Examens d'admission. Nouvelles locales. ïîteffiïïï-* (-*■»« Nouvelles diverses. T Il est donc un soin dont les prêtres ont charge avant tout, c'est de se montrer respectables eux- mêmes et d'avoir eux aussi le respect de la religion qu'ils servent. Or, quels sont les prêtres, chez nous, tjui s'écartent le plus des règles de respect Ce sont bien nos prélats, nos curés et nos petits vicaires de l'église catholique. Chose remarquable, le mahométisme en Orient et le catholicisme en Occident ont, toutes les époques de leur histoire et jusqu'à nos jours, causé les plus grands embarras. On doit l'attribuer la prétention des prêtres de ces cultes d'absorber le pouvoir civil et de le soumettre leur église. Pour arriver leurs fins, ne voyons-nous pas nos évêques prendre sous leur patronage ou encourager la publication de journaux politiques? Les prêtres subalternes ne rédigent-ils pas plus d'articles desti nés la presse militante que de sermons évangéli- ques ou moralisateurs? Dans quels journaux rencontrons-nous des dia tribes plus ineptes, plus mensongères, plus violen tes, que dans le Bien public de Gand, le Courrier de Bruxelles, la Patrie de Bruges, le Courrier de F Escaut de Tournai, l'Ami de F Ordre de Namur, et autres Gazettes cléricales de province et leurs plates traductions en flamand Cette presse étrange, qu'on pourrait appeler la semence de l'idiotisme, a pour mission d'aveugler et de crétiniser les malheureux auxquels on interdit la lecture des journaux scienti fiques et politiques rédigés par des libéraux. Eh bien, la plupart de ces articles incongrus, révoltants, ont pour auteurs des membres du clergé romain qui dirige la politique ultramontaine du parti catholique. Naturellement, ces écrivains hysté riques et souvent obscènes ne sont point autorisés se laisser connaître du public. Un prêtre journaliste ne perd-il pas immédiatement de son prestige? D'ailleurs, les coups qu'il porte ses adversaires provoquent la riposte de ceux-ci et le spectacle d'un évêque, d'un doyen et même d'un simple vicaire roulé par un laïc n'est pas fait pour rehausser l'éclat du sacerdoce. La presse cléricale est un danger permanent pour le parti qu'elle est chargée de défendre et pour la religion dont elle prend l'enseigne. On peut être prêtre et journaliste, mais la con dition de ne pas montrer que le journaliste se retranche derrière sa qualité de prêtre et récipro quement, pour se dérober la riposte. La fuite après l'attaque est une coutume du journaliste clérical intransigeant. C'est la preuve la plus convaincante de la faiblesse de sa défense contre la presse libérale. Citons un exemple quand un prêtre écrit dans son journal que la loi de 1879 sur l'enseignement primaire est une œuvre impie faite en faveur de l'athéisme, il doit s'attendre cette riposte de l'opi nion publique, représentée par le journalisme ne dépendant pas de lépiscopat vous mentez, puisque l'article 4 de cette loi vous appelle l'école pour y donner l'instruction religieuse qu'il vous plaira de donner. Le fond de votre pensée est de faire échec au parti qui est au pouvoir. Ce n'est pas la cause de la religion que vous défendez c'est de la politique anti-ministérielle et anti-nationale que vous faites, pour replonger le pays dans la honte de votre do mination. La théocratie a toujours fait le malheur des peuples qui l'ont subie et la subissent encore. Vous voulez l'opposer la Constitution, au risque de bouleverser tout le pays mais vous n'y réussirez pas. Le bon sens du peuple belge a arrêté sa formule, lors des dernières élections: le bourgmestre l'hôtel- de-ville, l'instituteur l'ecole et le prêtre l'église. Si après cela les prêtres continuent d'écrire, c'est qu'ils n'ont plus aucun souci du prestige de leur caractère sacerdotal. On lit dans t Opinion libérale de Namur: Au moment de mettre sous presse, nous appre nons que dix-sept écoles avec Dieu de notre arron- dissement ne s'ouvriront plus la rentrée des clas ses. Parmi ces écoles il en est qui forment des bâtiments dont la vente occasionne des discussions entre les catholiques de certaines communes. 