Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Maure du 25 Octoltre 1682, 8 i/i heures. Ordre du joùr: Séance publique du 21 Octobre 1882. Or«'le Artistique et Littéraire. Communications. Conférence par M. J. Creton, sujet: Idées recueillies sur la manière de juger des ouvrages de peinture. VILLE D TPRES. raxuEiL (UHMt. Présents: MM. L.Vanheule, Bourgmestre-Président H. Bossaert, Echevin; Chevalier G. de Stuers, A. Soe- nen, Th. Cornette, A. Brunfaut, A. Beaucourt, F. Gra- vet, J. de Codt, E. Gaimant, M. Merghelynck, Ch. Leleup, A. Hanssens, Baron L. van Grave, Conseillers, Ferd. Van Daele, Secrétaire. La séance est ouverte 5 h. 10 m. M. le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 30 Septembre dernier. Adopté. M. le Conseiller Brunfaut demande si le Collège a écrit l'Administration des Hospices, la suite de la proposition qu'en avait faite M. Leleup en la dernière séance. M. le Président répond que la motion faite par M. Leleup n'a pas été suivie de vote et que le Collège, dans ces conditions, n'aurait pu transmettre l'Administra tion des Hospices que l'expression d'un vœu émis indivi duellement par un seul membre. M. le Conseiller Leleup, reprenant sa proposition, demande que le Conseil délibère sur la question de savoir s'il n'y pas lieu d'ilivirer la Commission des Hos pices faire suivre par les orphelines de l'Ecole Sainte- Elisabeth les cours de l'Ecole de M"" d'Hazeleire. L'Administration des Hospices étant une émanation du Conseil Communal, il est désirable que celui-ci fasse connaître son intention sur ce point ses mandataires. M. le Conseiller Cornette pense que les Administra tions de Bienfaisance, quoique nommées par le Conseil Communal, conservent néanmoins une certaine autono mie et, spécialement dans les questions d'administration, jouissent d'une pleine indépendance. Les intentions de la Commission sur le point soulevé par MM. Brunfaut et Cornette étant inconnues au Conseil, il ne peut être question pour lui que de l'expression d'un simple vœu. Après un échange d'observations, il est décidé que le Collège écrira l'Administration des Hospices pour la prier d'examiner la question de savoir s'il ne convien- draitpas,dans l'intérêt desieunes orphelines entretenues par les Hospices, qu'elles suivent les cours de l'Ecole Primaire attenante l'Orphelinat, et pour lui faire connaître que dans la pensée de la plupart des membres du Conseil cette réforme aurait une heureuse influence sur le développement de l'instruction de ces jeunes filles et sur la formation de leur caractère, tout en faisant cesser la monotonie de la vie claustrale laquelle elles restent condamnées jusqu'à leur majorité. Le Conseil accepte la démission offerte par le sieur Baert, Aloïs, de ses fonctions d'Agent de Police. M. le Président donne lecture d'une pétition adres sée au Conseil par certains marchands de poisson, se plaignant de ce que des vendeurs exposent en vente leur marchandise sans payer le droit de rainque. Il résulte des explications données par M. le Prési dent que l'usage de la minque, conformément la loi, est devenu facultatif et qu'en conséquence la réclama tion des pétitionnaires n'est pas fondée. M. le Conseiller Beaucourt, par motion d'ordre, demande où en est la question des indemnités mises charge de la Villepour les dégâts occasionnés en Décembre 1879 par la rupture de la digue de l'Yperlée, près du Canal M. le Président répond que cette affaire est en instruction auprès de l'Autorité Supérieure; mais que la réponse faite par le Collège aux critiques de certains fonctionnaires qui voulaient rendre laVille responsable, est de nature écarter complètement cette responsabi lité. Sur le rapport fait par M. l'Echevin Bossaert, au nom de la 2* Commission, le Conseil décide de renvoyer purement et simplement la Députation Permanente Je< Budgets pour 1883 des quatre Fabriques d'Eglise. Jd le Conseiller Leleup demande si les produits des herbages et des arbres croissant