Nouvelles diverses.
Actes officiels.
Nécrologie.
le conduisait d'abord, p
Ses fils qurest-aclGelteirrH
Mais le ministre act
quitterait pas inimédi
veaux laissent les populations
tes, le nombre des cultivateurs vei
assister l'assemblée était tel, qui
la salle.
La séance était présidée par
et président du 7e comice agricole.
M. Bonnet a prouvé, avec éhillres
le projet de M. Graux amènerait ia ruine corn
ièjSHHn
d'un de nos cantons, causerait, t
préjudice énorme et viendrait aggraver encore,
seulement dans le Tournaisis, mais sur bien d'autr
points du pays, la situation dêJ3* si dillicile et si pé
nible de l'agriculture.
M. Macau, disant le dernier mot du débat et le
disant de fort énergique façon, a déclaré que son
honorable collègue au Sénat et lui croiront prendre;
la défense des intérêts de tous leurs commettants en
faisant tous leurs efforts pour amener le rejet du
projet de loi. Cette déclaration de l'honorable séna
teur a été très vigoureusement applaudie.
Après un échange d'observations, on a approuvé
le texte suivant de la pétition qui sera envoyée aux
Chambres
Messieurs les Président et Membres de la Chambre
des Représentants,
Messieurs les Président et Membres du Sénat.
Les cultivateurs, les planteurs de tabac de l'arron
dissement de Tournai viennent respectueusement vous
exposer que le projet de loi sur le tabac jette une per
turbation profonde dans la culture de cette plante in
dustrielle.
Au lieu de favoriser cette culture, alors que l'agri
culture est en souffrance, alors que tout ce qui faisait
autrefois sa prospérité a disparu, que le colza, les
céréales, le lin ont perdu toute valeur par suite de
l'arrivée en Belgique de l'huile de pétrole, des grains
d'Amérique, des lins de Russie (toutes denrées entrant
dans le pays sans payer le moindre droit), au lieu,
disons-nous, de favoriser la culture du tabac, le Gou
vernement vient aujourd'hui la frapper d'une contri
bution telle que le chiffre de perception de l'impôt
pendant trois années représentera la valeur de la terre
qui a produit la matière imposable.
L'instrument de tavail et la production seront
absorbés par l'Etat. C'est injuste et vexatoire. Si en
core les droits dont sont frappés les tabacs étrangers
n'étaient pas dérisoires
S'il existait un écart considérable entre les pro
duits indigènes et les produits exotiques, on pourrait
dire qu'il y a une certaine protection en faveur des
tabacs du "pays mais rien S'il y a faveur, c'est le tabac
exotique qui en jouit car tel est son état de sécheresse
son entrée en Belgique, qu'il doit absonier 30
d'eau pour être au point où sont les tabacs belges
quand ils sont livrés au commerce.
Et puis il restera ce grief: que la loi frappe un
produit qui n'est pas venu, un produit incertain, et le
frappe d'une façon tellement exorbitante que le taux
de l'impôt égale le prix de vente obtenu en moyenne
depuis trois ans.
Pour ces motifs, nous faisons appel votre justice
et nous réclamons votre intervention. Un projet de loi
tel que celui déposé par Monsieur les Ministre des Fi
nances et qui va être soumis vos délibérations, ne
peut être voté par les Chambres il compléterait la
ruine de notre arrondissement.
Nous vous prions donc instamment de le rejeter et
de le remplacer par un projet de loi décrétant un droit
d'entrée sur le pétrole etNin droit de balance sur les
céréales indistinctement.
11 a été décidé que cette pétition serait adressée
tous les bourgmestres de l'arrondissement de
Tournai, qui seront priés de bien vouloir recueillir
les signatures. Elle sera communiquée également
aux bourgmestres d'autres communes dit Hainaut
et de la Flandre, aux présidents des sociétés et co
mices agricoles, etc.
