^=836.
4pRjOLIi\AL
I
Sril'Ilb;s K l DE LA Li IIOl\ li
f'E M E.YT.
Vires acquirit eiindo.
Les annonces de fô IjApque et de l'Etranger sont reçues par X Aaence Haras /r>nhi;v.if 'a sn \r. i ït i
Pour la France: a l'.;»ice Havas, 8, Place de la Bourse, Paris Pour l'Allemagne l'An t Hn'C ie"aux"H®rbes' Bruxelles et chez ses correspondants:
Cologne, Berlin, FrWofort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzi- Stuttsard vfenne Jn cl,ez Pl,ldo|r Ml«se (Annoncen-Expedition)
C", 30, Cornhill, ÉC%|, Série" Street W C, Londres. - PoûrJaSiaude ebS n°o ^«de-Bretagne et l'Irlande chez Géo Street e
38, Park Row-New-Yo# Hollandechez Nygh eUVan Ddinar, Rotterdam. Pour l'Amérique chez Pethinghill et C°
ni
ciiEHiN IÏ i'::/t:r '.v-5—.
Heures de départ zTYpres
Les journaux français, comme la France elle-
même d'ailleurs, sont exclusivement préoccupés
encore de la mort de M.Gambetta. Il en est fort peu,
parmi les organes républicains, bien entendu, qui 9e
demandent comment on va marcher sans lui. C'est
cependant une question qui s'imposera au premier
jour.
Le Saint-Siège s'est décidément leurré, s'il a espéré
être dédommagé de la rupture de sesTelations avec
la Belgique par une reprise de ses relations avec
l'Angleterre. Les bruits partis ce sujet du Yatican
viennent de recevoir le coup de grâce. M. Gladstone
les ayant démentis demi mot, le Standard les avait
reproduit et en avait garanti l'exactitude sur la foi
d'une prétendue correspondance échangée eptre le
cardinal Jacobini et le cardinal Mac Cabe, archevê
que de Dublin. Or, cette correspondance était apo
cryphe. Le cardinal Mac Cabe lui-même vient de le
déclarer officiellement, en ajoutant qu'il n'y a eu,
entre lui et le secrétaire de Léon XIII, aucun échange
de communications au sujet d'une reprise éventuelle
des relations de l'Angleterre avec la papauté.
L'archiduc Rodolphe d'Autriche se propose de
faire un voyage en Dalmatie et en Albanie. Il parti
rait de Miramar le 10 Février prochain. Ce voyage
pourrait bien avoir quelque rapport avec les troublés
dont les provinces annexées de l'Aulriche-Hongrie
sont menacées, le gouvernement comptant que le
prestige personnel de l'héritier du trône peut avoir
une bonne influence sur l'esprit de la population.
La révision de la Constitution en Roumanie est
entrée dans la phase de l'examen parlementaire.
Les relations entre la Turquie et la Russie parais
sent, ne pas être trop Cordiales, pour le moment.
Une dépêche adressée de Londres la Gazette de
Voss affirme qu'on a découvert Erzeroum une asso
ciation secrète formée d'Arméniens, qui aurait pour
but de délivrer l'Arménie de la domination turque
et qui serait encouragée et pourvue^de fonds par la
Russie trois cent cinquante conjurés seraient arrê
tés et la ville serait mise en état de siège. Cette nou
velle a besoin de confirmation.
M. Ed. Pecher a présidé, Samedi dernier, l'as
semblée générale de l'Association libérale d'Anvers,
dont il est l'un des vice-présidents. Sa présence a été
saluée de longues acclamations. Les libéraux anver-
sois ont été heureux de saisir l'occasion qui sé pré
sentait de protester contre les outrages sans nom et
les indignes calomnies que la presse cléricale déver
se chaque jour sur l'honorable M. Pecher. Cette
presse n'a pas atteint son but. M.Ed. Pecher reste au
poste du devoir.
Les diffamations et les ignominies de la presse
cléricale n'ont ni abattu son courage, ni énervé son
énergie. C'est bien ce qui exaspère la presse clérica
le. Avoir tout fait pour se débarrasser d'un adver
saire, n'avoir reculé pour cela devant aucune infa
mie, et constater qu'on a été lâche, méchant et
odieux en pure perte, avouons que c'est ultra vexant.