sur les cimetières sont touchés par la Ville dont le droit de propriété sur les anciens cimetières vient d'être définitivement re connu. M. le Président répond que jusqu'ici les anciens cime tières ont toujours été administrés par les Fabriques comme étant leur propriété. Il faut remarquer que ces produits sont d'ailleurs de peu d'importance et que si la Ville revendiquait la propriété des anciens cimetiè res, elle en devrait aussi supporter l'entretien. Cette question d'ailleurs est restée réservée dans plusieurs propositions faites par la Ville pour l'embellissement de certains cimetières, celui de St-Martin, par exemple. L'autorité communale a, du reste, toujours exercé son droit de police et de surveillance sans rencontrer de difficultés. C'est ainsi que lors des travaux de restau ration de l'Eglise St-Martin, la Fabrique avait été autorisée placer un atelier de menuiserie sur ce cime tière. Lorsque les travaux furent définitivement inter rompus, la Fabrique conserva l'atelier et le donna en location un menuisier. C'est alors que l'Autorité com munale intervint pour rappeler la Fabrique qu'elle n'avait reçu qu'une autorisation momentanée dont les effets devaient cesser avec l'interruption des4ravaux. Sur le refus de la Fabrique d'obtempérer aux ordres de l'Administration celle-ci fit enlever d'office le hangar en question. L'affaire fut déférée la Justice qui donna raison l'Autorité communale. Legs Pype. Recours au Roi. M. le Président rappelle que le Conseil communal a décidé, en séance du 24 Juin dernier, de solliciter l'au torisation d'accepter un legs de 500 francs fait aux Ecoles communales gratuites de cetie ville par le sieur Adolphe Pype.décédé récemment Bruxelles. Selon les inientions du testateur, la somme devait être remise la Société du «-Denier des Ecolesmais celle-ci, comme elle l'a reconnue d'ailleurs spontanément, ne possé dant pas la capacité légale pour être mise en possession de la libéralité testamentaire dont s'agit, ce fut la Ville que devait être dévolu le legs de M. Pype, conformé ment la loi du 19 Décembre 1864. La Députation Permanente, par arrêté du 3 Octobre dernier, refuse la Ville l'autorisation d'accepter le legs Pype, pour le motif que cette libéralité est faite la Société du Denier des Ecoles qui ne peut acquérir et que le caractère peu sérieux des dispositions testa mentaires milite en faveur de leur répudiation. M. le Président fait ressortir combien ces motifs sont dénués de toute apparence de raison: la Ville n'est pas autorisée accepter un legs parce que celui-ci est fait une Société privée, alors que le droit de la Ville d'y prétendre résulte précisément de l'incapacité existant dans le chef de cette société. Le Conseil décide qu'il y a lieu de former un recours au Roi contre l'arrêté de la Députation Permanente. Le Conseil avise favorablement, pour approbation par l'Autorité Supérieure, une délibération des Hospices Civils tendant la radiation d'une inscription hypothé caire, prise au profit de cet établissement pour sûreté d'un capital donné en prêt. Le Conseil approuve les plans et devis pour les travaux d'appropriation et d'ameublement de l'Ecole Gardienne ouvrir au quartier St-Pierre (Hôtel Hyn- derick). M. le Président soumet au Conseil le procès-ver bal d'une vente d'arbres appartenant la Ville et tenue Dickebusch le 16 Octobre dernier. Le produit de la vente ayant été inférieur de918 fr. au prix d'estimation s'élevant fr. 4,610, le Conseil décide qu'il n'y a pas lieu d'approuver la vente et charge le Collège de traiter main ferme sur le pied du prix d'estimation, sauf approbation ultérieure du contrat par le Conseil. M. le Président communique une demande du Directeur du Théâtre de Bruges sollicitant un subside pour l'exploitation du Théâtre pendant la saison d'hiver 1882-83. Le Conseil décide en principe qu'il y a lieu d'accorder un subside dont le montant sera fixé une prochaine séance. Le Collège s'entendra avec le Directeur et