Autrefois et aujourd'hui. Examens d'admission. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. sion en profession, qui ont tàté de tous les métiers sans pouvoir sérieusement s'appliquer un seul Des principes d'éducation et de moralité? Ceci est dérision!.. Quelle morale veut-on qu'enseignent ces petits-frères qui ne voient dans l'éducation de la jeunesse qu'un moyen de satisfaire leurs immondes et lubriques passions Il suffît d'ailleurs de consulter les archives des Cours d'assises et des tribunaux cor rectionnels pour voir quels édifiants exemples de morale chrétienne ils savent donner. En présence d'établissements pareils n'y a-t-il pas un véritable devoir de conscience pour tous les bons citoyens détourner les parents d'un tel enseigne ment? Dans quelques jours a lieu, dans tous le pays, la réouverture des classes. Il est donc temps, dit la Gawtte de Huyque tous nos amis, surtout dans les campagnes, se mettent sérieusement la besogne; il faut, tout prix, que les mauvaises écoles soient vides au mois d'Octobre. Ne négligeons ni notre temps, ni notre argent donnons partout des confé rences, ouvrons les yeux aux malheureux parents que la fatuité, l'arrogance et les mensonges des prêtres ont odieusement abusés. Les bons calotins, qui ont toujours eu la manie de la persécution, ne ratent pas une occasion d'affir mer quejamais, aucune époque, les vertueux apô tres de la foi n'ont été aussi tracassés, maltraités que sous le régime actuel. Ceux qui affectent de regretter le temps passé oublient trop qu'ils auraient, dans bien des cas, tout perdre en retournant en arrière. Voici un exemple tiré de l'histoire et d'autant plus intéressant que la chose remonte moins d'un siècle et qu'elle s'est passée dans notre pays C'était en 1797, sous le Directoire il n'était bruit, dans notre bonne province brabançonne, que d'une pauvre fille en qui le diable en personne avait élu domicile. Il faut croire que l'esprit malin était con fortablement installé, car on eut beau ensevelir la possédée sous une montagne de reliques, la faire mariner dans l'eau bénite, recourir aux exorcismes les plus abracadabrants, Satan ne voulait pas aban donner son intéreur, ou plutôt celui de la malheu reuse énergumène. Ce résultat négatif était humiliant pour le docteur d'Havelange, recteur de l'université de Louvain, et les pères Rerckhofs et Viiegen, oratoriens, qui avaient entrepris de guérir la malade, c'est-à-dire de mettre le diable en fuite, mais il y avait une com pensation. Les représentations qui avaient lieu la chapelle de Montaigu attiraient un monde fou et les gros sous tombaient dru comme grêle dans les troncs ad hoc. Ce manège aurait probablement duré longtemps encore, si l'arrêté suivant du Directoire n'était venu mettre la raison les organisateurs de cette pasqui- nade: Pour expédition conforme Vlan Vous le voyez le Directoire n'était pas tendre il n'y allait pas par quatre chemins pour balayer les imposteurs. Si Ion agissait de même aujourd'hui l'égard des faiseurs de miracles, des débitants d'eaux miracu leuses, des marchands d'indulgences, etc., ce serait pour nous un bien bon débarras, selon l'heureuse expression du Journal de Bruxelles. Aux termes de l'arrêté ministériel du 30 Décem bre 1881un cours prépaloire aux études normales est annexé l'école d'application de la section nor male de Bruges, sise au Dyver, n° 6. Ce cours comprend deux années d'études. Seront admises la première année d'études les postulantes qui auront atteint l'âge de 14 ans au 31 Décembre 1882 et la deuxième année, les postulantes qui auront atteint l'âge de 15 ans, la même date. Les jennes