k 839. Jeudi, Janvier 1883. JOUttX AL ir* PRES ET DE 4 propos de fabriques d'église. Budget de l inslrucliou publique. Mise en prévention de Mgr Du Rousseau*. dé /aux élevés dans j çt; âgés de Quatre et( n peuv I. Si Si SKIS y, E E T !Sr?°S«d^'ffggafSS 8i>: H cme*»*,*,: Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg Leinzi- Slutt<nrd Vienne el/VvS"isse; udo" Mosse (Annoncen-Expedition) C. 30, Cornhill, E C fi 5, Série Street W C. Londres. Jferh Hollande %M«VînL 1*^= 38, Park Row-New-York. H Ditmar, Rotterdam. Pour I Amérique chez Pethinghill et C° Les prières prescrites par la Constitution, l'oc casion de la rentrée des Chambres, ont été diles Dimanche dans toule la France. Aucun incident n'a signalé, celte fois, l'exécution de cette prescription de la loi fondamentale. Un seul prélat M. Perraud, évêque d'Aulun, s'est permis quelques écarts de lan gage dans la circulaire qu'il a adressée son clergé ce propos. Mais cela ne compte guère, quoique M. Perraud soit depuis peu membre de l'Académie française. Le scrutin de ballottage qui a eu lieu Dimanche Lyon pour l'élection d'un député en remplacement de M. Bonnet-Duverdier a eu le résultat qu'il était facile de prévoir. Le candidat socialiste, M. Brialou, a été élu par 4,969 voix contre le candidat radical, M. Guilleumon, qui en a obtenu 3,799. C'est donc bien le candidat extrême qui l'a emporté, grâce la complicité des réactionnaires. Lord Lyons a remis Samedi M.Duclerc, ministre des affaires étrangères, la dépêche anglaise concer nant l'Egypte. Cette dépêche-qui avait été communi quée la Porte ottomane, a dû être remise Samedi en même temps toutes les puissances. L'Angleterre formule une proposition précise relativement au contrôle deux. D'après le Times elle voudrait y substituer un seul agent qui aurait surveiller les finances égyptiennes. D'après une dépêche de Berlin, qui complète l'analyse du Times les consuls généraux des puissances en Egypte se raient appelés dans une certaine mesure participer ce contrôle. Quant au canal de Suez, la circulaire anglaise propose la conclusion d'une convention internatio nale destinée régler la navigation dans ses eaux et en assurer la liberté. M. Duclerc, qui s'est fait transporter la Cham bre, a lu Lundi une déclaration relative ce sujet. La question des relations du clergé catholique avec l'Etat reviendra prochainement au Reichstag allemand. Selon une dépêche de Berlin adressée la Gazette de FrancfortM. Windthorst aurait déposé de nouveau le projet tendant l'abrogation de la loi sur l'exercice illégal des fonctions ecclésiastiques. Le ministre de la justice vient d'envoyer aux fa briques d'église une circulaire pour leur tracer les devoirs qu'elles ont remplir dans l'accomplissement de leurs fonctions. Celte circulaire est très longue il paraît qu'elle forme une véritable brochure. Les journaux cléri caux s'en étonnent et ils protestent contre la minutie des prescriptions du ministre. Ils ont tort. Si la circulaire est longue, c'est que la liste des devoirs méconnus par les fabriques d'église est longue aussi. La surveillance a fait défaut jusqu'à présent aux fabriques, elles ont pu gérer leurs biens en toute liberté el au plus grand profil de l'Eglise, et elles ne s'en sont pas fait faute. Cha que jour on signale de nouveaux abus qui se décou vrent et le seul reproche qu'on puisse faire la cir culaire de M. Bara, c'est que c'est une circulaire, el qu'il iaudrait une loi radicale pour remédier la situation. Toutes les prescriptions du fnonde ne valent rien si ceux qui sont chargés de les appli quer sont de mauvaise volonté et ne sont pas sur veillés. Or, tel est le cas pour les fabriques. Il est clair qu'elles s'efforceront d'éluder les règles1 de la 'circulaire, qui toutes tendent la gestion exacte des deniers de la fabrique, et, avec la législation actuelle, il ne sera guère possible de surveiller, d'une manière efficace, leurs agissements. Mais ce qui est vraiment admirable, c'est l'autre reproche que la presse cléricale adresse la circu laire. Ils prétendent qu'elle va embrouiller la comp tabilité des fabriques d'église. Embrouiller leur comptabilité, parce qu'on leur rappelle l'obligation qui leur est commune avec toute administration de