MEUBLES NEUFS HUDSON MÂLLSS DE VOYAGE GERARD -WATREMEZ, - Nonvelles diverses. PHOTOGRAPHIE SPÉCIALITÉ Bibliographie. Les Soirée littéraires Par suite de cessation de commerce. VENTE PUBLIQUE A VPIiES, Le LUNDI 14 MAI 1883, 10 heures du matin, Louis VKRHAEGHE, Huissier Ypres, procédera la vente publique de MEUBLES NEUFS, provenant des ateliers de Monsieur Fran çois ALLEWAERT, rue des Chiens, 40. La vente se fera au comptant avec aug mentation de 10 payable entre les mains de l'Huissier VKRHAEGHE, sus dit. N. B. Il sera vendu le même jour les outils et une grande quantité de bois. Pannes en verre. Couleurs et vernis, Colle forte extra. DEFIEZ-VOUS Dépôt général V AN DEN BOOG A ERDE-CRETON, Ypres. Ch. Spilliaert-Bouchaert, ENTREPRENEUR, A YPRES. La commune de Cortemark vient d'être le théâtre d'un douloureux accident. Une petite fille defcatre ans, la nom mée Alida Honraedt, se trouvait seule la maison. Elle approcha imprudemment du lover et une étincelle tomba sur ses vêtements. .Elle fut aussitôt entourée d'un véritable rideau de flammes. La malheureuse enfant s'enfuit hors de la maison en poussant des cris désespérés. Par bonheur, il se trouvait là uti homme courageux qui se jeta résolument sur elle, la roula vigoureusement sur le sol et parvint, non sans peine, se rendre maître du feu La petite Alida était grièvement brûlée elle a entièrement perdu une de ses oreilles et tout son pauvre corps est dans le plus triste état. L'on ne désespère cependant pas de la sauver. Le ménage qui vient d'être si péniblement éprouvé est d'autant plus plaindre qu'il est composé de dix enfants dont l'ainé est en ce moment au service dans un régiment de ligne. La nuit du 27 au 28 Avril, un incendie a réduit en cendres une ferme occupée par le cultivateur Bostyn-Van- daeleà Menin, et appartenant M. AlbertCappelle, rentier en cette ville. Une vache, les meubles et une partie des récoltes sont également devenus la proie des flammes. La cause est attribuée au mauvais état de la cheminée. Les pertes sont évaluées: pour le propriétaire, fr. 3,000, et pour le locataire fr. 9,000. Le tout était assuré. Une touchante manifestation a eu lieu Dimanche en l'honneur de la petite Marie Walschaert, la malheureuse victime du drame de Molenbeek-Saint-Jean et que nos lec teurs n'ont certainement pas oubliée. Douze tillettes en grand deuil sont allées, accompagnées d'une foule énorme, planter sur la tombe de Marie Wal schaert une magnifique croix dont nous transcrivons, d'après les notes d'un reporter, l'épitaphe d'une touchante naïveté A la mémoire de Marie-Cathérine Walschaert, née Molenbeek-Saint-Jean le 2 Mars 1872, et cruellement assas sinée, Molenbeek-Saint-Jean, le 26 Décembre 1882, l'âge de 10 ans et 9 jours. A jamais maudit. Oh le lâche meurtrier. Ton crime reste impuni. Mais le grand Justicier a vu ton vil forfait... Crains. Ton supplice est prêt. R. I. P. Plusieurs discours ont été prononcés et de nombreuses couronnes ont été déposées sur la tombe par les élèves de l'école de la rue du Jardinier, dont faisait partie l'intéres sante petite victime. Un vol d'actions a été commis au commencement de cette semaine Laeken, dans la savonnerie de M. Minet, rue des Roses, 121 Les titres volés, qui étaient enfermés dans une cassette placée au dessus d'un meubles dans la sellerie de M. Minet, sont des obligations de la ville d'Anvers, emprunt de 1874. En voici les numéros: 121, 016646, 016639, 471397, 612342. 612350, 660687 et 703645. La police fait d'acti- ves recherches pour découvrir le coupable. Ce n'est pas la ville d'Anvers qui, ainsiquenous l'avons annoncé, a acheté le magnifique tableau de Jordaens qui vient d'enrichir le Musée. C'est le musée lui-mômes qui a fait cette acquisition sur ses propres ressources. Il y aura un mouvement'dans l'état-major de la garni son Anvers, vers la fin, du mois prochain. M. le général Boucher commandant la circpnsi ription, prend sa retraite. Son départ sera vivement regretté Anvers. Une disparition. On commence s'occuper beau coup. dans le public de Charlcroi et de ses environs, de l'absence prolongée d'un notaire dn Centre. Hâtons-nous d'ajouter que la situation financière n'y est absolument pour rien: "l'état de la caisse de M. X... le prouve surabondamment. M. X..;, qui est veuf et sans enfants, fait tous les ans un voyage en ïïalie. Il y a trois semaines environ, il partit pour le Midi, seul, comme il en avait l habitude. Il correspondait journellement avec un de ses frères et avait récemment annoncé de Gênes son prochain retour. Depuis, plus de nouvelles on écrivît lettres sur lettres, elles restèrent sans réponse. Quelques heures avant son départ de Gènes, M. X... avait prié le directeur de l'hôtel où il était descendu de le faire éveiller deux heures du matin, afin de pouvoir prendre le premier train en partance pour Marseille. Fidèle ta consigne, un domestique