S l I y A» 835. Jeudi i lïl ,rNi. Pancd noO.OlS K JOUIiAAL il Y r 11 ES El DE* E PAHAISSVVjr 14 JEUDI ET LE ACUE. «H Les anûoncesUle la Belgique et de l'Etranger sont reçues par XAgence Haras (Publicité), 89, Mar^hé-au Pour la FraùeSEèyJ'Âgence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie pt y de bi- 'I" VlliES ACQJ IRIT EL'NDO. es, Bruxelles et Chez ses correspondants: fuisse: chez Rudolf Mosse(Annoncen-Expédition) Cologne, Berlin, Fffytlcfori, Strasbourg, Munich, llamhoàrg, Leipzig, Slultgard, Vienne et Zurich. Po»'*- Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street cl C°, 30, Cornhill; E C et !L Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygh et Van Ditmar, RottVrdam. Pour l'Am rique: chez Pethinghill et C" 38, Park Row-New-Yyk^Jf Heures de départ oTYpres ftULLETIA POLITIQUE, M. Gambetta est mort minuit 1882-1883. Les médecins disent que l'érysipêle ne pouvant pas faire éruption l'extérieur a amené la décompo sition du sang un caillot s'est formé au cœur et a étouffé le malade. Le moulage de la figure de M. Gambetta a eu lieu dans la matinée. L'autopsie a été faite Mardi. Le conseil des ministres a décidé que les funérail les de M. Gambetta auraient lieu aux frais de l'Etat. Le correspondant du Standard Rome confirme la nouvelle, récemment publiée par ce journal et démentie par le Times, d'après laquelle des pourparlers auraient lieu entre le gouvernement anglais et le Vatican, l'effet de s'entendre sur les conditions /auxquelles un représentant officiel de l'Angleterre serait accrédité auprès du Saint-Siège. Le correspondant du Standard affirme que la propo sition de l'Angletterre de se faire représenter auprès du Pape par l'ambassadeur ordinaire de Sa Majesté auprès du roi d'Italie a été repoussée par la curie; que, depuis, le cabinet britannique a fait l'offre de se faire représenter par un agent diplomatique du même rang que M. de Schlœzer, le ministre alle mand auprès du Vatican. Cette offre aurait été accep tée. La Gazette de Cologne contient trois lettres de Berlin faites pour attirer l'attention publique. La première annonce que le gouvernement pro jette d'ajouter une seconde voie aux chemins de fer stratégiques importants situés sur la frontière orien tale. La deuxième dit que les /seigles militaires regar dent comme probable une aûgmention de l'artillerie de campagne, qui a été, il est vrai, augmentée de 40 batteries en 1881, mais qui est encore inférieure, par le nombre des canons celle de la France et celle de la Russie. Examinant académiquenienl la question, le correspondant constate que l'Ai rema gne dispose de 340 batteries de 0 canons chacune sur pied de guerre, soil de 2,040 canons. Pour élever ce chiffre, on ne saurait compter sur les bat teries de réserve, puisqu'elles ont en France et en Russie une contre-partie. Or, la France a, en temps de paix, 399 batteries de campagne, soit 2,394 ca nons, et, en outre, 38 batteries de position, soit 437 batteries avec 2,622 canons; quanta la Russie, elle dispose de 288 batteries 8 canons et de .26 batteries montées 6 canons, au lotal de 4^460 pièces. La France aurait donc 564 pièces et la Rus sie 440 pièces de plus que l'Allemagne, el ce serait de l'optimisme de croire que l'infériorité du nombre serait compensée par l'excellence de l'arme. La troisième lettre affirme que les journaux fran çais ont cessé d'être une source d'indications ou de donneé le ton en ce qui toiiche les relations de la France avec l'étranger; et qu'ils ne sont plus en état de traiter avec compétence et tranquillité les ques tions extérieures. Aussi ne se préoccupe-t on pas ;i Berlin des appréciations auxqnelles donnent lieu les relations entre la France et l'Angleterre et croit-on que ces deux pays sont loin d'une rupture. Ëa situation s'améliore de jour en jour en Bulga rie. Les quatorze musulmans élus députés se sont rendus chez le président du-conseil, général Sobo- leflf, pour exprimer leurs sentiments de fidélité el ife dévouement envers le prince Alexandte. Après un long