Chasse an gibier d'eau.
L'einpoisonneineiil scienlilique.
dais la place de Président du tribunal de 1" in- I
stance Vpres.
La cour d'appel de Gand avait préseîiili\ comme
I candidat, M. hveins, procureur du Roi Ypres
et fournie 2' candidat, M.yM?sèiaen, juge. il fal
lait faire une nicbe la Cour d'Appel.
Le Conseil a donc voté comme suit pour la 1™
candidature:
M. Messiaen a obtenu 33 voix.
M. Iweins 9
Pour la 2' candidature 41 membres ont pri - part
au vote.
M. hveins a obtenu 15 voix.
M. Dussillon 15
M. Messiaen 2
M. Carpenlier i
11 y eu 8 bulletins blancs.
Aucun candidat n'ayant obtenu la majorité requise,
il fallait procéder un scrutin de ballotage, mais le
Conseil n'était plus en nombre.
Notons que M, Dussillon n'avait„pas même solli
cité de candidature.
Toujours gais, nos instruments épiscopaux
Dans un discours qu'il a prononcé il y a quelques
jours Hal, lors de l'inauguration de l'Association
conservatrice, M. Beernaert a dit: 11 faut organi
ser partout la résistance. Sur ce, les journaux cléri
caux prêchent la guerre sainte contre le libéralisme.
Un journal de Ilasselt, le Constitutionnel, se fait
surtout remarquer par la violence de ses provocations.
Nous devons, dit-il, parler aux masses jusqu'à ce
qu'elles nous répondent. Nous devons les serrer, les
presser et soulever dans leur cœur un sentiment
d'indignation contre l'iniquité triomphante. Ce n'est
qu'à ce prix que la victoire reviendra sous nos dra-
peaux.
Les masses flottantes dorment il faut les éveiller.
Que celui qui tient une plume écrive. Que nos
députés fassent retentir la tribune nationale des
accents d'une conscience justement exaspérée; c'est
leur tâche, él ils s'en acquittent avec une supériorité
de talent laquelle nous voulons les premiers rendre
hommage. Mais, confinée dans ces étroites limites,
la résistance demeurera ce qu'elle a toujours été,
impuissante et inefficace contre un ennemi qui ose
tout et pour qui toutes les armes sont bonnes.
Que nous reste-il donc sinon remuer le pays par
tous les moyens extrêmes que la loi laisse encore
notre disposition?
Il faut organiser d'un bout de la Belgique l'autre
un grand travail d'agitation, un travail formidable,
persévérant, qui ne désempare pas, jusqu'à ce que
les yeux s'ouvrent et que justice nous soit rendue.
Voilà cerlair
présence du i
patrie oHe trâ
èe .que MT Beernaert veut, en
méjfttsge a la fois l'Eglise, la
ans -cela nous ne comprendrions
Nous devons faire entrer daus nos luttes politi-
"jquus un l'acteur nouveau; des troupes fraîches doi
vent se porter au feu, Heure décisive delà bataille.
Je ne vol? sous les armes <jue les journalistes et
les députés. Mais les massés catholiques donc? Qu'en
faites-vous? Ne voyez-v&s pas qu'il y a en elles une
force de résistance laquelle aucune autre ne peut
être comparée? Et vous n'en usez pas
11 est donc nécessaire de donner la parole au peu
ple catholique dans les meetings,dans les assemblées
populaires, et sa voix retentira comme un tonnerre
pour rélever le courage de nos amis et déconcerter
lés tyrans qui nous oppriment.
Les tyrans-?» Voilà bien le style révolutionnaire
par excellence. Allons, Messieurs, dit le Journal de
Bruges, donnez la parole au peuple; mais dépêchez-
vous de le faire tant qu'il jouit encore des bienfaits
de la sainte ignorance que vous voulez lui conser
ver, et avant que l'instruction obligatoire, dont vont
le doter ces affreux libéraux, n'ait versé sur sa tête
le baptême de la science. Cependant, tel qu'il est
aujourd'hui, vous n'avez pas encore assez faussé son
bon sens pour lui faire croire que l'église est persé
cutée, la religion méprisée, ses ministres traqués, et
pour le pousser défendre ce qui n'est pas attaqué.