alla, l'heure dite, frapper la porte du voyageur, mais, ne recevant pas de réponse, il entra et ne trouva dans la chambre que les baga ges de M. X... De celui-ci, pas de traces. Mis au courant de ces faits, un des frères de M. X... et un ami sont partis la recherche du voyageur, et le gouver nement, de son côté, s'occupe activement de cette affaire mystérieuse. Ici, l'on croit un accident ou un crime aussi attend- on avec une vive impatience des nouvelles d Italie qui vien dront rassurer les nombreux amis de M. X... (Chronique). On télégraphie de New-York, Samedi, 28 Avril, que M. Bourgeois, commissaire de police de Bruxelles, vient de s'embarquer pour l'Europe après avoir touché en argent et en valeurs 700,000 dollars, emportés par le chanoine Bernard. L'état du peintre Manet est très grave. Après l'ampu tation qu'il a subie, des complications sont survenues,et l'on n'a que peu d'espoir de sauver le sympathique artiste. Le premier steamer en partance pour la côte d'Afrique centrale emportera, soigneusement emballée dans une im- mence caisse doublée de zinc, une magnifique glace riche ment encadrée. Cette glace qui a été coulée Sainte-Marie d'Oignies, est offerte par le Roi au Sultan de Zanzibar, comme un témoignage de sympathie. C'est un présent vrai ment royal. Mardi matin, 24 Avril, trois individus dont on n'a pu retrouver la trace,entrèrent chez M. Jos. Legrand, aubergiste, route de Lille, près de la Croix d'Anzin, Valenciennes, et se firent servir boire et manger. Vers trois heures, quand il s'agit de régler le montant de la dépense qui s'éle vait 48 fr. l'un d'eux présenta la femme de l'aubergiste qui, malheureusement ne sait pas lire, un billet de banque de mille francs, venant soi-disant de la banque de France. Celle-ci, sans penser mal, leur rendit 950 fr. de mon naies diverses. Mercredi matin, quand elle voulut régler le compte de son brasseur, celui-ci lui apprit que son fameux billet de mille francs était un billet de la Sainte-Tarce et qu'elle avait été volée. On peut juger du désespoir de cette femme qui est allée aussitôt porter plainte la police. La commission parlementaire, chargée de l'examen des projets relatifs au tunnel sous-marin a tenu sa seconde réunion. Elle a attendu lord Richard Grosvcnor et sir John Hawkshawe, ingénieur. Le premier a émis l'avis que le tunnel développerait con sidérablement les relations commerciales de l'Angleterre et hâteraient le triomphe des idées libre-échangistes en Europe. En cas de complications internationales, on pourrait facile ment bloquer le tunnel sans le détruire. La compagnie concessionnaire entrerait dans les frais de construction des ouvrages de défense exigés par le gouvernement. Sir John Hawkshawe a déclaré que les travaux pourraient être terminés en huit ans. Le voyage de Londres Paris, par le tunnel s'effectuerait en sept heures. Nous trouvons, dans la Chilienne, de Bordeaux, con cernant une relique historique M™" Gabirol, qui vient de mourir rue de Judaïque, 129, k Bordeaux, possédait depuis quarante-trois ans le Christ d'ivoire que l'abbé Edgeworth de Firrnont fit embrasser au au roi Louis XVI quand il lui dit, au pied de l'échal'aud Fils de saint Louis, montez au ciel. M™* veuve Espilat, qui avait recueilli ce précieux objet des mains mêmes de l'abbé de Firmont, le conserva jus qu'en 1840. Ce fut cette époque, lors de son séjourS la préfecture de Bordeaux, qu'âgée de 75 ans, elle le confia M""" Gabirol celle-ci, en mourant, vient de le laisser k M. l'abbé Beaupertuis, curé de Saint Médard de-Guizères. Aussi est-ce avec la conviction d'être utiles tous ceux qui aiment lire que nous leur recommandons particulière ment JOURNAL DE LA FAMILLE Publication illustrée paraissant tous Us Dimanches AVKC NOMRRKBSK* PRIMES. 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S- i '05 u u <13 K* I <6 s- <D s-. <v p* G O o G O G* •S G c3 C2 ATTENTION On vient d'introduire dans le commerce de notre arrondis sement un prétendu Savon en poudre qui n'est en réalité qu'une grossière contre façon du Savon Hudson. L'étiquette rouge, l'enveloppe argentée, la forme et les étiquettes des caisses, les tableaux, tout est audacieusement imité pour tromper le public. Nous répé tons plus que jamais Si vous voulez du véritable Savon HUDSON, exigez que le paquet porte bien le nom et n'ait aucune autre marque de Fabrique qu'un bras portant un pilon. Public intelligent, attention! Sachez distinguer le vrai du faux et repousser toute fausse marque si vous tenez aux avantages bien connus du véritable Savon Hudson, si vous ter^z k la blancheur et k la conservation de votre linge, au lava ge rapide et parfait. Chez tous les Epiciers et Droguistes, en paquets de 100 gr. k 15 centimes. O as •-s o» CD 03 a o- o G CD 03 O o c CD* CD 03 *0 s? 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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 3