Acles officiels.
BeauxArls.
Bibliographie.
HISTORIQUE DES JÉSUITES
Les Soirée littéraires
VIENT DE PARAITRE:
leur origine, leur fondation, leur organisation,
leur doctrine, leurs fourberies et leurs crimes
l'on nous garantit
du procès qu'il
ais-Roval, qui sont
armes.
Voici, d'après des renseigneme
exacts, ce qui aurait|été décidé pr
s'agit de faire aux deux assassins du i
en ce moment détenus h la prison des
Le gouvernement français, ayan
l'extradition du cocher Blin, ne la
été convenu que la Cour d'appel donne
ble et que l'extradition sera refusée.
Blin et Beghein passeront doncVnsen
'assises du Brabant. Cette résolution a été prise en vertu
d'une loi récente, votée en 1876, qui autorise, malgré les
demandes d'extradition, juger, les étrangers arrêtés en
Belgique pour crime, alors qu'un complice belge est impli
qué dans les poursuites.
Blin ne doit pas être fâché de cet, arrangement, qui lui
garantit qu'il gardera sa tète sur ses épaules. (Chronique).
Le mystère du Mont-à-Leux. Cette affaire, qui a
si vivement passionné le public depuis huit jours, est enfin
éclaircie la coupable, Octavie Gharraeux, femme Delcam-
bre, âgée de 41 ans, cabaretière, ruelle l.egland, dont nous
avons annoncé hier l'arrestation, est entrée dans la voie des
aveux.
La femme Delcambre reconnaissait bien avoir reçu la
visite de Lucie OUiyier, mais elle prétendait que la femme
Vancappel n'était pas entrée sa dans maison lors de la per
quisition opérée k son domicile, on n'avait rien trouvé de
compromettant, rien qui eût appartenu k la victime, aucun
objet ne pouvant servir de preuve. On avait eu le temps, il
est vrai, depuis le crime, de faire tout disparaître.
Cependant, la justice recevait la déclaration d'une voisine
qui était entrée dans le cabaret Delcambre, Mercredi, vers
6 heures après-midi, c'est-k-dire 2 h. après l'arrivée de la
femme Vancappel et de sa compagne au Mont-k-Leux. Elle
avait entendu des cris de douleur partant d'une pièce voisi
ne de la salle d'estaminet; puis, comme personne ne se pré
sentait pour la servir, elle était sortie et s'était rendue dans
un cabaret voisin, où la femme Delcambre, qui l'avait néan
moins aperçue k sa sortie, l'avait suivie pour lui dire que
les cris qu'elle venait d'entendre étaient poussés par une
parente qui était venue la voir et avait été subitement
prise de coliques. Malgré ces explications, la voisine retour
nait, un moment après, dans le cabaret Delcambre et y
apercevait cette fois, dans un couloir, une femme les yeux
injectés de sang, la langue pendante, qui semblait râler et
que la cabaretière. aidée d'une autre femme, cherchait k
remettre sur pied.
Vendredi la femme Delcambre entra dans la voie des
aveux. Elle déclara que Lucie Olivier lui avait bien amené
la femme Vancappel k laquelle elle avait administré une
drogue abortive; quelques instants après la malheureuse
avait été prise de fortes douleurs et une crise supprime avait
amené bientôt la mort. Le cadavre avait été porté alors, avec
l'aide du mari, dans la ruelle Castel, afin de faire retomber
les soupçons sur le médécin d'herbes Sénépar, comme cela,
en effet, s'est produit.
Vendredi, vers dix heures du matin, la coupable, accom
pagnée des parquets de Court rai et de Lille, a été ramenée
chez elle, au Mont-k-Leux, où elle a réitéré ses aveux Son
mari, Désiré Delcambre, trieur de laine, après un premier
interrogatoire, a été aussi arrêté et dirigé sur Lille.
Quant k la femme Olivier, elle est toujours introuvable.
(Echo du Nord.)