entretien, les représentants de la" population musulmane promirent au iûinistre président leur concours pour l'abolition çbf brigandage auquel se livrent et là des bandes composées'de Turcs. Sur cette promesse, le général Soboleff. se leva, et en présence du ministre de la guerre, délara que. l'état de Sriège, dans lequel se trouvent encore plu sieurs' distincts habités par des musulmans, sera immédiatement levé.Cette décision du gouvernement a été très bien accueillie par la population, musulma ne du pays. Y- - "n»»ni unifil II m I II t Nous trouvons les- renqqignethents suivants dans l'exposé des opérations des chemins d& fer, ponts et chaussas pour. 1881, concernant les travaux faits dans notrè.;province LYS. -y Lès.^débouchés*de Menin étaient insuffi sants pour' le" débit" des eaux de crue de la Xvs. La construction d'une nouvelle écluse sas, la transfor mation de la tête aval de l'écluse actuelle en barrage latéral, l'élargissement d'un pont et la création d'une dérivation par les anciens fossés de la droite, vont améliorer notablement, sur ce point, le régime de la rivière. La reconstruction et l'augmentation du dé- bouché du pont de -d#^.rai ont été décidées, et les travaux seront prochainement adjugés. Enfin,Xf" navigation se trouvera facilitée par l'amélioration des chemins de halage sur tout le parcours de la rivière. CANAL DE ROULERS A LA LYS. A Roulers el Iseghem, le canal de la Mandel a été doté de quais larges et spacieux et de gares de virement. A Cachtem, l'écluse a été transformée, et une adjudica tion a eu lieu pour l'alimentation du bief de Cachtem Roulers. YSER. Un fait très important signaler est l'achèvement complet, dans le courant de l'année écoulée, des travaux d'élargissement du canal de Furnes Nieuport. Il en résulte que, depuis la Fin- telle jusqu'à la mer, les eaux de l'Yser trouvent aujourd'hui un large canal de dérivation qui, en temps de crues, double peu près sa puissance d'évacuation. Le crime commis Bruxelles, rue du Jardi nier, sur la petite fille Marie Walschaerts est des plus abominables. Il est de nature éveil ler l'attention des familles sur le danger qui existe laisser leurs enfants roder seuls dans les rues. Nous savons bien que le soir, la sortie de l'école, les parents qui n'ont pas de domestiques sont bien forcés de les laisser revenir seuls, mais il .nous semble qu'on de vrait attacher aux écoles mêmes, un personnel chargé de surveiller les élèves qui demeurent dans des quartiers déserts. II n'y a pas seulement que les enfants des classes inférieures qui sont exposés on voit des familles ^jui sont dans l'aisance confier leurs enfants des domestiques masculins ou féminins, depuis quelques jours seulement leur service, dont ils ne connaissent ni les antécédents ni la moralité et qui peuvent les mener mal. La statistique démontre que les crimes con tre l'enfance augmentent. C'est cà la vigilance des parents de veiller sur ce qu'ils ont de plus cher au monde. Mort de M. Gambetta. Un deuil immense vient de frapper la parti républicain en France. Un coup de foudre a brisé son soutien le plus vigoureux. Léon Gambetta est mort l'aube de l'année 1883, après avoir consacré sa vie entière au relève ment de sa patrie. A quelque parti qu'ils appartiennent, les Français devront considérer la mort de l'illus- USL, -==te li i ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. j Tout ce qui concerne le journardoit Ctre adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. Idem. Pour le rc^pt du pays7-00. I INSERTIONS: Annonces: lafligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-23. CHEMIN DE ?ER. Janvier. Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00 4-00 6-25 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-25. llouthem, 5-30 11-16 5-25. Gommes, 5-30 9-58 11-16 2-41— 5-25 Comines-Armentières, 5-30 11-16 2-53. Roulera, 7-45 10-45 - 12-20 4-20 6-30. Langemarck-Ostende, 7-23 12-22 3-58 6-22. Gouftrai, 5-36 9-58 11-16 2-41 5-25. fiT 4'

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1