personnes qui se destinent aux études normales et qui désirent suivre le cours préparatoire subiront, le Mardi, 3 Octobre, 9 heures du malin, un examen qui portera sur les matières obligatoires du programme officiel des écoles primaires propre ment dites. Les inscriptions seront reçues au local de la section normale. Les parents sont priés de joindre la demande d'inscription un extrait de l'acte de naissance de la postulante et un certificat médical constatant que celle-ci a été vaccinée avec succès ou qu'elle a eu la variole. ÉTAT-CIVIL D'Y PRES, Le Directoire exécutif, après avoir entendu le rapport du ministre de la police générale Vu les différentes pièces desquelles il résulte Qu'une fille prétendue possédée du diable a été amenée de Louvain la chapelle de Montaigu, département de la Dyle, pour y être exorcisée que cette scène ridicule a été la cause de rassemblements, dans lesquels les lois et la morale publique ont été impudemment violées Que les nommés d'Havelange, rgcteur de l'Université de Louvain, Rerckhofs et Viiegen, prêtres ex-oratoriens, ont été les instigateurs de cette jonglerie scandaleuse, qu'ils se sont chargés du soin d'exorciser cette fille, qu'ils ont accompagné cette opération de mille momeries religieuses et qu'ils ont débité que cette fille ne survivrait que deux ou trois jours la sortie du diable Considérant que ces trois ex-prêtres, en employant les moyens les plus honteux pour égarer le peuple et le remettre sous le joug du fanatisme, troublent l'ordre public et ne peuvent être considérés que comme des hommes très dange reux Arrête ce qui suit: I,es nommés d'Havelange, recteur de l'Université de Louvain, Rerckhofs, et Viiegen, ex-oratoriens, sont dépor tés, en conformité de l'article 24 de la loi du 19 fructidor dernier. Le ministre de la police est chargé de l'exécution du présent arrêté. Le président du Directoire exécutif (Signé) L.-M. Rhykillikkk-i.ki'ai x. Chroniquej. - *-i - DENIER DES ICO IFS. Listes précédentes, 36,313-63 Cercle du rayon mi-lunaire (28e versement) 0-90 (29e versement) 0-97 Boite de Monarque, 14-33 Reçu de M'le bourgmestre de la part de M. E...., 10-00 Le lendemain de la veille au Prince Royal. 4-79 Total fr. 36,344-82 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 35,132-91 Reste en caisse, fr. 1,211-91 Malgré l'article 1er du règlement, 0-39 1,212-50 VILLE ITYPRES. rox«kii, <oh»hv*i.. Séance du 30 Septembre 1882, 5 heures du soir. Ordrf. du Jour 1. Communications. 2. Hospices-Civils. Approbation du procès-verbal de location de propriétés rurales. 3. Bureau de Bienfaisance: Approbation-remploid'un capital. 4 4. Fabriquesd'Eglises: Cautionnement des trésoriers. 5. Ecole Gardienne du quartier S'-Pierre: Ouverture et demande de subside. 6. Literies militaires. Société de GarilcM Civiques d'Ypres. 9e et dernier tir de la période d'été 23 Septembre 1882. Aux points. 1. Dumon, Aug. 4 5 4 2 5 5 25 2. Ligy, Alb. 3 4 4 5 6 2 24 3. Candaele J. 4 5 4 5 0 5 23 4. Swekels L. 3 4 3 5 4 2 21 6. Santy, Hec. 2 2 3 1 3 2 13 Aux blancs. Vantholl, Henri. du 15 au 22 Septembre 1882. Naissances: Sexe masculin, 5; id. féminin, 2. Total 7. Mariages Meersseman, Théophile, maçon, et Logie, Octavie, ser vante. Poot, Alphonse, employé de bureau, et Casier, Marie, sans profession. Vanhecke, Louis, employé de commerce, et Castryck, Céline, sans profession. Minne- keer, Ange, compositeur, et Defever, Florence, sans profes sion. Décès Barbez, Rosalie, journalière, 51 ans, épouse de Charles, Sabbe, rue de Menin. Henri, Aernout, Soldat, 24 ans, célibataire, rue de la Bouche.Bengel, Marie, sans profes sion, 56 ans, épouse