Aussi la près**? cléricale est-elle littéralement in
dignée; ses fureurs s'exhalent en grossières attaques
dans lesquelles les assassins de la rue de la Loi
jouent leur paifte; obligée. C'est toujours le même
système: tâcher de discréditer fqpinion libérale en
la rendant solidaire d'horrible forfaits. Peine inu
tile. On ne donnora pas le change cet égard. Ce
n'est pas dans les rangs desUibéraux. que l'on ca
che les criminels et qu'on les proclame encore inno
cents quand la justice les a flétris. Nous lajssons ces
traditions nos adversaires. Les nôtres sont tout
autres.
Le drapeau politique sous lequel on marche n'ex
cuse ni les fautes ni les crimes. Un assassin libéral
est un assassin libre nos adversaires de trouver
que le criminel a droit l'indulgence s'il est» de
leurs coreligionnaires politiques. A cet égard rious
ne pensons pas comme eux, et c'est parce que jaînâis
nous ne l'avons fait que nous* pouvons aujourd'hui
répudier la responsabilité honteuse que l'on voudrait*1"'
faire retomber sur notre opinion l'arrêt prononce"
dernièrement par la cour d'assises du Brabant ne
nous touche en rien.
Si la presse cléricale était capable débuter- un
bon conseil, nous lui dirions de prendre désormais
exemple sur la conduite de l'opinion libérale; quand
une affaire éclatera dans laquelle un membre du cler
gé ou un petit frère quelconque seront impliqués,
qu'au lieu de plaider Jeur innocence avant même de
savoir ce dont on 1~ accuse et de connaître les
charges qui pèsent sur eux, elle laisse faire la jus-
lice; qu'elle ne cherche plus enrayer son action,
qu'elle réserve ses sévérités pour les coupables au
lieu de les tourner, comme on ne l'a que trop sou
vent vu, contre les magistrats qui font loyalement et
consciencieusement leur devoir alors si quelque
écart se commet, la presse cléricale pourra élever la
voix; mais jusqu'ici elle s'est tellement compromise
par des actes contraires aux thèses qu'elle défend
que ses accusations, dont le manque de sincérité est
le premier défaut, tombent complètement faux.
(Eclw du Parletnent).
Qui se serait attendu voir le Courrier de
Bruxellesordinairement si acerbe, donner
la Patrie et au Bien public une leçon de conve
nance propos de la mort du grand citoyen
que la France vient de perdre et qui a inspiré
ces journaux des articles abominables où le
cynisme le plus dégoûtant s'exerce sur celui
qui ne peut plus se défendre.
On sait, dit la Patriequelle haute fortu
ne était arrivé ce démagogue parti de rien, qui
ne distin uait aucun talent bien extraordi
naire, et dont les circonstances ont cependant
fait plusieurs reprises le maître des desti
nées ne la France: sa domination, hélas!
donnait bien plus la mesure de l'abaissement
de cet infortuné pays que celle de l'élévation
personnelle du dictateur
Puis vient un éreintement complet pour le
quel on emprunte le bras de Dieu qu'onjwy
craint pas de charger de toutes les injurer et
les malédictions enfantées par la haine politi
que.
Le Courrier de Bruxelles donne cette leçon
de convenance son confrère
Nous aurons revenir sur la mort de M.
Gambettaévénement plein d'enseignements
lugubres et de la plus haute portée. Pour le
moment, nous garderons ce sujet le silence
auquel a droit toute tombe non encore fermée.
L'appréciation du Journal de Bruxelles est
celle, au moins, d'un journal qui se respecte.
Comme orateur et comme tribun, dit-il, il
ouvait occuper le premier rang; l'ardeur et
a sincérité de son patriotisme ne sont pas
Q
t
i.
•t:
E
v->
k»
PARAISSAIT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. j' Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, nie de Dixmude, 59.
Idem.
Pour le re'eut du pays7-00.*. I INSERTIONS: Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25.
Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00
4-00 6-25 9-05 9-58.
Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-25.
Houthem, 5-30 11-16 5-25.
Comines, 5-30 9-58 11-16 2-41— 5-25
Comines-Armentières, 5-30 11-16 2-53.
Roulers, 7-45 10-45 12-20 4-20 6-30.
Langemarck-Ostende, 7-23 12-22 3-58 6-22.
Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25.
BULLETIN POLITIQUE.
-