Nouvelles locales.
G AUDE CIVIQUE D'YPKES.
Nonvelles diverses.
tes pas tendre, la première Communion §e fait
au mois de Juin.
"y a une précepte évangélitjue qu'il faut
aimer sou prochain comme soi-même.
L'archevêque prouve en cette circonstance
qu'il y a un abîme entre ces paroles et ses ac
tes. Cette indifférence, pour ne pas dire cette
cruauté, ne dérive-t-elle pas de ce que les prê
tres et les religieuses ignorent les sentiments
de la paternité
Toujours est-il que Dimanche dernier, les
parents des premières Communiantes ont dû
frémir en voyant leurs enfants exposés au
temps abominable qu'il faisait et qui .aurait
certainement déterminé un Ministre de la
Guerre ou un chef de corps de l'armée con-
tremander une manœuvre ou un service mili
taire pour ne pas exposer inutilement ses
hommes, (cependant dans la force de l'âge)
contracter des maladies.
Il paraîtrait que devant l'entêtement de
l'archevêque de Malines toutes les considéra
tions, humanitaires doivent être écartées.
La raison et l'hygiène commanderaient de
faire faire la première communion aux petits
enfants dans la saison des fleurs; le primat de
Belgigue au nom de Notre Mère la Ste Eglise
la maintient dans la saison des rhumes, des
bronchites et des rhumatismes.
De la charité Evangélique rebours, quoi
Cependant le Christ disait Laissez venir
moi les petits enfants.... w
Permettez-moi, Monsieur l'Editeur, d'être
l'interprète des justes réclamations des nom
breux clients de la gare de Poperinghe et de
vous présenter les observations suivantes,
espérant qu'elles seront enfin prises en sé
rieuse considération par l'Administration des
chemins de fer de la Flandre occidentale.
Les voies de chargement et de déchargement
de notre gare sont insuffisantes. Il en résulte
que les attelages chôment en attendant la mise
en place des wagons que des chariots sont
obligés d'effectuer leur retour vide, alors que
des wagons décharger chôment dans une
dépendance de la station où ils sont garés
défaut de place sur les voies de déchargement.
Tous ces inconvénients portent non seule
ment préjudice aux industriels du pays, mais
encore l'Administration, qui a le devoir de
prendre toutes les mesures propres éviter le
chômage de ses wagons.
L'importance considérable de la station de
Poperinghe nous paraît mériter la sollicitude
de l'Administration des chemins de fer.
Nous osons espérer qu'elle ne procédera
plus ici par des demi-mesures, comme elle le
tait ordinairement mais qu'elle portera un
remède radical ce mauvais état de choses
par l'agrandissement immédiat de la dite
station.
ÉTAT-CIVIL D'Y PRES,
du 9 au 16 Mars 1883.
Décès
Le Capitaine Commandant ad-interim de la
Garde Civique d'Ypres, a l'honneur de porter
la connaissance de ceux que la chose con
cerne, que le conseil de recensement de la
Garde Civique se réunira le Mardi 20 Mars
1883, 9 heures du matin, en séance extra
ordinaire, en la Salle du Rez-de-Chaussée de
l'Hôtel-de-Ville, pour statuer sur les réclama
tions que pourraient présenter des gardes
incorporés et qui ont acquis des droits
l'exemption du service pour motifs de maladie
ou d'infirmités, i
E.DUSILLION.
DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES.
Listes précédentes, fr. 39,569-23
Cercle du rayon mi-lunaire, 1-07
En escompte, 0-20
Total fr. 39,570-50
Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 36,749-63
Reste en caisse, fr. 2,820-87
Nous apprenons que le Cercle Artistique et Littéraire
de notre ville est en instances auprès de l'Administra
tion communale pour l'obtention d'un subside qui lui
permette d'organiser, l'occasion du 500* anniversaire
de la fondation de notre Fête communale, une exposi
tion des Beaux Arts, où seraient admises les œuvres
de tous les artistes nés dans la Flandre occidentale, ou
y résidant.
Coavernenrs. Démission.Nominations.