C'est k l'agent de police Pannier, de Tourcoing, que l'on
doit d'être parvenu si tôtk découvrir la véritable coupable
du crime du Mont-k-Leux. Faisant preuve d'une perspicaci
té digne d'éloges, cet agent est entré dans toutes les maisons
situées sur la route de Tourcoing, jusqu'au domicile du mé
decin d'herbes, tout d'abord soupçonné. C'est en arrivant au
sentier qui conduit au domicile de ce dernier que l'agent a
perdu les traces du passage de la femme Vancappel. 11 en
a donc conclu que ce n'était pas Sénépar qui était l'auteur
des manœuvres abortives et il a continué ses recherches qui
ont abouti, comme on sait, k l'arrestation des époux Del
cambre.
Contrairement k ce qui a été annoncé, Sénépar ne sera
pas traduit en police correctionnelle sous l'inculpation
d'exercice illégal de la médecine. Il va être tout simplement
expulsé de France. L'arrêté de M. le préfet du Nord le con
cernant est entre les mains de M. le procureur de la Répu
blique et sera notifié Dimanche au détenu, qui sera conduit
k la frontière.
Nous recevons au dernier moment la lettre suivante
La femme Lucie Olliviera été arrêtée Dimanche matin,
k 5 h. 1/2, k Roubaix, par la police de cette ville.
L'arrestation a eii lieu dans une maison de la rue des
demeurait depuis
elle-même la veille
t. Celui-ci n'était
i bon moment,
nche matin.
a pu l'arrêter.
Vancappel chez
n'avoir aidé en
Guinguettes, on le garçon de la
quelques jours et où clleVétaitpr
pour demander k son Tils un peu
pas encore rentré et, après av-pit-
elle s'était retirée en promettant de
C'est ainsi que la police, prévenue
-i Elle reconnaît avoir conduit la
les époux Delcambre, mais elle pr
aucune façon la femme dans ses pratiques abortives.
[Echo du Nord).
Incident au Collège de France. Une scène s'est
produite au Collège de France où M. le docteur Brown-
Sequart faisait son cours de physiologie comparée.
Il s'agissait de vivisecter un singe, et le docteur au lieu
de l'anesthésier, s'était contenté de lui fier les membres
L'animal poussait des crits effrayants et pour le faire tai
re le docteur s'apprêtait k lui couper les cordes vocales,
quand soudain une dame, qui était venue pour assister au
cours, s'est élancée sur le docteur qu'elle a frappé au visa
ge d'un coup d'ombrelle.
Le docteur ayant prié cette dame de sortir et celle-ci
ayant refusé, un gardien de la paix a été requis.
Conduite au bureau du commissaire de police, cette dame
a répondu au magistrat qui lui demandait la cause de cet
acte inqualifiable; Je fais partie de la Société protectrice
des animaux et j'ai appliqué la loi Grammont.
L'émir Abd-el-Kader. que plusieurs journaux euro
péens avaient tué il y a quinze jours, est réellement mort k
Damas. C'est une dépêche de cette ville qui l'annonce
Le carrosse de cristal. - Le fameux carrosse de
cristal, que l'on exhibe depuis si longtemps dans toutes les
cérémonies de la cour d'Espagne, a traversé Paris k desti
nation de Moscou.
Le roi Alphonse a bien voulu le prêter au czar k l'occa
sion de son couronnement. Ce carrosse a été fabriqué en
1760, par un ouvrier français nommé Pierre Edutas, qui
était établi en Espagne.
Caisse, panneaux et voiture sont faits de plaques transpa
rentes, reliées par une armature d'argent.
Armée. La démission du grade et de l'emploi qu'il
occupe dans l'armée, offerte par le sous-lieutenant Linster,
du 11'de ligne, est acceptée.
Statistique du salon de Paris, de 1HS8.