11 nous revient que, dans une localité très proche de Namur, les cléricaux se sont divisés en deux camps qui s'acharnent l'un contre l'autre, la discussion se por tant toujours sur l'emploi des fonds provenant de la vente de l'école. Les donataires veulent rentrer dans leur fonds, les amis du curé veulent employer l'ar gent des œuvres pieuses, expression élastique En attendant, les affreux libéraux s'esclaffent de rire. Aux termes de l'arrêté ministériel du 30 Décem bre 1881,un cours préparatoire aux études normales est annexé l'école d'application de la section nor male de Bruges, sise au Dyver, n° 6. Ce cours comprend deux années d'études. Seront admises la première année d'études les postulantes qui auront atteint l'âge de 14 ans au 31 Décembre 1882 et la deuxième année, les postulantes qui auront atteint l'âge de 15 ans, la même date. Les jennes personnes qui se destinent aux études normales et qui désirent suivre le cours préparatoire subiront, le Mardi, 3 Octobre, 9 heures du malin, un examen qui portera sur les matières obligatoires du programme officiel des écoles primaires propre ment dites. Les inscriptions seront reçues au local de la section normale. Les parents sont priés de joindre la demande d'inscription un extrait de l'acte de naissance de la postulante et un certificat médical constatant que celle-ci a été vaccinée avec succès ou qu'elle a eu la variole. DENIER DES ÉCOLES. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, Naissances: Sexe masculin, 1; id. féminin, 3. Total 4. Mariages Décès Bibliographie. Listes précédentes, 36,345-41 Cercle du rayon mi-lunaire (30e versement), 1-01 M. Alphonse Vandenpeereboom, Calebasse de l'Etoile, 10-00 5-18 Total fr. 36,391-60 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 35,236-01 Reste en caisse, fr. 1,155-59 Le Comité du Denier des Ecoles laïques d'Ypres, a donné cette année, pour les distributions aux Ecoles communales gratuites, la somme de 2,250 fr. en livrets sur la caisse d'épargne. du 22 au 29 Septembre 1882. Vanduyfhuyst, Brunon, boulanger, et Vanderhaeghe, Marie, servante. Lemahieu, Henri, plafonneur, et De- gandt, Félicie, journalière. Bayen, Clémence, 59 ans, dentellière, veuve de Joseph, Cilor, rue de la Bouche. Ghisquiere, Louis, 32 ans, ouvrier, époux de Lucie Carlier, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin, 1; id. féminin, 0; Total 1. i r~» f Ç]7t i en Le 24, 10 heures du soir, un incendie a réduit en cendres un hangar avec écurie et grange, au préjudice du nommé Henri Dedecker, cultivateur Ploegsteert. Un che val, deux chèvres et vinq-cinq lapins ont été carbonisés dans l'incendie. La cause est attribuée k l'imprudence. Pertes 3,000 fr. couverte par l'assurance. Un déplorable accident est arrivé Mercredi entre Pas- schendaele et Westroosebeke. Charles Bamelis, voiturier dans cette dernière localité, conduisait deux chariots ratta chés ensemble au moyen d'une chaîne. Cette chaîne s'étant détachée, le conducteur rapprocha le second véhicule et lorsqu'il voulut remettre la chaîne, ce chariot s'avança ino pinément et le malheureux fut écrasé entre les deux voitures. 