Fur arrêté royal du 16 Mars 1883, M. Heyvaert (Théo
dore.), gouverneur de laFlandre occidentale,est nommé
gouverneur du Brabant, en remplacement de M. Dubois
Thorn, admis faire valoir ses droits la pension de
retraite. igj.
M. Dubois-Thorn est autorisé conserver le titre
honoritique de ses fonctions.
Par arrêté royal de la même date, M. De Brouwer
(Guillaume), ancien substitut du procureur du roi,
ancien conseiller provincial, est nommé gouverneur de
la Flandre occidentale.
Naissances: Sexe masculin, 6; id. féminin, 3. Total 9.
Mariages:
Lagasse, Jean, employé au tramway, et Bollengier,
Sidonie, sans profession.
Lieven, Jean, 65 ans, vitrier, veuf de Marie Decroix.
rue de Menin. Yerkouter, Théophile, 31 ans, menui
sier, époux de Palmyre Fiers, rue de Menin.—Moreels,
Jean, 54 ans, ouvrier agricole, célibataire, rue Longue
de Thourout. Hennion, Fidèle, 69 ans, horloger, veuf
de Marie Assys, rue de Temple. Cailliez, Charles.
56 ans, entrepreneur de travaux publics, époux de
Rosalie Vuylsteke, rue du Vieux Marché au Bois.
Hollevoet, Clémence, 70 ans, sans profession, épouse
de Ursmar Delmée, rue de Menin. Vermeersch,
Jean, 63 ans, sans profession, époux de Sophie Vun-
denbussche, rue de Boesinghe.
Enfants au-dessous de 7 ans:
Sexe masculin, 1; id. féminin, 1; Total 2.
Le Capitaine Commandant ad-interim,
Le 12, vers 8 1/2 h. dn soir, les nommés Ivon Van-
Meerhaeghe et Henri Vantomme, de la commune de Deer-
lyck, la suite d'une dispute entre locataire et propriétaire
au sujet de l'entretien de la maison occupée par le premier
qui lui reprochait qu'il ne tenait pas les conventions surve
nues entre eux. Vantomme, sur ces remontrances et se voy
ant menacé, prit son fusil et lui tira un coup de feu dans
les jambes. L'amputation de la jambe droite a été faite.
L'auteur est arrêté.
Le Fer Bravais (gouttes concentrées) est la prépa
ration ferrugineuse qui approche le plus de la forme sous -
laquelle le fer est contenu dans le sang dépourvue de qua
lités irritantes, elle constitue la préparation la plus pré
cieuse sous laquelle on puisse administrer le Fer.
Nous avons eu dans la nuit de Dimanche Lundi,
Ostende, une des plus fortes marées de l'année l'ean avait
envahi le quai des pêcheurs et dépassait les bordures de
plusieurs centimètres; des yoles sont restées sur le quai
quand l'eau s'est retirée. Celle-ci avait envahi les bâtiments
de la gare maritime.
Court St-EtienneEau Arsenicale naturelle. Voir
annonces.
La côte française vient d'être le théâtre d'un de ces
drames émouvants qui marquent dans les annales maritimes.
Un grand navire s'est perdu corps et bien (tont porte le
supposer) entre Ghyvelde et Nieuport.
La plage était littéralement couverte, sur un parcours de
plusieurs kilomètres, de débris de toute espèce.
Economie financièredouzième année. Rédacteur
E. Lhoest, avocat; prime gratuite. (Voir annonces).
Le Roi se rendra Gand le 15 Avril pous visiter
l'exposition internationale d'horticulture.
