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889. Jeudi
JOfJHWAL D'YPHES ET DE V? A .RKONDISSEJ1EN T
PARAISSAIT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQUIRIT EUNDO.
annonces de la Belgique et dé l'Etranger sont reçues par XAgence Havas (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants
irla France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse chez Rudolf Mosse (Annoncen-Expedilio
Les
PouHa France: l'Agence Hayas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisso chez Rudolf Mosse (Annoncen-Expedition)
Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Sluttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et
C°, 30, Cornhill, E C et 3, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C"
38, Park Row-New-York.
C tl n I E F E R. lr Juin.
Les conventions avec les Compagnies des chemins
de fer occupent toujours la première place dans les
préoccupations du monde parlementa're, en France.
La question Bradlaugh vient de se rouvrir brus
quement la Chambre des communes. A la suite du
rejet du bill qui devait ouvrir les portes du Parlement
aux libres penseurs, M. Bradlaugh, on s'en souvient,
avait exprimé l'intention de se rendre la Chambre
le 16 Août prochain, escorté d'une véritable armée
de ses partisans, pour reprendre son siège au be( oin
par la force. Mais ses électeurs ont jugé cette date
trop éloignée. Ils ont invité le député de leur choix
tenter un nouvel assaut la Chambre, et M. Brad
laugh a en conséquence adressé une lettre M.
Gladstone pour lui notifier son intention de se pré
senter la Chambre pour y prêter serment avant la
fin de ce mois.
M. Gladstone en a donné communication la
Chambre. Celle-ci lui fait l'accueil qu'on pouvait
prévoir. Le chef de l'opposition, sir Stafford North-
cote, a proposé l'assemblée de déjouer les projets
de M. Bradlaugh par une mes re préventive et la
Chambre a affectivement voté par 230 voix contre
65; une motion interdisant l'élu de Northampton
d'assister, même en simple spectateur, ses séances,
jusqu'au jour où il aura pris l'engagement d'accep
ter la situation qui lui ont faite les votes précédents
de l'assemblée. M. Bradlaugh n'a donc pas seulement
perdu ses droits politiques les débats parlemen
taires, déclarés publics par la Constitutiou, ne le
sont plus pour lui. i
Un assez important changement dans la repré
sentation diplomatique du Saint-Siège auprès des
divers gouvernements européens est annoncé aujour
d'hui par un journal anglais. Le correspondant du
Times Rome, prétend pouvoir affirmer que M. de
Rende quitterait bientôt la nonciature de Paris pour
entrer au Sacré Collège, et serait remplacé par M.
Vannutelli, ancien nonce Bruxelles et actuellement
nonce au Brésil. Au consitoire qui aura lieu en
automne, Léon XIII accorderait également le cha
peau de cardinal M. Aloïsi MastHla, nonce Lis
bonne, ce qui nécessiterait d'autres mutualions dans
le personnel diplomatique du Vatican.
Le texte de la dernière note dû cardinal" Jacobmi
M. de Schlœezer n'est pas encore publié cepen
dant le résumé qu'en a donné le Moniteur de Rome
paraît être exact.
La Gazette générale de VAllemagne du Nord nous
apprend que, reconnaissant l'impossibilité de satis
faire la curie romaine, M. de Bismarck renonce
l'essayer. Il se contentera de satisfaire, par la voie
législative, ses nationaux catholiques et la Curie
s'arrangera comme elle le voudra.
L'approche du terme a inspiré au groupe anar
chiste la Haine ce plucard révolutionnaire, affi
ché sur différents points de Paris
Travailleurs, reprenons notre bien, reprenons
le fruit de nos sueurs. Ne payons plus cet impôt
inique, le terme. Que celte date du 8 Juillet marque
la première étape de la prochaine révolution qui veut
établir la justice et l'égalité
Plus de lâches subterfuges S'il s'en trouve que
l'on expulse, qu'ils résistent par la force si nous
sommes contraints de céder, incendions les palais
de nos maîtres
Prouvons ainsi nos lâches exploiteurs que
nous sommes las de supporter la misère et la faim
Mort aux propriétaires, aux exploiteurs
Vive l'anarchie!
Vive la révolution sociale
Le groupe l* haink
Un sieur Lucas a été arrêté dans le quartier Mont
parnasse au moment où il apposait un de ces pla
cards. Il a été conduit au commissariat de police du
quartier et de là au dépôtLe commissaire a adressé
un rapport au parquet, qui poursuit l'affaire.
Des ordres ont d'ailleurs été donnés pour faire
r
immédiatement enlever tous les placards de même
nature qui avaient été collés sur les murs de divers
arrondissements dans la matinée.
Ainsi qu'on devait s'y attendre, la prise en consi
dération a été rejetée une écrasante majorité.
Les Six n'ont su rallier leurs idées que cinq
membres, ce qui constitue pour eux un véritable dé
sastre.
Le plus clair de cette campagne c'est que la dis
cussion a été très-acrimonieuse, qu'on a échangé
des personnalités, des défis entre libéraux, entre
des hommes appartenant un même parti or, c'est
là uneîauteHoîlt 1 'eimcmi -commun ool seul h pr ofi
ter.
Non seulement MM. Janson et consorts reviennent
bredouille de cette campagne, mais ils emportent le
blâme, même de leurs meilleurs amis.
Ainsi les Nouvelles du Jour reprochent au Six d'a
voir méconnu le principe élémentaire de la loco
motion bien entendue; notre confrère les qualifie
de notre demi-douzaine de lièvres législatifs et
leur applique le vers du fabuliste
Ce sont là, certes, de dures leçons, dont les ra
dicaux devraient profiler.
Espérons que, voyant qu'il y a un abîme entre
leurs idées et celles de l'immense majorité du parti
libéral, MM. Janson, Dansaert et Compiene voudront
pas faire, seuls, campagne contre le gros de l'armée
libérale.
Nos adversaires communs profiteraient de cette
scission.
On est d'accord sur les aptitudes des Belges en
fait d'art. Elles sont démontrées suffisamment d'ail
leurs par les succès que remportent nos artistes en
musique, en peinture, en sculpture, en architecture.
On convient qu'au point de vue littéraire, nous
sommes en progrès. Si l'on a douté de nous dans
cette branche de l'activité intellectuelle, c'est que
nous doutions de nous-mêmes, ou plutôt qu'en
goués de littérature française, nous nous arrêtions
peine devant les œuvres de nos compatriotes. N'a-
t-il pas fallu que Charles De Coster et Octave Pir-
mez mourussent pour que nous comprenions que
nous avions perdu deux bons écrivains, dans des
genres opposés; écrivains qui s'en sont allés sans
un prix quinquennal et n'ayantcomme Béranger,
qu'une fleur des champs la boutonnière. Caroline
ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres,fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays7-00.
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Comines, 5-30 8-05 9-58 10-10 11-16 2-41
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Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25.
Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-25.
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BULLETIN POLITIQUE.
Rien ne sert de courir, il faut partir point.