Nouvelles diverses. ÉTAT-CIVIL D'Y PRES, Monsieur Brunfaut, en la dernière séancen'a pas etc. Au lieu de M. le Conseiller Leleup, reprenant sa proposition, demande que le Conseil délibère sur la question de savoir s'il n'y a pas lieu d'inviter la Commission des Hospices faire suivre par les orphelines de l'Ecole Ste-F.lisabeth les cours de l'Ecole de Madame d'Haze- leire. Lisez M. le Conseiller Leleup, reprenant sa proposition faite en la dernière séance. demande que le Conseil délibère sur le point desavoir s'il n'y a pas lieu d'invi ter la Commission des Hospices délibérer sur la question de l'envoi des orphelines de l'Ecole Ste-Elisa- beth aux cours de l'Ecole ae Madame d'Hazeleire. M. Leleup avait proposé que le Collège écrive l'Ad ministration des Hospices pour la saisir ofhciellement de la question soulevée par M. Brunfaut. DIDIER DES ÉCOLES. Listes précédentes, 37,847-32 Omdat llariten te veel pannekoeken eeten heeft en de voyageur de zijne heeft laten pakken, 0-20 Le cercle du rayon mi-lunaire, 0-57 La S'-Luc cbez un artiste, 2-07 1 exemplaire Ypres illustré de M. Alph. Vandenpeereboom, 5-00 Boite de l'Eperon, 4-22 de la Bergerie, 8-11 du Saumon, 18-20 - du Sultan, 21-58 Total fr. 37,007-27 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 35,368-31 Reste en caisse, fr. 2,538-96 t'erc-le Artistique et Littéraire. Les membres du Cercle sont convoqués en assemblée générale extraordinaire et ordinaire pour le Mercredi 8 Novembre 1882, 8 1/2 heures du soir. Ordre du jour 1* Communications diverses. 2* Proposition faite par quatre membresde chan ger le jour de réunion. (Art. 25 du règlement revisé). 3* 4* Suite de l'ordre du jour de la séance du lr Nov. Soriété de 2* Tir de la période Tir Ligy, F., Swekels, L., 3. Santy, H., 4. LigyA., 5. Borry, A., 6. Deweerdt, Ch. 7. Mailliard, G. 8. Smeysters, E. 9. Vandendriessche,J. 10. Devos, L. 11. Joos, Alp. Lardes Civiques. d'hiver. 29 Octobre 1882. au haut total. 25 20 20 25 25 115 20 20 20 25 25 110 20 25 20 25 20 110 25 20 20 25 20 110 20 15 20 20 25 100 25 20 20 15 20 100 20 15 20 20 20 95 20 20 20 15 20 (25) 95 20 20 20 15 20 (20) 95 20 20 15 20 10 95 20 15 20 15 20 90 du 27 Oct. au 3 Nov. 1882. Naissances: Sexe masculin, 4; id. féminin, 2. Total 6. Décès: Segers, Sophie, 55 ans, dentellière, veuve d'Ange Mahieu, rue de Menin. Lapeere, Eugénie, 57 ans, sans profes sion, épouse d'Henri Joseph, rue de Dixmude. Vlae- mynck, Maximilien, 32 ans, sans profession, célibataire, rue Longue de Thourout. -- Duflou, Isabelle, 59 ans, boutiquière, épouse de Charles Vanbeylen, rue des Récol lets. Dechievre, Martin, 85 ans, sans profession, époux de Pauline Goethals, S'-Nicolas E.-M. Vandecasteele, Clémence, 21 ans, servante, célibataire, rue de Menin. mse aoo g» DISCOURS prononcé la mortuaire du regretté M. Lafaut, par M. Mortier, inspecteur cantonal de renseignement primaire Bruges. Qu'il me soit permis, Messieurs, en ma qualité d'ancien ami du regretté M. Lafaut, de rendre un der nier hommage l'homme dont la vie entière a été con sacré l'enseignement de la jeunesse et la culture des lettres. Né Ingelmunster le 25 Janvier 1808, Pierre-Joseph Lafaut fut, après avoir fait d'excellentes études,nommé l'âge de 20 ans, premier professeur l'Ecole du St- Esprit Courtrai, le seul établissement communal existant alors dans cette ville. Ses dispositions naturel les pour l'éducation, son caractère sympathique, l'inté rêt qu'il portait aux enfants qui lui étaient confiés, lui valurent bientôt le respect et l'affection de ses élèves et de ses supérieurs. Aussi dix ans plus tard la suite des succès qu'il avait obtenus, fut-il nommé professeur de flamand au Collège communal d'Ypres; enfin en 1850 il y fut chargé en outre des fonctions de premier insti tuteur l'Ecole moyenne de l'Etat et occupa ces deux