862. IJi manche, 8 Avril 1883. 6 francs 43« année. m&> - J, A JDlIRiAL «'VPRKS K'I t.* t fl il UN DlftSKM frlAT. PARAISSANT LE .HIIH ET LE DEHANCHE. VHtES ACQUIRIT KUNDO. Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par Y Agence IJaras (Publicité), 80, MaTché-aux-Iïerl>es, Bruxelles et chez ses correspondants Pour la France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et, la Suisse: chez Rudolf MosseiAnnoneen-Expediliom Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Stuttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et C* 30, Cornhill, E C et 5, Serle Street W C, Lohdres. Pour la Hollande: chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghiil et C" 38, Park Row-New-York. ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. x INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-23. CHEMIN DE FED. 1' Janvier. Heures de départ «T Ypres Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00 - 4.001- 6-25 9-05 9-38. Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-23. Houthem, 3-30 11-16 3-23. domines, 3-30 9-38 11-16 2-413-23 Comines-Armentières, 3-30 11-16 2-33. Roulers, 7-43 10-45 - 12-20 4-20 6-30. Langemarck-Ostende, 7-23 12-22 3-38 6-22. Courtrai, 3-30 9-38 11-18 2-41 3-23. Courtrai-Rruxelles, 3-30 9-38—11-16 -2-41 3-23. Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 3-25. BULLETIN POLITIQUE. L'incident Galliffet a reçu sa solution. Le ministre de la guerre en a conféré avec M. Jules Ferry, et il a été décidé que les ordres qui avaient été donnés pour l'exécution des manœuvres avec cadres sur la frontière de l'est seraient abandonnés, par suite de considérations d'ordre budgétaire. L'organe officieux du ministère des affaires étrangères d'Italie, le Diritto, dément son tour formellement l'existence d'une triple alliance de l'Allemagne, de l'Autriche et de l'Italie. Nous n'y avons pas cru un instant. L'arrestation Kiel de M. Vollmar et d'autres députés au Parlement allemand qui étaient allés assister a un congrès de socialistes, clandestinement tenu Copenhague, a vivement ému l'opinion pu blique en Allemagne. Il paraît que les députés en question ont été fouillés, la police espérait saisir sur leur personne des papiers compromettants naturel lement elle n'a rien découvert et il a fallu relâcher les prisonniers, le fait d'assister un congrès l'étranger ne constituant pas apparemment un motif suffissant. Les soupçons de la police ne justifient pas davantage l'arrestation temporaire des voyageurs, et il est certain que les prescriptions légales sur la matière n'ont pas été observées. Aussi, les mesures arbitraires dont leurs collègues ont été victimes, j ont-elles été vivement commentées dans leurs cou- j loirs du Parlement. On parle d'une interpellation i qui serait adressée au gouvernement par les députés socialistes. Suivant les nouvelles que l'on transmet de Copen hague aux journaux de Hambourg, les débats du congrès auraient été fort animés. On s'y serait occupé notamment des futures élections au Parle ment allemand et des projets économiques du chan celier. Les députés allemands auraient annoncé leur intention de combattre ces projets outrance. Ils se seraient hautement déclarés, toutefois, contre l'usage des matières explosibles et autres moyens violents par lesquels se manifestent dans beaucoup de pays les revendications sociales. En Allemagne, on le sait, les élections générales doivent avoir lieu régulièrement l'année prochaine, moins d'une dissolution antérieure, laquelle soit dit en passant, on ne croit plus guère. On raconte qu'un membre conservateur ayant in terrogé ce sujet le chancelier, celui-ci aurait ré pondu qu'il ne songeait pas plonger prématurément le pays dans une agitation électorale. Cela n'a rien d'improbable, d'autant plus que les chances pour le gouvernement sont pour le moins douteuses. On se rappelle la discussion violente qui a eu lieu, il y a quelques semaines la Chambre des députés de l'Autriche cisleithane sur la demande en autorisation de poursuites contre M. Schœnerer député. Cette autorisation a été accordée. On annon ce de Vienne que le procureur impérial, ne trouvant pas dans les faits reprochés M. Schœnerer d'élé ments constitutifs d'un crime, a abandonné l'accusa tion. Extrait de la liste des travaux publics, exécuter en 1884, qui concerne notre province: Art. 20. Canal de Nieuport, par Fuîmes DunkerqueExpropriation et travaux. Crédit demandé: 100,000 fr. Ce crédit sera affecté aux dépenses résulter des travaux de recreusement, d'élargissement et d'approfon dissement de la partie belge comprise entre Furnes et Dunkerque. Le gouvernement français se montre disposé racheter la partie de ce canal située sur son territoire et qui est actuellement dans la main d'une société concessionnaire mais il ne procéderait ce rachat que si le gouvernement de notre pays était décidé mettre en bon état la sectionbelge.Dans ces conditions.il y a lieu pour nous d'exécuter les travaux reconnus nécessaires pour améliorer cette section de canal. L'amélioration projetée aura pour effet de créer, concurrement avec l'achèvement du canal de la Lys l'Yperlée et l'établissement du canal du Centre, une ligne de navigation grande section, entre l'ouest de la Belgique et le nord de la Frar.ce d'une part, et le bas sin de la Meuse et l'est de la France, d'autre part. Voici comment le Gaulois raconte l'arres tation de M. Philippart. Depuis sa catastrophe de 1879, Simon Philippart n'avait guère fait parler de lui: il s était, il est vrai, occupé de plusieurs affaires financières, mais toujours l'étranger en Belgique, sa patrie, en Angleterre, en Russie. En R,ussie, il avait acquis des forêts, et la vente des bois abattus avait rapporté ses commanditaires et lui des bénéfices fabu leux. En Angleterre, il avait constitué, sous les titres de The french electrical power storage company limited capital livres sterling 1,075,000, une association pour exploiter un brevet d'invention d'appareils électriques con nus sous le nom d'accumulateurs Faure, et qui ont figuré l'exposition d'électricité, dans un élégant pavillon qui avait pour enseigne: Force et Lumière. Hier soir précisément, chez Bignon, ave nue de l'Opéra, a eu lieu l'inauguration d'un lustre de la force de six lampes Swan, alimen tée par la lumière électrique avec l'accumula teur Faure. En Belgique enfin, il avait plusieurs affaires en litige, et, malgré les promesses qu'il avait faites et les engagements qu'il avait pris, les personnes avec lesquelles il était en relations d'affaires ne pouvaient arriver rien obtenir de lui. Des plaintes furent alors déposées au parquet de Bruxelles, et un mandat d'arrêt fut décerné contre lui. Simon Philippart ayant établi son domi cile Paris, rue des Immeubles-Industriels, 5 et 7, où sont également situés ses ateliers d'appareils électriques, et ses bureaux, 5, avenue de l'Opéra, le parquet de Bruxelles adressa au parquet de Paris un mandat d'amener contre lui. Et hier matin, dix heures, M. Kuehn, commissaire de police du quartier St-Germain- l'Auxerrois, se présentait, 5, avenue de l'Opé ra, pour procéder, en vertu du mandat d'arrêt qui lui avait été remis par le parquet, l'ar restation de Simon Philippart, qui serait in culpé de falsification d'écritures et d'escroque ries. Il fut répondu ce magistrat que M. Philippart devait se trouver en ce moment ses ateliers rue des Immeubles-Industriels, mais que certainement il serait de retour onze heures. A l'heure indiquée, Simon Philippart arrivait en effet, 5, avenue de l'Opéra; derrière

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1