ès sa mort celui de
la mort.
vaux publics ne
ille il
inet fût
On écrit de Bruxelles
On me dit que M. Olin songe quitter le minis
tère. Son frère est très gravement malade, son père
est mort dernièrement. Or, la famille Olin possède
l'importante usine de Virginal et cet établissement
ne peut être dirigé par un gérant. C'était le père qui
attendrait, pour le faire, v„..
que la question sur la réforme électorale et
les nouveaux impôts fussent résolues dans un
"i dans l'aulrëv.,
le ministère triomphe, ce ne sera pas chose
's députés capables de faire un ministre des
publies ne sont pas communs et parmi ceux
compétence désigne peur ces hautes? l'une -
en est, comme Al. Sabalier, qui ne veulent
occuper.
En séance du 17 Juin 1883, le Bureau de la
Fédération des Associations commerciales et in
dustrielles de la Belgique a élé constitué comme suit
pour l'année courante
PrésidentM. Ad. Deppè, Anvers
Vice-Présidents MAI. Van de Casteele-Dubar,
Gand, et Janssens, Oslende
Secrétaire: M. C. Kesteloot, Anvers;
Secrétaire-adjoint: M. C. Sano, Anvers;
Trésorier: M. Van Imschoot, Ostende.
Société tic («arde». CU'iquet tl'Ypres.
3< Tir de la période d'été. 23 Juin 1883.
Aux points."
1 Santv, H. (Dors concours) 3 5 4
2 Ligy, A.
3 Vantholl, H.
4 Boedt, L.
5 Deweerdt, Ch.
6 Crieni, A.
7 Maillard, G.
8 Poot, H.
9 Juncker, A.
B 1 4
5 2 3
4 3 4 5
1 4
4 3 0
5 0 2
2 2 2
4 3 1
Au blanc.
Van Nieuwenhuyse C.
infj rjX&tP-errr™-
27
25
(6) 22
(4) 22
'19
18
3 (5) 16
5 (2) 16
4 (1) 16
Le 20, vers 9 heures du soir, cinq ouvriers étant oc
cupés aux travaux de réparations du moulin vent du sieur
Warembourg, Constant, meunier Westoutre, la cuve du
moulin s'est rompu, en abandonnant le pivot qui est resté
debout, et est tombé en entraînant les ouvriers. Le nommé
Orbier, Auguste, né Reninghelst, a été tué sur le coup.
Il laisse une veuve avec deux enfants en bas âge. Les qua
tre autres ouvriers sont mortellement blessés. La perte est
évaluée 4,000 fr., couverte par assurance.
Le général Nicaise vient d'arriver Berlin, revenant
de Russie, où il était allé représenter le roi Léopold II, la
cérémonie du couronnement d'Alexandre III.
Le général a reçu du Czar, qui lui a fait l'accueil le plus
gracieux, le grand cordon de Ste-Anne.
A propos de la quatrième tentative que MM. Eloy et
Lhoste se proposent de faire pour traverser le détroit en
ballon, la France au Nord donne les détails suivants sur les
projets conçus par les aéronautes en cas d'un insuccès nou
veau
Il faut qu'on soit définitivement fixé sur le point de sa
voir si la contre-partie des tentatives de MM. Blanchard,
Green et Bunaby rentre dans le domaine des choses possi
bles.
M. Eloy estime que le point qui semble destiné par la
nature servir de port d'air suivant la pittoresque ex
pression de M. Wilfrid de Fonvielle, pour le passage du
détroit, est Cherbourg.
Aussi, si la tentative prochaine ne réussit pas, M. Eloy
est décidé exécuter seul la traversée de France en Angle
terre en partant de Cherbourg.
L'aérostat destiné ce périlleux voyage est même déjà
prêt. Il cube 2,300 mètres; l'enveloppe est en lin caout
chouté, procédé dont M. Eloy est l'inventeur.
La nacelle sera rendue insubmersible au moyen de cy
lindres en caoutchouc, gonflés d'air, qui seront adaptés aux
deux tiers des côtes et formeront la ligne de flottaison. En
plus, la partie supérieure sera revêtu d'un plat-bord auquel
sera adapté un autre tube rempli d'air et communiquant
avec l'intérieur de la nacelle. Chaque angle de cet esquif
nouveau sera garni d'une bouée de sauvetage; enfin les
voyageurs seront munis de l'appareil Boyton.
On voit que toutes les précautions seront prises pour
prévenir une catastrophe pendant ce long voyage de 300 ki
lomètres.
