S f BeauxArls. Actes olliciels. Bibliographie. Lf.s Soirée< littéraires VIENT DE PARAITRE: HISTORIQUE DES JhSIJITES leur origine, leur fondation, leur organisation, leur doctrine, leurs fourberies et leurs crimes, par J. D. B. usitées en Hollande, le timbre humide ir l'heure de la remise était imité dans la perlecti^l L'individu qui seprésentaït pour enoaisseSH^ était porteur d'une lettre constatant l'envoi Jj^T d'exiber l'enveloppe constatant que le niangjH lenient mis la poste dans la ville d'où le ma Un très grand nombre de mandats ont été ainsi encaissés par les faussaires. ^§gSr Cependant la fraude fut découverte et une surveillance active fut établie. -*JÊ Un jour,un monsieur,charge un comrBissiohnaifed'encais-p ser un de ces faux mandats au bureau central. tn questionne le commissionnaire qui déclare qu il devait retrouver le monsieur au Gran'I-llôtel. On dit au commissionnaire de prévenir le monsieur, qu'il y a une formalité remplir et qu'il veuille bien se présenter au bureau. - Le commissionnaire qui se rend au Grand-Hôtel est filé, mais le monsieur était introuvable. Un complice de ce dernier ayant, sans doute, suivi le coin missionnaire et s'é- tant aperçu des pourparlers avec ce dernier, était allé préve nir son compère avec qu'if avait disparu. Les faussaires avaient depuis renoncé aux faux mandats hollandais et avaient recours h l'exploitation des mandats belges falsifiés. Un des leurs disposait dans un bureau quel conque d'une ville de province une somme de fr. 2,50 pour laquelle il réclamait un mandat, puis l'import de fr. 2-50 était transformé, toujours avec la môme habileté, eu une somniede 250 fr. L'opération était lucrative Fort heureusement pour l'ad ministration des postes, cette fraude fut promptement décou. verte. Tous les bureaux en furent informés et dans tous les dispositions furent prises pour arrêter les faussaires. C'est ainsi qu'il y a quelques bài-s un individu s'étant pré senté au bureau d'Anvers, porteur d'un mandat falsifié dans les conditions indiquée^pius haut,le commis le pria d'atten dre quelques instants Le commis s'éloigna pour faire con naître la chose son chef, mais quand ils revinrent l'indivi du s'étaitJ#Spsé. CeiK/ndant, le commis avait eu soin de le dévisager et s'éLmt rendu immédiatement la gare, il vit bientôt arriver ron personnage accompagné d'un autre individu. Tous doux prirent un bellet pour Bruxelles. Le commis en fit autant, mais dans le train une lutte s'angagea et les deux faussai res furent arrêtés et écroués aux Petits Carmes. Jusqu'ici ilsont absolument refusé de répondre aux questions qui leur ont été posées. On célébrait il y a quelques semaines Thourout, le jubilé d'or de M. F. J. Laridon qui, durant cinquante ans, a rempli les fonctions d'huissier dans la localité. Demain, cet honorable fonctionnaire, entouré des sympathies de ses concitoyens, fête ses noces d'or. Le 20 courant, vers 2 h. de relevée, la nommée Rosa lie Lobbedey, âgée de 30 ans,, épouse Bazaim, cabaretier Hoogstraete, en voulant secourir sa petite fille Eugénie, âgée de 5 ans, qui était tombée dans l'étang d'un verger cent mètres de sa demeure, s'y est noyée avec son enfant. Elle laisse un veuf avec deux petits enfants. On annonce que M. Hector Marie, l'explorateur, parti au mois de Mai dernier pour le Congo, est arrivé destina tion en bonne santé. D'après les dernières nouvelles arrivées de ce côté du con tinent africain, M. Adolphe Gillis et ses compagnons se por taient également bien. On télégraphie de Vienne, 23 Juillet Hier soir, près de Hiitteldorf, un pont s'est effondré sur le ruisseau de Halter. L'accident a eu lieu au