Vous en serez pour votre fol appel l'agitation.
la naissance. Il meurt, laissant de sa seconde union
f dont l'aîné atteignait sa cinquième
ille ne peut subsister sans l'assis-
turel et la loi, inflexible, lui refuse
- Iniquité, sociale, dira t-on; oui,
ne se hâte t-on pas de réformer
la loi, qui n'accorde l'exemption
8 légitime?
Inutile d'ajouter que des cas du même genre se
rencontrent chaque année dans toutes les provinces.
Ne serait- il pas désirable que le gouvernement
demande au plus tôt la suppression de cet article
révoltant?" Flandre libérale).
On a signalé souvent déjà, propos de la loi sur
la milice, la situation pénible où se trouvent chaqne
année certaines veuves dont l'unique soutien est un
enfant naturel auquel l'article 23 de celte loi refuse
le bénéfice de l'exemption. Celui-ci, désigné par le
sort, se trouve contraint d'abandonner ses proches
la misère parce que des circonstances fatales lui ont
créé un état exceptionnel.
Plusieurs commissaires d'arrondissements font
ressortir, dans la partie de leur rapport qui concerne
la milice, pour -1883, ce que l'application du dit
article 23 présente d'inhumain. 11 serait heureux que
l'attention de la Chambre pût être sérieusement atti
rée sur des faits 'els que celui cité par M. Van Bece-
laere, commissaire de l'arrondissement de Bruxelles;
L'année dernière,dit cet honorable fonctionnaire,
j'ai raconté la désolante histoire de cette aïeule im-
potente et incapable de subvenir son existence,
laquelle il a fallu refuser le pain que lui gagnait
son petit-fils, enfant naturel de sa fille décédée.
Cette année s'est révélé un fait plus navrant encore.
Un veuf avait épousé une fille mère; impossible de
légitimer l'enfant par le mariage, le veuf étant en-
gagé dans les liens matrimoniaux au moment de
La chasse au gibier d'eau sur les bords de la mer,
dans les marais, ainsi que le long des fleuves et
des rivières, est permise, cette année, dans toutes
les provinces, dater du 1er Août prochain.
[Avenir des Flandres).
jusqu'à 1865; c'est ainsi qu'on l'v a vu reparaître en 1872,
1877,1878, 1881 et 1882.
C'est du Hedjaz que le choléra prend son vol dans toutes
les directions. Il accompagne les pèlerins qui retournent chez
eux et qui jonchent la route de leurs cadavres. C'est du Hed
jaz que le choléra nous vient en Europe. S'il suit la voie de
terre, il passe par Peschaver, par Kaboul, par l'Afghnanis-
tan, par la Perse,et il arrive enfin en Russie par le Caucase;
c'est la route de 1817, 1830, 1847..
La route de mer du choléra asiatique suit le golfe du Ben
gale, la mer d'Oman, la mer Rougeet atteint 1 Egypte. C'est
la route redoutable suivie par le choléra de 1865. C'est la
route tracée aujourd'hui.
La route de terre est beaucoup moins craindre, car les
caravanes qui la suivent traversentde vastes déserts où elles
sèment leurs morts, et d'où elles sortent quand le germe
épidémique a épuisé complètement son action. C'est par l'E
gypte, c'est par le canal de Suez que la voie la plus courte
et la plus dangereuse reste ouverte -; c'est sur cette ligne
Îu'il faut accumuler les obstacles c'est avant l'entrée du
lanal, c'est dans la mer Rouge même qu'il faut prendre
toutes précautions.car l'Egypte une fois atteinte on ne sau
rait répondre de l'avenir.
Quoique, selon le Timesla possibilité que le choléra,
étant admis qu'ayant pris pieds en Egypte, s'avance vers
l'Occident, soit line éventualitéqui a de grandes chances con
tre elle,néanmoins un double devoir s'impose aujourd'hui
toutes les nations européennes pour l'avenir, il faudra ré
gler sérieusement la question d'hygiène internationale de
l'Isthme de Suez les nations sont toutes intéressées avoir
là une protection permanente, sérieuse, efficace; une autori
té sanitaire fortement appuyée et qui n'ait pas tenir compte
de quelques mesquins intérêts commerciaux. Pour le pré
sent, puisque l'Angleterre n'a pas su préserver l'Egypte, il
faut que les Etats européens se préservent de l'Egypte et des
îles anglaises delà Méditerranée; il faut,dans tous les ports,
établir contre les provenances suspectes une quarantaine de
rigueur. Car il faut se rappeler que l'Europe est depuis long
temps indemne de choléra et que l'immunité due des épi
démies antérieures est maintenant épuisée, et que, par con
séquent, une nouvelle invasion du fléau pourrait, dans cer
tains pays, être désastreuse.