Collision. Il y a eu une collision, dans la mer de
la Manche, entre le Waitara et le jHurttiiui, tous deux al^
lant la Nouvelle-Zélande, le Waitara a sombré; il y a eu?
25 noyés.
L'Economie rapporte qu'un orage d'une violence
inouïe s'est déchaîné Jeudi après-midi sur Péiuwelz et les
environs: fi .Malt accompagné de grêle, et il a littéralemeiJfe
dévasté toute Jg campagne sur son passage. Dans la ville
les jardins ont beaucoup souffert, dans la banlieue, l'est
Bon-Secours surtout qui a été éprouvé: dans ce hameau,
les grêlons, pour la plupart d'une grosseur considérable,
couvraient le sol en tèlfe.*quantité que le service du tram a
été interrompu.
A Cerfontaine, une maison a été en partie détruite par
l'ouragan.
Tout ne s'est malheurement pas borné des dégâts maté
riels: au Mont-de-Péruwelz, un boucher, nommé Quévy,
a été tué par la foudre dans sa demeure: il était chez lui
avec deux compagnons dont l'un, atteint également, a tout
un côté paralysé l'autre en a été quitte pour la peur: la
maison a été saccagée parle fluide électrique.
On écrit de Lille, le 23 d>
Je vous annonçais, ces jours-ci, l'arrestation du sieur
Eykmayer, de Péruwelz, et vous disais que l'on comptait,
le jour même, mettre la main sur sa femme. Mais, celle-ci,
mise sur ses gardes par l'arrestation de son mari, s'était,
sans tarder, dérobée aux poursuites, en se réfugiant dans
une maison au boulevard des Ecoles, où elle avait louée
une chambre. C'est là que deux agents de ville l ont décou
verte, au moment où elle se préparait passer en Belgique.
S'il faut en croire un bruit qui s'est répandu, elle était
Lille depuis trois ans et s'y livrait l'exercice illégal de la
médecine.
Armée.Nominations. Par divers arrêtés
royaux en date du 25 Juin, les nominations suivantes
ont eu lieu dans les différents services de l'armée, savoir
Dans l'infanterie.
Capitaine en second de 2" classe. Le lieutenant
Schoeppens, du 1' de linge.
Dans la cavalerie
Capitaine en second de 2e classe Le lieutenant
Coucke, du 2' chasseurs, détaché l'école d'équitation.
Lieutenant. Le sous lieutenant De Calonne Beau-
faict, du 2e guides, détaché l'école d'équitation.
Ont été nommés adjudants majors de bataillons les
capitaines en second de 2' classe Ernolet, de 1' de
ligne, et Cardinael, du 1" id.
Lundi matin, onze heures, ont été célébrées, Ixel-
les, dans la paroisse Ste-Croix, avec tous les honneurs
dus au rang élevé du défunt, les funérailles du lieute
nant-général de Quebedo, commandant intérimaire de
la 2' division territoriale, commandant la 1' division de
cavalerie Bruxelles, ancien chef d'état-major de S.
A. R. le comte de Flandre, commandant supérieur de
la cavalerie de l'armée, commandeur de l'ordre de Léo
pold, décédé le 22 Juin, lâ'ge de 59 ans
Toutes les troupes delà garnison formaient l'escorte
et ont rendu les honneurs funèbres militaires, sous le
commandement en chef de M. le lieutenant-général
Baudoux, avec le général-major Siersack.
Dès 10 h. 1/2, la foule des notabilités, tant civiles que
militaires, remplissait le sa!on de la maison mortuaire,
rue Defacqs, transformé en chapelle ardente.
M. le ministre de la guerre, général Gratry, se trou-
vaità la tête de tous les officiers généraux de la résiden
ce. On remarquait de nombreuses députations militaires
de la province.
La maison du roi et celle du comte de Flandre étaient
représentées par des aides-de-carap et officiers d'ordon
nance de S. M. et de S. A. R.
Plusieurs discours ont été prononcés au moment de
la levée du corps par le clergé paroissial. Le cortège
s'est ensuite rendu l'église Sainte-Croix, ou a été cé
lébré le service funèbre le corps présent puis, de là,
il s'est dirigé vers le cimitière communal.
Le deuil était conduit par le fils du défunt, sous-lieu
tenant d'infanterie.