détailler exactement leurs recettes «et leurs dépenses, de manière permettre autant que possible le contrôle Le terme est en vérité bien choisi, et les banqueroutiers frauduleux ne manque ront pas dorénavant de s'en servir devant les tribu naux lorsqu'on leur reprochera de n'avoir point tenu de livres en règle ils répondront qu'ils n'ont pas voulu embrouiller leur comptabilité Il est infiniment plus simple, sans doute, et sur tout plus commode de réduire ses comptes au mini mum. Cela permet plus de liberté. Si Armand Peltzer avait eu la maladresse de tenir des livres, on aurait pu sans doute établir directement j?'il avait fourni son frère l'argent qui a serviH préparer le crime de la rue de la Loi. En n'inscrivant les recettes et les dépenses quïn globo, sans détail, les fabriques évitent toute vérifica tion, el s'assurent les Coudées franches elles peuvent ainsi faire passer, sans qu'on s'en aperçoive, une partie de leurs ressources dans la caisse de l'évêque ou dans celle des écoles catholiques. Mais c'est précisément cette grande simplicité qui a pc^é ombrage au ministre, et nous est avis que ce n'est pas sans motif. Les amendements que M. le ministre de l'instruc tion publique vient de présenter au budget de son département, pour 1883, portent ce budget au total de 21,507,997 francs, soit une augmentation de 695,000 fr. sur les évaluations primitives. Voici comment se subdivise celte augmentation Un crédit nouveau de 35,000 fr. est demandé pour la part d'intervention de l'Etat dans le paie ment des pensions des veuves et orphelins des pro fesseurs et instituteurs communaux. Dans le but de satisfaire aux besoins réels des universités de l'Etat, un supplément d'allocation de 56,400 fr. est solli cité pour le personnel de l'Université de Gand et une somme de 50,200 fr. est réclamée pour le person nel de l'Université de Liège. Le matériel de ces deux établissements exige, en outre, un accroissement de dépenses de 8,445 fr. 9,000 fr. sont demandés pour augmenter le nombre de bourses pour l'ensei gnement normal moyen; enfin les évaluations pri mitives du budget de l'enseignement primaire doivent être portées 11,120,966 fr. soit une augmenta tion de 538,277 fr. Si l'on tient compte de cette circonstance que les subsides de l'Etat accordés, de 1870 1878, en faveur du service ordinaire des écoles primaires, des écoles gardiennes et des écoles d'adultes ont augmenté, en moyenne de 479,747 fr. par année,on reconnaîtra que le supplément réclamé pour 1883 n'a rien d'excessif. Du reste, si l'on ajoute la somme pétitioniiee de 538,000 fr. aux accroissements sollicités en 1881 et 1882 pour l'im portant service de l'enseignement primaire, la moyenne n'atteint pas. même celle proposée et votée sous le dernier ministère clérical. Le Journal de Bruxelles s'étonne de notre silence au sujet de l'affaire Bernard. Notre confrère serait donc heureux d'apprendre que Mgr Du Bousseaux, évêque de Tournai, est mis en prévention raison d'un acte posé par lui an cours de l'instruction ouverte charge de son chanoine le sieur Bernard. Cette nouvelle est tellement grave qu'elle a besoin de confirmation. Nous ne la donnons donc que sous toutes réserves. s i*; ~TT deux pierrr ~°i" les t> 'CCI - O Flj cours ois prix* li i» s provincial; ne 4" prix \*t ISS V VI 1,1 .1 tlltl 11 1.1: DIMANCHE. vires ACQtffltlT EtBlDO. ABONNEMENT PAR AN Pour I arrondissement administratif et judiciaire d'ifpres, fr. G-00. - Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. Idem. Pour le restant du pays7-00. INSERTIONS: Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. CtlR HIN I»E FER. Sr Janvier. Heures de départ d'Ypres Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00 4-00 6-23 9-03 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-25. Houthem, 5-30 11-16 5-25. Comines, 5-30 9-58 11-16 2-415-25 Comines-Armentières, 5-30 11-16 2-53. Roulers, 7-45 10-43 - 12-20 4-20 6-30. Langemarck-Ostende, 7-23 12-22 3-58 6-22. Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25. Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-25. Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-23. BULLETIN POLITIQUE. - •T :r^^g (Etoile).

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1