L'. '.cîio di- h* Hruirsr, 102, Marehé-aux-Herbes
Bruxelles, parait Pois fois par semaine. C'est le journal fi
nancier le mieux informé et le meilleur marché, 1 noS,
H francs par an. i
On connait les pernicieux eflets produits dans l'orga
nisme par l'usage constant de l'absinthe. Le moindre est
courte échéance l'anéantissement complet des facultés intel-
lectuelles. Aussi tous les médec;ns ont-ils côndamné cette
fatale liqueur qni, malgré cette proscription, a néanmoins
tenu bon jusqu'à ce qu'une rivale heureuse ait légitime
ment triomphé d'elle et sans retour mis fin son règne dé
sastreux. Nous voulons parler de 1 'Amer-Picon, cet apéri
tif puissant qui, outre ses qualités toniques, digestives,
bienfaisantes, possède ce montant, ce corps) disons le mot,
cet excitant rechercher de touslesconsommateurs.Le triom
phe de cette incomparable liqueur qui fait en même
temps bien et plaisir n'était donc pas douteux et il est
aujourd'hui aussi incontestable qu'incontesté. Vous ne trou
veriez pas ait monde un café où il ne s'en débite quotidien
nement plusieurs litres, tout au moins; et sa consommation
annuelle dépasse six millions 500,000 litres. A l'exposition
de Bordeaux, qui vient de fermer, et où M. Picon avait fait
établir dans les jardins un gracieux pavillon, où se dégus
tait gratuitement son excellente liqueur, elle a eu un suc
cès d'enthousiasme, lequel succès a fait rentrer dans la pé
nombre tous les apéritifs rivaux qui, avec elle, aspiraient
la succession de l'ennemi commun, l'absinthe. Ce n'était
pas d'ailleurs une exposition. La maison G. Picon n'exposait
pas. Depuis longtemps, ayant obtenu dans les Expositions
universelles les plus hautes récompenses, voire la croix
d'honneur, elle était hors concours.
L'Amer-Picon est extrait de plantes provenant du sol al
gérien, et c'est en Algérie que, depuis plus de trente ans.M.
Gaétan Picon a commencé la fabriquer. Et presque tout
de suite, ce nouvel apéritif s'est imposé au bon goût et la
préférence des consommateurs. Depuis, son succès a été
sans cesse grandissant A Philippeville, Bône, Constanti-
ne et Sétif seievàrent bientôt d'inportantes usines. Mais
elles furent bien vite insuffisantes satisfaire les nombreu
ses commandes qui affluaient de toutes parts. C'est alors
que VAmer-Picon traversa la mer pour venir installer
des maisons de vente pour la consommation en France, où
une première maison fut créée, Marseille en 4871. Puis,
successivement, furent fondées, en 1877, une deuxième
maison Paris, une troisième en 1879, Rouen, une qua
trième Bordeaux l'année dernière, une cinquième Bru
xelles depuis quelques jours. Sans compter les maisons
créées en Angleterre, New-York, dans l'Amérique du
Sud. D'autres surgiront bientôt. Et ces maisons sont toutes
pourvues d'un outillage tel, qu'elles peuvent satisfaire aux
exigences d'une consommation devenue générale. Car le
succès de Y Amer-Picon a dépassé toutes les espérances.
Du reste, les nombreuses voitures de livraisons qu'on ren
contre dans Paris, chaque pas, disent assez la vogue de
cette liqueur hors de pair, qui est recommendée comme
apéritif, fébrifuge et tonique par les plus grandes sommités
médicales.
Jamais prospérité, ajoutons-le, en terminant, ne fut mieux
méritée que celle de la maison Picon.M. Picon s'est enrichi
en nous conservant la santé peu de fabricants d'apéritifs,
peu de médecins encore peuvent en dire autant. Aujourd'hui
même, ne rend-il pas en Tunisie de précieux services nos^
officiers et nos soldats On sait que M. le ministre de la
guerre, jaloux du bien de nos troupes et comprenant les
dangers de l'absinthe, dont on abuse en Afrique, recom
mandait dernièrement l'armée d'occupation l'usage de
Y Amer-Picon. C'est le plus grand éloge que l'on puisse
faire, la plus haute consécration que l'on puisse donner la
liqueur inventée par M, Picon. Peu de commerçants et d'in
dustriels peuvent se vanter d'avoir obtenu une telle d'istinc-
'ion. Extrait de l'Illustration française.)
Ti~~iUE qj -
BIBLIOTHÈQUE GILON.
Le dernier volume paru le n" 103 est signé du nom
d'un littérateur parisien d'une grande fécondité, M. Alfred
Michiels, l'auteur de Y Histoire de la Peinture flamande,
en dix volumes, qui a fait tant de bruit lors de son appari
tion. L ouvrage que le critique publie aujourd'hui est con
sacré au célèbre Memlinc, le grand peintre flamand, dont
les œuvres remarquables se trouvent dans les plus grandes