moment où une grande compagnie d'ouvriers avec des femmes et des enfants, en tout environ 3,000 personnes, revenait d'une excursion. Cinquante personnes sont tombées dans le ruisseau et ont subi de graves blessures. Il n'y a eu cependant personne de tué. A propos du fameux triptyque d'Enghien qui fait du tapage depuis quelques jours, nous lisons la note sui vante dans f Indépendance On parle depuis longtemps d'un triptyque attribué Jean Van Eyck, vendu par la commission des hospices d'Enghien un particulier, et dont le gouvernement revendique la propriété dit l'aliénation des objt publics. Ce procès a di le mérite et la valeur i dit que le Musée de de Londres s'en dispr est absolument faux. L vince, en rendant coinp actuellement engagé ue M. Mathier fait les assi: s falîuf ue en question. On a- t la National Ga'lery possessiup.# ce qui coufrères de pro- res phases du pro tribunal de Mons, la commission des en fixant la valeur du triptyque, dont l'aulhensité a été reconnue par les ex perts ollicïS:.-., 500,000 francs. Tout cela est vraiment bouffon. D'abord, il n'est pas exact que l'authenticité de l'œuvre dont il s'aait ait été reconnue par des experts officiels,attendu qu'elle n'a jarnaif été l'objet d'une exper tise officiel le. Si le gouvernement revendique le triptyque vendu indûment par la commission des hospices d'En- gtiieu, C'est uniquement poiir l'honneur des principes et afin de ne [tas autoriser, par l'impunité, la violation dé la loi qui interdit aux établissements publics la vente des œuvres d'art dont ils sont, non pas tes propriétaires, mais les dépositaires. La qualité du triptyque attribué Van Eyck (sans aucune expertise- officielle) n'était nullement le motif déterminant de l'action ouverte par l'Etat. Tout ce qu'ou a dit de cette peinture, de son authenticité, de son mérite et de sa Valeur est de pure fantaisie, aussi bien que la lutte entre le Musée de Bru xelles et la National Gallerv pour l'acquérir. Une dépêché d'Amsterdam, 22 Juillet, mande ce qui suit A la section de peinture, un diplôme d'honneur a été décerné MM. Stevens, Willems, De Braeckeleer, Claeys, Rosseele, Collart. Médaille d'or MM. Courtens, Mellery, Delahoese, J. Van Beers, G. De Gock, Robie, Lamorinière, De Jans, Goosemans, Artan, Meyers, C. Meunier, Baron, Van Leemputte, Verhas, Heymans, Vanderouderaa. Médaille d'argent M. Frederick, M11" Georgette Meunier, MM. Denduyts, Depratere, Van Luppen, Mon- tigny, Boogdcrts, Carpentiep, Bellis, Vogels, Gogen, Halkett, Uytterschaut, Simons. Gante Civique. Pêriotle quinquennale de 1 8MSC .^sminatiiiis. Sont nom més pour la période quinquennale 1883-1888 dans les gardes civiques de la province de la Flandre Occiden tale Bruges. Lieutenant-colonel, M. Pecsteen cap. adjudant-major, M. Herman; capitaine quarlier-inaitre, M. Vroome capitaine rapporteur, M. Vander Hofsladt lieutenant rapporteur adjoint, M. Termole. l,r bataillon: Lieutenant adjudant-major, M. Mathot lieutenant qu irtier-maitre, M. Van Moere. 2° bataillon Lieutenant adjudant major, M. Lande; lieutenant quartier-maître, Al. De France. Courtrai. Lieutenant-colonel, Al. Verschoore; capitaine adjudant-major, Al. Boucquillon; capitaine quartier-maître, M. Lecointe capitaine rapporteur, Al. Vanbeselaere. 1" bataillon Lieulenant adjudant-major, M. Orbain; lieutenant quartier-maître, M. Vanden Berghe. 