fonctions jusqu'en Septembre 1868. De même qu'à Courtrai, Ypres il se fit estimer de ses collègues et aimer cordialement de ses élèves. Com ment pouvait-il en être autrement Quiconque entrait en relation avec M. Lafaut, devait devenir son ami. Aussi fut-il toujours pour eux un père, un sage conseil ler beaucoup d'entre eux, après avoir achevé leurs études, venaient le consulter dans les circonstances diffiedes et lui sont redevables de leur succès dans leurs entreprises. Etre l'esclave de ses devoirs de professeur, s'évertuer de communiquer ses élèves ses connaissances éten dues, les guider dans la voie du bien, ne lui suffisait pas il utilisait encore ses heures de loisir en donnant libre carrière sa soif de connaissances et en cultivant la littérature flamande, son étude favorite. Malgré son extrême modestie, il est bien connu comme écrivain et poète flamand.Nous avons de lui des fables flamandes, des cantates, où i! épanche son âme pure et généreuse et diverses autres poésies dont plu sieurs ont été couronnés dans des concours littéraires. En 1860 il fit paraître un recueil intitulé: Modula tions sur les deux lyres de la patrie, contenant des morceaux français et flamands. Dans ce dernier ouvrage, notre courageux écrivain a montré qu'il pos sédait les deux langues et qu'd mérite d'occuper une place honorable parmi les lettrés de notre temps. Tout ce qui est sorti de sa plume trahit une belle âme, un cœur vertueux, un sage éducateur, un noble caractère. Lorsqu'après plus de 40 années de services rendus l'enseignement, son grand âge et la maladie l'obligèrent de renoncer ses fonctions, l'amour de la poésie ne s'éteignit pas en lui cependant et jusque dans ses der niers jours, entouré de parents affectueux qui le soigni- rent tendrement, il tirait encore des accords touchants de sa lyre. Tel fut l'homme comme professeur et comme écrivain. Ce qu'd fut comme époux, comme père, comme ami, ses enfants et ses petits-enfants éplorés le savent; nous le savons nous qui déplorons sa perte et son souvenir ne s'effacera jamais de notre mémoire. Père de famille avant tout, il trouvait son bonheur le plus intime au sein de sa famille et après la tâche du jour, il puisait des forces nouvelles dans les marques de tendresse de son épouse chérie et de ses enfants dont l'éducation vertueuse était sa préoccupation constante. Homme probe et loyal, fidèle ses amis, simple et modeste dans ses relations, serviable envers tout le monde, il sut mériter l'estime et le reSpect de tous ceux qui le connurent. Puissent les marques de notre douleur, son passage édifiant une vie meilleure, ses bons exemples, soula ger sa famille si rudement éprouvée Adieu, Lafaut, adieu, excellant ami, jouissez du bon heur que vous vous êtes efforcé de mériter par vos ver tus et du séjour des bienheureux, jetez parfois un regard sur notre vallée de larmes où tout ce qui est cher votre cœur, vous crie: au revoir. Un accident s'est produit mardi, vers onze heures du matin, dans l'imprimerie Gyselinck, nie Haute, Bruxelles. Un jeune ouvrier, du nom de Roelaents Pierre-Nicolas, habitant quai, de l'Industrie, 111, Molenbeek-Saint-Jean, a eu la tête broyée sous l'une des presses de l'atelier. 11 résulte de l'enquête ouverte au sujet de cet accident, que le jeune Roelaents s'est baissé imprudemment pour prendre une bouteille, au lieu de faire le tour delà machine, et que, perdant l'équilibre, il a été pris dans le mouvement de la presse. Propriété* «lu Goudron. Il existe une assez grande variété de goudrons et tout le monde sait qu'il y a une grande différence entre le goudron dont se servent les marins pour badigeonner leurs navires, et le goudron qui sert, par exemple, la confection des capsules de Guyot. Nous laisserons de côté le goudron de houille qui devrait être rejeté de la médication interne cause de sa saveur àcre qui en fait un véritable caustique, pour nous occuper du Goudron de Norwège. 