Le lr Mai s'est ouverte la troisième exposition de la
Société des artjstes français qui depuis trois ans
exploite ce qui s'appelait autrefrois 1' Exposition
officielle des artistes vivants
Le livret, deux pages près, est du même volume
que celui de l'année dernière, bien que le nombre des
numéros soit inférieur de 650 et quelques ce qui tient
ce que le nombre des artistes est sensiblement plus
élevé qu'en 1882.
Le Salon actuel est le 11* de la troisième République,1
le 59" du siècle, le 64r depuis 1793, le 110* depuis 1673,
quoique le livret le désigne comme le 100*.
Lés six divisions du catalogue comprennent 4,943
numéros, ainsi répartis entre 3,848 artistes.
Tableaux, 2,480
Dessins, pastels, acquarelles, 783
Gravure en médailles et sur pierres fines, 45
Sculpture, 1,048
Architecture, 158
Gravures, 429
4,943
La lithographie continue A ne pas figurer au Palais
de l'Industrie.
Comparé numériquement aux Salons antérieurs,
celui de cette année se rapproche particulièrement de
ceux de 1868 et 1869, qui figurent parmi les 20 les
plus fournis de ces 50 dernières années.
Comparé aux cinq derniers, il présente avec eux les
différences suivantes
1878 1879 1880 1881 1882
Peinture et dessins, 3,987 4,746 6,042 3,559 3,263
Sculpture et médailles, 685 716 731 85U 1,093
Architectui e, 56 94 111 138 158
Gravures, 257 339 351 385 429
4,985 5,895 7,235 4,932 4,743
Différence en plus sur le Salon de 1882: 51
moins 18782
Le total de ces cinq derniers Salons donne un total de
27,130 ouvrages. Soit une moyenne annuelle de 5,426.
Les 3,848 artistes de 1883 présentent les variétés
suivantes, comme sexe et comme origine.
Pris en bloc;
Hommes, 2263
Femmes, 585
Français, 3191
Etrangers, 657
Pris en détail
3848
3848
Peintarc
Sculpture. Àrcl
iile:tnre.
Gravures. Total.
Hommes,
2095
724
143
301 3263
Demoiselles,
282
55
20 357
Dames,
174
41
5 220
Veuves,
5
3
8
Paris,
798
288
58
126 1270
Départements,
1247
433
71
147 1898
Naturalisés,
12
3
1
2 18
Etrangers,
499
99
8
51 657
Les 657 étrangers
appartiennent 27 nationalités,
ainsi partagés;
Belgique,
89
Autriche,
27
Turquie,
7
Gr1*-Bretagne, 86
Russie,
14
Portugal,
6
Suisse,
75
Pologne,
12
Danemark,
6
Italie,
73
Finlande,
12
Canada,
6
Etats-Unis,
53
Hongrie,
12
Inde Anglaise,
2
Espagne,
44
Norvège,
10
Grèce,
2
Suède,
Allemagne,
36
Brésil,
9
Japon,
2
36
Chili,
8
Cuba,
1
Hollande,
30
Roumanie,
7
Arménie,
1
L'Alsace-I.orraine figure au Salon avec 119 artistes
les Alpes-Maritimes en comptent 4, la Savoie 3, l'Al
gérie 7.
Aussi est-ce avec la conviction d'être utiles k tous ceux
qui aiment lire que nous leur îecommandons particulière
ment
JOURNAL DE LA FAMILLE
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Sans innover ni dénaturer l'histoire, l'auteur a puisé tous
les documents dont se compose cet ouvrage, k des sources
d'une authenticité indéniable.
Il a cru rendre un grand service k ceux qui ignorent ou
se laissent aveuglément guider par la pusillanimité, la peur,
le doute ou l'intérêt, de faire publier ce volume, résumant
en lui, quoique dans un cadre restreint, une sorte de com
pilation de la doctrine meurtrière, des manœuvres sédi
tieuses, de la rébellion, de la fourberie et des crimes, en
un mot, de tout ce que les vices les plus honteux ont pu
enfanter dans cette célèbre, paissante et dangereuse Société.
Un vu! il m «le 80.> pages, belle édition,
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