L'Opinion, d'Anvers nous apprend que la Commission sa
nitaire de l'Escaut,convoquée par le gouveneurdela provin
ce, s'est réunie Mercredi dernier l'hôtel du gouvernement
provintial sous la présidence de M. le ministre de l'intérieur,
l'effet prendre les mesures nécessaires pour préserver, au
tant que possible, le pays de 1 invasion de ce terrible fléau.
Elle a décidé d'appliquer la quarantaine non seulement aux
navires qui ont passé par le canal de Suez, mais tous
ceux qui viennent d'Egypte ou de tout autre provenance sus
pectée.
Cette quarantaine sera de cinq jours.
C'est une bien belle chose que la science. Elle
enseigne fabriquer de la dynamite pour redresser les
erreurs sociales, graver dans la perfection pour con
trefaire les billets de banque, et imiter tous les pro
duits naturels pour empoisonner les gens.
Voulez-vous connaître le menu d'un bon dîner arti
ficiel
Potage au ta.noca. Le tapioca est fabriqué avec
de la fécule de pommes de terres imbibée d'eau et pro
jetées sur des plaques de cuivre chauffées 100 degrés.
Hors-d'œuvre carnichons, d'un vert appétissant
de cuivre rouge non étamé.
Saumon ou turbot. Très-frais en apparence, mais
dévant sa belle fraicheur a une injection de cidorure de
zinc comme on en emploie pour retarder la décomposi
tion des cadavres.
Sauce au beurre. Le beurre est fait avec de la
craie, de l'argile, du gypse, du silicate de potasse, du
sulfate de baryte, de la pulpe cuite de pommes de terre,
du suif de veau, du saindoux, de Ta moelle de bœuf, de
le graisse d'oie. La coloration a été obtenue l'aide
d'une laque base de graine d'Avignon.
Rôti aux truffes. La viande est de la vache ou du
cheval, servie pour du bœuf. Les truffes sont fabriquées
avec des pommes de terre avariés, colorés en brun et
roulées dans de la terre truffière venue du Périgot'd.
Salade. Le vinaigre primitivement étendu d'eau
été acidulé avec un peu de vitriol.
Dessert Chocolat. Mélange de farine de lentilles,
de noisettes grillées, de sciure de bois, d'oxyde rouge
de mercure, de minium, de carbonate de chaux et de
terre rouge.
Confitures de groseilles, algue du Japon colorée
l'aide de jus de betterave ou de carmin. Marmelade
d'oranges, habillement fabriquées avec des navets.
Café. Composé de fécule de pommes de terre, de
mais, d'avoine, de carottes, de tan en poudre, de sciure
de bois d'acajou, de foies de cheval cuit au four.
Cigares- Horrible mélange de détritus roulés
dans une feuille de vrai tabac, les dits cigares placés
dans une boite de cèdre qui vient de la Havane ainsi
que le papier qui la tapisse et les rubans qui lient les
parquets.
Eau-de vie de Cognac. De l'horrible trois-six
auquel on a donné son banquet l'aide d'huile de ricin
traitée par l'acide de sulfurique.
.On peutchoisir dans la cave liqueur du rhum fabri
qué avec de l'alcool de betteraves additionné d'acide et
d'éther fornnques, ou du kirsch tiré des feuilles de laur-
rier-cerise et contenant par litre jusqu'à 22 centigram
mes d'acide prussique au lieu de la proportion normale
de 4 5 centigrammes.
VILLI D'YPIIES. roxoRil, tUHMixiL.
Séance-publique, du 21 Jidllet 1883, 5 heures du soir.
Ordre du jour:
1. Communications.
2. Propriétés communales Vente d'herbages Dicke-
bu'sch et Zillebeke.
3. Garde Civique: Compte 1882 et Budget 1884.
4. Hospices Civils: Acquisition de terres.
5. Id. Echange de terres.
6. Ll. Ventes d'arbres.
7. Id. Location d'immeubles.
8. Cession des terrains militaires.