11 y a plus d'un siècle on avait songé utiliser les pro priétés balsamiques du goudron dans les cas de rhumes, de bronchites, de catarrhes, d'asthmes et de phthisie, mais le goudron naturel est surtout entré dans l'art de guérir de puis l'invention des Capsules Guyot. Ces capsules permettent d'utiliser les remarquables propriétés du goudron l'état naturel sans occasionner le moindre dégoût; l'action curative de ces capsules dépend surtout de la pureté et de la bonne préparation du produit. Aussi, nous ne saurions trop re commander aux malades de n'user que des Capsules Guyot, qui sont, du reste, facilement reconnaissables grâce leur étiquette portant la signature Guyot en trois couleurs. Des houilleurs sans travail, du Borinage, partaient Samedi de Mons pour l'Amérique. Pauvres gens... Bercés par des chimères, tentés par la fortune, ils se rendaient dans un pays inconnu. Il n'était que six heures et la salle d'attente des troisiè mes était déjà bondée de monde. C'était un monde de blancs bonnets et de casquettes hautes. Les femmes pleuraient et les hommes faisaient le fort. Quand siffla le train de Bruxelles, blancs bonnets et cas quettes hautes essuyèrent leurs yeux. Les papas, les mamâns, les sœurs, les amoureuses ne voulaient point lâcher les mains des voyageurs. Le train roulait déjà, que mille mains tendues serraient encore celles de ceux qui tentaient l'inconnu. C'était une scène touchante. Paris, 28 Octobre. Le bey de Tunis est mort cette nuit. Ali bey, son successeur légitime, a pris de plein droit possession du pouvoir. Les dégâts occasionnés par les inondations dans le sud du Tyrol sont évalués la somme totale de 45 millions 593,000 florins. Par suite des pluies persistantes, les communications par chemin de fer sont partiellement interrompues dans le sud du Tyrol. Toutes les nouvelles indiquent qu'une nouvelle catastro phe est imminente, plus terrible probablement que la pre mière. Les travaux provisoires de protection ne tiendront certainement pas les terrains sont partout détrempés. La communication sur les lignes Bozen-Meran et Trieste- Lavis a été interrompue. La voie entre Greis et Brenner est submergée. Dans le district de Brixen les eaux montent Niederdorf et Tolbach sont inondés. La représentation du dompteur Bidel la foire de Rouen a été interrompue, Lundi, soir, par un terrible acci dent qui a causé parmi les spectateurs une émotion facile comprendre. Vers dix heures alors que Bidel faisait travailler ses lions dans la rotonde, une femme employée dans la ménagerie depuis cinq ou six ans, nommée Maria Cordick, âgée de cinquante-cinq ans, qui vend ordinairement des petits pains pour les jeter aux animaux, voulat, pour sortir plus vite de la loge, passer près de l'éléphaut. Cette bête, assez mé chante, est enchaînée assez loin du public, et le personnel de l'établissement évite autant que possible d'en aprocher. Quand il vit la femme Cordick près de lui, l'éléphant étendit sa trompe vers elle, l'étreignit avec une force irré sistible, et la jetant terre, il lui enfonça profondement dans le coté gauche ses deux défenses. Aux cris poussés par le malheureuse, son fils, qui assistait Bidel dans ses exercices, saisit une fourche, et la cassa sur la tète de la bête, qui lâcha prise. On s'empressa de dégager la pauvre femme. Son état est des plus graves. Une explosion de gaz s'est produite Dimanche au théâtre de Marseille. Elle a été produite par une lampe. Cette explosion a interrompu la répédition du Trouvère. L'explosion a pulvérisé instantanément tous les tuyaux réunies dans les coulisses et sur la scène. On a aussitôt fermé les communications

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 2