fera ultérieurement rapport au Conseil. Le ConseiJ arrête les budgeis pour 1883 de l'Aca demie des Beaux-Arts et de l'Ecole Professionnelle. A. Académie. Recettes Dépenses 5,655-00 B. Ecole Professionnelle. E^eîSa <.930-00 Le Conseil passe l'examen du Budget 1883 de l'E cole de Musique. M. le Président fait connaître que la Commission Administrative s'est réunie pour examiner la situation de l'Ecole^ de Musique, qu'elle a été d'avis de ne pas soumettre de propositions budgétaires l'approbation du Gouvernement et de la Province, de renoncer aux subsides et, au lieu d'avoir un établissement spécial pour l'enseignement musical, de réorganiser cet ensei gnement dans les Ecoles Officielles. Les subsides du Gou vernement et de la Province sont insuffisants et hors de proportion avec les sacrifices de la Ville. Il n'est pas possible de donner l'Ecole de Musique une extension et une organisation telles que l'exige le Gouvernement comme condition au maintien des subsides. Si l'enseigne ment de la Musique est réorganisé dans les Ecoles, comme cet enseignement fait partie du programme sco laire, la Ville recevra des subsides de ce chef, et la suppression du cours de chant donné par M. Devos achèvera d'établir la compensation. Le cours de violon de M. Beyer pourra être maintenu dans la nouvelle or ganisation. La Commission actuelle continuera, comme par le passé, surveiller et diriger l'enseignement musical qui se donnera ainsi dans d'aussi bonnes condi tions que précédemment et produira de meilleurs ré sultats. Sur ces conclusions, le Conseil décide qu'il n'y a pas lieu de faire des propositions budgétaires pour l'Ecole de Musique, pour l'exercice 1883. Faisant droit une demande de M. le Capitaine- Commandant du Génie, le Conseil désigne M. le Bourg mestre pour représenter l'Administration Communale et signer,pour régularisation,l'acte de cession au Dépar tement de l'Intérieur de deux parcelles de terrain re mises la Ville en vertu de la loi du 14 Mars 1854 et emprises lors du redressement de la route d'Ypres Rousbrr.gge et de la construction de la partie de route reliant la route d'Ypresà Furnes la station du che min de fer. Comité secret. La demoiselle Sperlaeken,Ida, est nommée Sous- Institutrice aux Ecoles Communales, en remplacement de la Demoiselle Lambert, Euphrasie, démissionnaire. Le Conseil nomme définitivement, en qualité de Sous-Institutrices aux Ecoles Gardiennes Madame Baratte, née Zoé Mineur, M11" Coryn, Alix, Remue, Augusta, Bultinck, Mathilde, Helderwerdt, Marie, Langbeen, Marie, Portael, Florence, qui ont satisfait aux prescriptions de l'art. 8 de l'Arrêté Royal du 18 Mars 1880, pour l'obtention du diplôme de capacité. Le Conseil désigne MM. Brunfaut Auguste et Le leup Charles, pour faire partie de la Commission insti tuée par l'art. 58 de la loi du 28 Juin 1822, et du n° 19 de l'art. 2bis de la loi du 30 Juillet 1881, pour la nomi nation des experts de la contribution personnelle, etc. M. Emile Liebaert, propriétaire Ypres, est nommé Membre du Bureau de Bienfaisance, en rempla cement de M. De Coene llilaire, empêché par motifs de santé de continuer son mandat. La séance est levée 7 h. 15 m. Un duel a eu lieu Dimanche soir, la frontière près d'Armentières, entre M. Edant, secrétaire de la rédaction du Progrès, et M. Masson, voyageur de commerce. Quatre balles ont été échangées sans résultat. Il a été volé, pendant la nuit de Dimanche, au préju dice du sieur Michotte, Joseph, graveur sur métaux, rue de la Putterie, 33, Bruxelles, six paires de boucles d'oreilles en or, montées sur diamants américains, le tout d'une valeur d'environ soixante francs. On nous rapporte, dit l'Opinion libérale de Namur, un acte de courage et de dévouement qui mérite d'être signalé Vendredi dernier, vers cinq heures du soir, deux jeunes enfants, Jules et Alfred Mercier, l'un âgé de 10 ans, l'autre de 8 ans, jouaient la balle sur le chemin de

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 2