de Charles Kerrinckx, rue de l'Aumô nier. Demvttenaere, Charles, sans profession,, 60 ans, époux de Marie Verbaere, rue du Lombard. Brunée, Joseph, garçon imprimeur, 71 ans, veuf de Clémence, Vlae- mynck, rue du Marché au Bois. Desmidt, Louis, sans profession, 79 ans, veuf de Virginie, Aernout, rue Longue du Marais. De Sodt, Anne, sans profession, 72 ans, veuve de Pierre, Verhaeghe, rue de l'Hôpital St-Jean. Un vol a été commis, il y a quelques jours, chez un bou cher de la rue St-Bavon, Gand, probablement entre 7 1/2 et 9 heures du soir, pendant l'absence des habitants. C'est en rentrant chez eux vers minuit que ceux-ci s'aperçurent du vol dont ils venaient d'être victimes; ils trouvèrent leurs meubles fracturés; les voleurs en avaient enlevé toutes les valeurs qu'ils y avaient découvertes une somme de 400 fr. en espèce et les obligations suivantes Ville de Gand 1868, n01 95578, 93580, 94370, 43868, 2998 et 7398; Ville de Gand 1880, nos 65382, 69587, 107439; Ville de Bruxelles 1879, n° 343590. On suppose que les voleurs se sont servis de fausses clefs pour pénétrer dans la maison, car la serrure a été trouvée intacte. L'instruction charge du chanoine Bernard a été com mencée il y a environ six mois. Aux termes de la loi sur la détention préventive, la chambre des mises en accusation doit émettre un avis sur le point de savoir s'il y a pas de mesures, spéciales prendre pour hâter la fin de l'instruc tion. A cet effet, le chanoine Bernard comparaîtra aujourd'hui devant la chambre des mises en accusation de la cour d'appel de Bruxelles. Il sera assisté de Me O. de Formanoir, avocat Tournai. L'inculpé se trouve depuis quelques jours la prison des Petits-Carmes. Sitôt que la cour d'appel aura émis son avis, l'inculpé sera transféré la prison de Tournai. Les inondations en Italie. De Trente Reggio en Calabre provinces redenti et irredenti l'Italie est par tout inondée. Mais jusqu'à présent les désastres les plus graves ont frap pé la Vénétie et la Lombardie. Des villes entièrement inondées, des ponts emportés, des villages ruinés et submergés, des hommes noyés ou enseve lis vivants sous les décombres des maisons écroulées. Voilà le spectacle que nous offre aujourd'hui la Haute-Italie. Vérone offre un spectacle vraiment désolant. La circulation est partout interrompue. Les habitants sont cernés dans les maisons restées debout. Ils implorent du se cours du haut des toits, avec des cris, des gestes, des hurle ments désespérés. Mais il est impossible de secourir tout le monde les moyens de transport sont insuffisants. Il y a eu beaucoup de victimes, mais il est impossible d'en vérifier ou d'en calculer approximativement le nombre. Et la crue con tinue Venise. Le service des chemins de fer est suspendu sur toutes les lignes. Les trains arrivent seulement jusqu'à Dolo et Trévise. Vicence. La ville est moitié inondée. L'usine gaz est envahie par les eaux et l'éclairage se fait au pétrole. Schio est menacé. Padoue est également inondée. La digue de la rive gau che du Bacchiglione est rompue. Le pont en fer Curtarolo est emporté. Les lignes de chemin de fer Padou-Vicence, Vicence-Trévise et Padoue-Ferrare sont interrompues. Civita-Vecchia. Une trombe impétueuse s'est déchaî née sur le pont; l'établissement de bains a été entièrement détruit. Les vagues, se soulevant une hauteur effrayante, entraînèrent en un clin d'œil toutes les cabines. Câme. La pluie cesse enfin, les eaux des torrents, ri vières et affluents du Pô et de l'Adige diminuent. On a mal heureusement enregistrer un assez grand nombre de victi-

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 2