!^0 844. Dimanche, CS PAR AN. ^=^43e AMMÉE. 4 Février 1883. JOURNAL 1) Y 1» it ES KT 1)K 1/ARRONDISSEMENT. Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par XAgence Ilavas^Publicité), 89, Marché-âux-IIerbes, Bruxelles et chez ses correspondants: Pour la France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-IIongrie et la Suisse chez Budolf Mosse (Annoncen-Expeditjon) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Sluttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et C", 30, Cornhill, E C et o, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygh et Van Drtmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C° 38, Park Row-New-York. Heures de départ gTYpres Le sort en est jeté. La Chambre des députés de France a adopté ce matin, 2 heures, après un nou veau débat qui n'a pas duré moins de douze heures, la proposition Fabre, dite des prétendants, que le ministère Fallières avait acceptée. Non seulement le gouvernement est investi du droit d'expulser les princes des familles ayant régné en France, dans le cas où leur présence compromettrait la tranquilité publique, mais l'accès des services publics est fermé aux princes et aucun mandat électif ne pourra leur être conféré. 324 députés ont voté la proposition qui enlève aux princes d'Orléans leurs grades dans l'armée et dans la marine; 139 bulletins négatifs ont été dépo sés dans les urnes. Le vote de l'article 1er causera une très vive impression dans l'armée, qui n'oubliera pas les services rendus par le duc de Nemours Constantine, par le prince de Joinville Mogador et Tanger, en Algérie par le duc d'Aumale, et par le duc de Chartres dans le cours de la dernière guerre. Trois ministres se sont retirés pour ne pas devoir sanctionner cette mesure d'ostracisme, et il est pro bable qu'une majorité se trouvera au Sénat pour annuler le vote sur l'article 1er. Malheureusement, la majorité la Chambre a été très forte, et il n'est pas vraisemblable qu'on vienne résipiscence au Palais-Bourbon. La Chambre n'est cependant pas allée jusqu'au bout dans son système d'exclusion. Elle n'a enlevé que leurs emplois aux princes d'Or léans. La propriété des grades leur reste acquise, malgré les efforts des députés de l'extrême gauche. L'examen du budget de l'empire avance au Reichstag alterna.i'1 V quelques jours, proba blement vers le 10, la haute As-emblée pourra sus pendre ses séances et la Chambre des députés de Prusse reprendra les siennes. Dans un mois, ce sera le tour du Reichstag qui, alors, siégera sans désem parer jusqu'à épuisement complet de son ordre du jour. On espère, dans les cercles officiels, que la con viction exprimée par l'Empereur, relative aux avan tages que l'Eglise doit recueillir de l'abolition du Culturkampf, avantages supérieurs ceux que l'Etat en retirerait, donnera réfléchir au:, chefs de l'E glise. On espère aussi que la promesse faite par l'Empereur de saisir les Chambres prussiennes de projets nouveaux et favorables aux intérêts des catholiques, dans le cas où le Vatican tendrait la main au gouvernement prussien, agira efficacement sur l'esprit des conseillers du pape Léon XIII. La conférence internationale du Danube doit se réunir Lundi prochain, Londres. La conférence se prononcera dans une de ses premières séances sur la question de savoir si la Roumanie, la Serbie et la Bulgarie seront admises avec voix délibérative ou consultative. Suivant des avis de Constantinople, les soflas auraient fait, le 28 Janvier, une manifestation Stamboul, la suite d'un non-paiement de leur trai tement. La manifestation n'aurait pas eu de suite, satisfaction ayant été donnée aux softas on assure néanmoins jue quelques arrestations auraient été opérées secrètement. Le rappel d'Edhem pacha, l'ambassadeur ottoman Vienne, faisait supposer que des changements ministériels ne tarderaient pas avoir lieu; mais, Edhem pacha ayant été retenu par la débâcle du Danube, ce retard aurait changé les dispositions du Sultan. Toutefois, il a reçu l'ordre d'arriver Constanti nople le plus tôt possible. Le congrès des journalistes libéraux flamands. La presse libérale flamande ne compte que trois organes quotidiens en revanche, pres- ques toutes les villes possèdent un ou plusieurs journaux paraissant au moins une fois par semaine. Editeurs et journalistes ont compris la nécessité de se réunir, de se grouper pour développer et améliorer leurs publications et pour résoudre quelques questions de principe et d'intérêts matériels. Aussi, le congrès, con voqué par quelques propagateurs des idées libérales, qui a été tenu Dimanche, dans la salle Gothique de l'hôtel de ville, avait réuni un nombre assez considérable de journalistes. Soixante-deux inscriptions avaient été prises. Les congressistes ont eu, dans la matinée, une séance préparatoire pour régler l'ordre des travaux. C'est, au local du Willems-Fonds qu'ils se sont assemblés. Le président, M. Hoste, leur a souhaité la bienvenue, dans un petit discours fort bien tourné et les journa listes étrangers la vil le ont fraternisé ie verre la main. une heure et demie, la séance s'est ouverte l'hôtel de ville. Le bureau était composé de M.M. Hoste (Zuceep), président Coopman. secrétaire; Billiet, Koophandel d'Anvers), Vermeulen, (Stad Gent), De Schep- Ëer Gazette van Dendermonde), Havermans et le\een. Quelques minutes.après l'ouverture delà séance, MM. Buis, bourgmestre, et Ar- nould, membre de la Chambre, sont venus prendre place au bureau. L'attitude que les journaux flamands doi vent tenir l'égard de l'administration a donné lieu un long et intéressant débat, au quel ont pris part MM. Hoste, Rooses, Brans et Desmet. Le deuxième de ces orateurs a dé veloppé, dans un long discours, ses opinions sur le double rôle de la presse flamande: dé fendre comme auxiliaires delà grande presse, la cause de l'humanité et défendre en premier lieu, comme chefs de file, les droits ae la po pulation ou point de vue de langue. Le débat s'est terminé par l'adoption de l'ordre du jour suivant: La presse libérale s'efforcera d'as surer l'exécution stricte et loyale des lois ré glant l'usage des langues. Le second point de l'ordre du jour, l'attitude du journalisme l'égard des partis politiques, a été traité avec beaucoup de développements. Elle soulevait diverses questions très délica tes. M. Van den Bosch, d'Anvers, a soutenu que les deux partis sont ou indifférents ou hostiles aux luttes du flamingantisme. Tous deux prodiguent les promesses l'époque des élections, pour les oublier dès que le scrutin a parlé. L'orateur, un libéral convaincu, a relevé l'accusation lancée souvent contre les Flamands de provoquer une scission dans le sein du parti, lorsqu'ils réclament leurs droits et refusent de se suicider comme peuple. Un débat s'est ensuite engagé sur la ques tion de savoir si, dans certains scrutins, les Flamands libéraux devaient s'abstenir de prendre part au vote, lorsque les candidats libéraux hostiles au mouvement flamand ont pour compétiteurs des cléricaux décidés faire disparaître les griefs des populations mais, grâce aux bons conseils de MM. De Schepper LE PROGRES PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. vires acqûïrît euxdo. ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays. 7-00. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 59. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. CHEMIN DE FER. lr Janvier. Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00 4-00 6-25 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-25. Houthem, 5-30 11-16 5-25. Comines, 5-30 9-58 11-16 2-415-25 Comines-Armentières, 5-30 11-16 2-53. Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-20 6-30. ljangemarck-Ostende, 7-23 12-22 3-58 6-22. Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25. Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-25. Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25. BULLETIN POLITIQUE.

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1