IV» 804. Dimanche, 42e ANNÉE. 17 Septembre 1882. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL y APRES ET DE E' Ail R ON D1SSEME A T. YzerenburH la rescousse! Dédié au Journal d'Ypres Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par XAgence Bavas (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants: Pour la France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse chez Rudolf Mosse (Annoncen-Expedition) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Slultgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et C°, 30; Cornhill, E C et 5, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C° 38, Park Row-New-York. Heures de départ cT Ypres Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 2-07 6-28. Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00 Ypres, le 16 Septembre 1882. La Plage qui s'intitule en sous-titre Jour nal Mondain, nous révèle la présence Blan- kenberghe de Monsieur le Marquis de Baiis d'Yzerenburn d'Ypres. Ce gentilhomme qui vient de se révéler si bien à-propos était descendu Y Hôtel du Lion d'Or, rue de l'Eglise, n° 1. Jusqu'à ce jour, sa noble origine était peu connue par les populations, devenues si in différentes l'honneur de compter au milieu d'elles des marquis et des princes. Un petit aperçu généalogique de l'illustre maison des d'Yzerenburn pourra donc offrir quelqu'inté- rêt pour nos lecteurs. Les premiers d'Yzerenburn dont l'histoire fasse mention appartenaient la branche aînée et fondèrent la dynastie des Ruttelare. Les deux premiers du nom, malgré le mouve ment qu'ils se donnèrent, ne parvinrent point jouer sur la scène du monde un rôle bien important. Plusieurs autres représentants de familles illustres, en tête desquelles nous trou vons les Pooten-en-Ooren, les Mannetjes Uit de Mane, les Vuilpa Pieren Mannetjes, les Suik Erstanden, les Blekken BassViolen, etc., exercèrent aussi une influence prépondérante sur les hommes et les choses de leur époque et diminuèrent d'autant le prestige de la branche aînée des d'Yzerenburn. Il était réservé la branche cadette, comme dans la descendance royale de David, d'accom plir de grandes choses. Notre héros, étant de ces âmes bien nées chez qui ne tarda pas se faire remarquer par une énergie de caractère digne des preux. Les annales de la chevalerie ont conservé de lui mémorable entre le souvenir d'une action toutes. Un jour, certaines petites gens, qualifiés par le vulgaire: Ministre,Gouverneur et Bourg mestre, s'avisèrent de se trouver en tenue of ficielle sur le passage du marquis, lequel ne put tolérer cette insolence et châtia ces croquants avec une vigueur... de langue peu commune.Ce fut la suite de ce fait héroïque que lui vint le gout de la villégiature. Il dut, en effet, pen dant un certain tempsse soustraire aux ova tions dont il fut l'objet, et, dépouillant son prestige, il se retira dans un couvent où il pas sa plusieurs jours dans le silence et le recueil lement. Sorti de sa retraite, d'Yzerenburn jugea convenable de modérer un peu son ar deur belliqueuse. Il renonça momentanément aux actions d'éclat et aux grandes entreprises, se contentant d'éblouir le monde par le luxe de son train de maison et l'aristocratique élé gance de ses cartes de visite. Le dernier séjour où il fit sensation fut Y Hôtel du Lion d'Or, Blankenberghe,d'où son nom glorieux rayonna sur la liste des étrangers de La Plagejour nal mondain. On peut trouver dans l'Armoriai ou Livre d'Or de la Vanité Imbécile la description des armes du noble sire marquis de Baus d'Yze renburn. Elles y sont figurées et décrites com me suit de Baus d'Yzerenburn porte de gueules une langue mal pendue l'écu timbré d'une couronne de marquis et supporté par deux oisons au naturel. Pour cimier, un geai issant de fer. Devise ou cri de guerre Hou! Hou! Hou! Quand il s'agit de dénigrer l'enseignement officiel les catholiques ne sont pas scrupuleux dans le choix des moyens, on le sait de longue date, et l'on ne s'en émeut plus guère; voici cependant ce qui dépasse toutes les bornes. On lit dans le Journal d'Ypres de Mercredi Voilà l'histoire telle que l'écrit le Journal d Ypres. Nous ferons remarquer notre véri- dique confrère que sa statistique est vraie peu de choses près le Moniteur n'avait pas publié les résultats du concours général de l'en seignement moyen du lr degré. Les résultats du concours spécial de langue flamande étaient seuls connus et la place qu'y occupent les établissements de l'Etat est des plus honorables; ce sont ces résultats que le Journal dYpres confond avec ceux du con cours général. Comme si cette première erreur de plume ne lui suffisait pas il en commet une seconde il confond les mentions honorables et les acces sits avec les prix, et de cette façon il attribue huit prix aux collèges de prêtres, qui en réa lité en ont obtenu un seul. Voici la statistique telle qu'elle résulte des résultats publiés par le Moniteur -, on verra qu'elle diffère un tant soit peu de celle fabri quée dans les bureaux du Journal d'Ypres. Le Journal dYpres en nous obligeant re dresser les contre-vérités dont il a fait usage dans le but de décrier l'enseignement officiel, nous a donné en même temps l'occasion de comparer celui-ci l'enseignement des curés. On voit qu'il n'a rien redouter de cette com paraison. Mais les lecteurs du Journal dYpres l'igno reront et continueront croire vraie sa fa meuse statistique, genre Malou. Le Moniteur de ce jour nous apporte les résultats du concours général de l'enseigne ment moyen. Nous y lisons que M. L.Gorris- sen, élève de rhétorique l'Athénée d'Ypres, remporte le 4e accessit. Le concours portait sur les langues latine, grecque, française, anglaise, allemande, l'his toire, la géographie et les sciences naturelles. Des 45 nominations les établissements offi ciels en obtiennent 41, et les collèges épisco- paux QUATRE! Ce n'est pas une défaite, c'est un désastre LE PROGRÈS ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS: Annonces: la ligne ordinaire fr O-tn RôMorr,™. i~ i: CHEMIN DE FER. S' Juillet. 4-00 6-28 8-45 9-53. Houthem, 5-30 11-16 5-25. Comines, 5-30 8-03—9-58 10-1011-16 2-41 2-53 5-23 8-38. Comines-Quesnoy-Lille, 11-16 2-41 8-58. Comines-Armentières, 5-30 11-16 2-53. Couitrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-23. Roulers, 7-45 12-20 6-30. Langemarck-Ostende, 7-23 12-22 3-52 6-22. Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-25. Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25. La valeur n'attend pas le nombre des années, Le Moniteur publie les résultats du concours géné ral de l'enseignement moyen du 4' degré en 1882 Voici le résultat global sur quinze prix pour toutes les branches réunies, huit sont remportés par les collè ges ecclésiastiques patronnés beaucoup moins nom breux que leurs concurrents. Le collège de Thielt remporte la suite le 5", le 6° et le 10' prix, alors que l'athénée royal de Bruxelles n'ob tient que le 15". Nous voyons aussi figurer parmi les collèges primés ceux de Gheel, de Poperinghe et d'Herenthals, tandis que les athénées royaux de Liège, de Bruxelles, de Namur, deMons, d'Arlon, etc., brillent ce tableau d'honneur par leur absence. ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. Pour le concours spécial en langue flamande, nous voyons encore échoir 8 distinctions sur 14, aux établis sements religieux. Rhétorique latine langue flamaiide) 15 distinctions, dont 3 prix, 6 accessits, et 6 men tions honorables; les athénées royaux obtien nent le lr et le 2e prix, le lr et le 4e accessit, la Ie et deux 3e mentions honorables, soit en tout 7 distinctions pour les athénées et 8 pour les collèges patronnés.

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 1