50,000 Lampes inexploslbles Liétar sont aujourd'hui en usage et pas une seule n'a occasionné le moindre accident. Elle s'impose k toute personne soucieuse de sa vie. On la trouve dans les principaux magasins de lampes. Exigez la marque Liétar. On écrit de Blankenberghe Un nouveau suicide a eu lieil k l'Hôtel Continental, Blankenberghe. M. Jacob, l'ex-entrepreneur de cet établissement, qui l'habitait et qui a actuellement l'entreprise de l'école moyenne de Blankenberghe, a été trouvé pendu dans la cave de l'hôtel en question. d Sa femme qui habitait aussi l'hôtel, était partie depuis huit jours pour mettre leur maison de Bruxelles en ordre. Des milliers de lettres de remercîments de personnes guéries mèine des plus hautes sphères, et un grand nombre d'attestations de médecins renommés et célèbres, donnent le meilleur témoignage de la haute valeur des Pilules Suisses de Rich. Brandt. Il n'existe en effet aucun remède qui agisse plus rapidement et plus sûrement que les Pilules Suisses dans les cas suivants sang vicié, éruptions de la peau, points noirs, dartres, affluence du sang vers la tête et la poitrine, hémorroïdes, pléthore, etc. C'est ce que d'ailleurs un essai sera bientôt confirmé. Les Pilules Suisses de Rich. Brandt se trouvent k Ypres, k la pharmacie Veys; k Poperinghe, k la pharmacie Vandenberghe. On annonce de Nice qu'une veuve, âgée de soixante- dix ans, Mme Laurens, s'est suicidée par chagrin d'amour, un jeune homme de vingt-huit ans dont elle s'était éprise ne voulant pas répondre k sa flamme. Court St-EtienneEau Arsenicale naturelle. Voir annonces. Moscou. Le Théâtre de Tambow, gouvernement du Moscou, vient d'être réduit en cendres. Il n'y a aucun accident de personnes k déplorer. Encore le pétrole.L'épouse du sieur Arsène Nimal, de Thuin, batelier actuellement en voyage sur le canal de Valenciennes, a été, Mardi dernier, la victime de son impru dence. En allumant son feu, elle jeta du pétrole sur le bois déjà flambant, tout en laissant le poêle ouvert les flammes, s'élevant, atteignirent ses vêtements et, malgré la prompti tude que son mari mit les étouffer, il ne put empêcher la jeune femme d'être cruellement brûlée. Dans la journée, elle succomba k la suite de ses brûlures. Une grande faillite. On lit dans Y Echo du Nord, de Lille La maison A. Lebecq, E. Lebecq et Maillet, négociants en laines, Fourmies, vient d'être noise en faillite. Son pas sif s'élève, dit-on, six millions. Quelques maisons de notre région sont créancières dans cette affaire. la suite des aveux faits par la femme Elsocht, déte nue k la prison des Petits-Carmes, on fit arrêter un oncle de cette femme domicilié k Etewyt, près Eppeghem, et on fit incarcérer aux petits-Carmes où il avoua avoir reçu de sa nièce, k la gare du Nord, le coffret contenant toutes les va leurs provenant du vol. Il l'avait enfoui une qurantaine de mètres de sa demeure. Cet homme avait été appelé k Bru xelles par sa nièce, la femme Elsocht, qui lui avait donné rendez-vous k la gare du Nord il avait d'abord refusé la mission de cacher les valeurs, mais il finit par se laisser ten ter. Voilà donc éclaircies, toutes les circonstances mysté rieuses qui entouraient le vol de 25,000 francs. La huitième livraison du Bulletin du Ministère de F Instruction publique (8 fr. par an) vient de sortir des presses de l'imprimerie Guyot, 12, rue Pachéco, Bruxelles. Signalons dans la partie non officielle de cette importante publication, un rapport de M. Belval sur l'exposition de bâtiments scolaires Paris; un arrête du Ministre de l'Instruction publique de France, organi sant l'instruction primaire dans les écoles publiques avec les programmes y annexés le texte d'une loi hol landaise nouvelle relative l'instruction primaire; l'in téressants détails concernant les colonies de vacances Dresde (par M. Van Kalken); l'enseignement des travaux manuels Paris; la création, Londres, d'une école de

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 2