2e bataillon Lieutenant adjudant-major, AC Baelde lieutenant quartier-maître, Al. Valcke. Menin. Lieutenant adjudant-major, M. Vanlaere; lieutenant quai tier-inaitre, M. Vandaele. Ostende. Lieutenant adjudant-major, M. Hennuy; lieutenant quartier-maître, M. Giar. Ygrès. Lieutenant adjudant-major, M. Ligy lieu tenant quartier-maître, M. Van Eeckhout. BIBLIOTHÈQUE GILON. Le II Ie volume vient de paraître. Il contient une nouvelle, Entre Bourgeois, due la plume féconde de M. Émile Greyson. directeur général de l'Enseignement moyen au ministère de l'instruction publique. Le talent aimable du conteur comme le style de bon aloi de l'écrivain s'affirment 1111e fois de plus dans cette attachante production. M. Greysôn excelle dans la des cription de ses types, toujours bien dessinés. la: petit di aifie de famille qui fait le sujet principal de ce livre soulève une sincère el légitime émotion. Il sera lu avec de même què lefr quelques pages, Les le terminent et dans lesquelles l'auteur in de maître certains intrigants qui pullu lent dans la vie réelle, de ces- hommes qui, après avoir été mis la porte par les honnêtes gens, trouvent tou jours le moyen de rentrer par la fenêtre. i/illustrât ion Européen ne,I Ofr. àO franco par an). Sommaire du N* 38. Gravures. Mort du Marquis de Lescure, d'après M. De Latouche. Une Ombre sur le Mur. Charmeurs de Serpents dans les Indes Femmes de Tille d'Oléron. Texte. Nos "Gravures. Chronique deçà delà. Excursions travers TEifel. Dans un Compartiment de Fumeurs. L'Inspecteur Général. Comédie russe, de Nicolas Gogol. Un Madrigal de Chàteaubriand Signes de Sagesse. Les Blancs Garçons. Roman Irlandais La Boite aux Jeux d'Esprit. Logogriphe. On s'abonne au Bureau du Journal. Aussi est-ce avec la conviction d'être utiles tous ceux qui aiment lire que nous leur lecommandons particuliè e- ment JOURNAL DE LA FAMILLE Publication illustrée paraissant tous les Dimanches AVEC VOMBRRBSES PRIMES. Les soins scrupuleux apportés la rédaction, le talent et les noms bien connus des collaborateurs, le choix, la variété des sujets et des illustrations ont assuré un succès légitime cette intéressante publication qui ne ressemble aucune autre et laquelle ont déjà été décernées deux médailles d'honneur. Son prix exeptionnel, dont on est d'ailleurs largement rémunéré par la valeur des primes variées, permet tout le monde d'en faire l'essai en s'abonnant pour un an par l'envoi d'un mandat postal de <"l.\t» ER NiCS (Union postale 7 fr. ,30, autres pays 8 francs) M. CLAVRL, éditeur. 33, rue de l'arailis, Pari*. On peut se procuror au même prix que l'abonnement les deux années parues que l'on reçoit brochées, avec couver ture, titres et tables formant d'intéressants volumes de bi bliothèques basé sur des documents authentiques suivi d'une dissertation ruisonnèe sur le dogme de l'enfer, Cet ouvrage curieux donnera au lecteur qui désire s'in struire, une haute idée des divers expédients que la Société de Jésus met en œuvre, pur réaliser son projet de la domination universelle. Sans innover ni dénaturer l'histoire, l'auteur a puisé tous les documents dont se compose cet ouvrage, des sources d'une authenticité indéniable. Il a cru rendre un grand service ceux qui ignorent ou se laissent aveuglément guider par la pusillanimité, la peur, le doute ou l'intérêt, de faire publier ce volume, résumant en lui, quoique dans un cadre restreint, une sorte de com pilation de la doctrine meurtrière, des manœuvres sédi tieuses, de la rébellion, de la fourberie et des crimes, en un mot, de tout ce que les vices les plus honteux ont pu enfanter dans cette célèbre, pissante et dangereuse Société. En volume île SOO pages, bulle édition, Prix 1 fr. 1-50 Pour recevoir le volume, franco pr la pste, envoyer un Wiandat-poste de fr. 1-70, M. Vanbicceshoidt, impri meur-éditeur, rue d'Isabelle, 42, k Bruxelles. T H

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 3