvelles écoles normales ou restés fidèles leurs convictions, et il est tout natu rel que les administrateurs communaux donnent la préférence ces derniers. Il doit être permis néanmoins de s'apitoyer sur le sort des pauvres jeunes gens qui ont été assez naïfs pour ajouter foi aux promesses fallacieuses des em- baucheurs cléricaux. L'un de ces dupés se présentait, l'autre jour, au bureau militaire pour y être incorporé comme mili cien, en se plaignant hautement de l'évêché, qui lui avait promis un remplaçant au cas où il viendrait être désigné. Il avait sollicité vainement tous les emplois offi ciels successivement vacants dans l'enseignement primaire, et partout repoussé comme transfuge des écoles libres, dites catholiques, il se voyait obligé PARAISSAIT LE JEUDI ET LE lit AI VACHE. vires AcnnniT etwm ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 59. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-2o. BULLETIN POLITIQUE.

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 1