Aménités. Louise Lalean. Les annonces de la Belgique et. Pour la France: l'Agence Ilav Cologne, Berlin, Francfort, StrashA C°, 30, Cornhill, E C et 5, Serle Slregfr 38, Park Row-New-York. tnger sont reçues par A Agence lim:as Q'ubhcïléi, 89, Marcfié-aux-Herhqs, lin^H^ <>i. ses correspondants: Mace de la Bourse, Paris. Poui*M'Allép>agne, l'Austro-Hongrieet la Suisse chez Rudolf Mosse Annoncen- Exped i lion Munich, Hambourg, Leipzig, Stuitgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygli et Van Ditrnar, Rotterdam. Pour l'Amérique: "chez Pethinghill et C" CH n\\ «E tfR-R. e Aoi'll. L'incertitude conlinue planer sur la prétendue offre de médiation que le cabinet anglais aurait faite la France pour la solution de la question du Tonkin. Aujourd'hui toutefois, celte affaire doit faire l'ob jet des délibérations du cabinet de Paris et il se peut que d'intéressantes résolutions soient prises. Les délibérations porteront principalement sur la question du Tonkin tant- au point de vue des négo ciations entamées que sur l'envoi de nouveaux ren forts. La Justice croit savoir que M. Ferry insistera surtout pour que l'on s'en tienne exclusivement au traité du Hué, qui comme le traité de 1874, recon naît l'indépendance absolue de l'Annam. M. Chale- mel-Lacour serait disposé, au contraire, discuter de nouveau la question de la suzeraineté de la Chine sur l'Annam et les dernières propositions du marquis de Tseng. Outre la question du Tonkin, le conseil des mi nistres français s'occupera du nouveau mouvement judiciaire qui doit compléter celui qui a déjà paru au Journal officiel. Les négociations relatives l'abolition des juri dictions consulaires en Tunisie sont en voie de progrès. Peut de détails avaient été donnés jusqu'à présent sur l'entrevue qui a eu lieu dernièrement Salsbourg entre le prince de Bismarck et le comte Kalnoky. Le correspondant viennois du Temps, croit savoir ce sujet que le prince de Bismarck et le comte Kalnokyj ont renouvelé l'alliance de 1879 pour une durée de six années, et se .sont occupés des moyens de fonder sur des bases durables les relations commerciales de l'Allemagne avec l'Autriche, toujours soumises un régime provisoire, en dépit de la'solidarilé étroite qui unit la politique des deux empires. Ce dernier point, dont on n'a pas encore parlé dans la presse, est très important. On se rappellera les vains efforts faits naguère pour amener une entente diplomatique sur ce sujet. Les dernières nouvelles de la Jamaïque sont gra ves elles confirment l'adhésion d'une partie de l'ar mée l'insurrection, dont le chef Boyer-Bazelais était assiégé Miragoane par les. troupes du prési dent Salomon. 11 est possible que des ordres aient été donnés au clergé, ainsi qu'aux chefs du parti clérical par l'ar chevêque; mais nous avons la conviction que si M. Heyvaert reprenait la direction de la West-Flandre, il serait, comme par le passé, l'objet des vilénies sacrées. Si les chefs du parti se courbent devant la crosse de Malines, il n'en est pas de même Bruges où M. Faict est considéré comme simple conseil. Son en tourage civil est d'une trempe haineuse qui ne cède rien l'église il ne se laisse guider que par une politique d'intérêt personnel dont le style de la Patrie sait deviner la violence. Cinq ou six leaders tiennent les guides du mou vement politique; ils dominent l'évêque et son clergé et ont le talent d'écarter les èoi-disants conserva teurs, qu'ils traitent de novices ce sont des gens haineux, des .sectaires qui veulent tout soumettre leur puissance et «fcvent au besoin en imposer au clergé. if*1- l^minisii'ISion de M. Heyvaert foi* restée la loi vïiVà leur rage. Notre ar verneur s'inquiétât peji de l'emuopi adversaires; il assiy'^ excès politiques, ài son impassibilité les1 colère était son comble, 'quand le représentant du Roi, fort de la loi du peuple belge, sut réduire au néant ce formidable parti par un arrêté royal d'an- nu la lion, ou 1 envoi d'un commissaire spécial. Les assassins du gouverneur Vramboul virent alors qu'ils se trouvaient devant un adversaire re doutable auquel il taillait bien se soumettre. Celte soumission forcée était le signal d'un combat acharné, du quel le vaillant Gouverneur sut se retirer vain queur, tandis qu il lit mordre la poussière ses ennemis, répondant leurs insultes par le mép-is et par le texte implacable de la loi. Les cléricaux brugeois n'oublieront jamais cet adversaire aux reins d'acier, la volonté de fer, qui s'armait de la loi comme d'un glaive sous lequel il fit courber impitoyablement les ennemis du pays. Si jamais M. Heyvaert revenait Bruges, YEtoile verrait bien que la situation resterait la même. Si notre nouveau gouverneur, M. De Brouwer, n'est pas encore l'objet des sarcasmes et des injures des cléricaux, c'est que l'occasion ne s'est pas encore présentée pour lui de poser des actes qui blessent les intérêts de la boutique cléricale. Nous savons, dit l'A enir des Flandres, que des membres cléricaux de sa famille sont intervenuspour obtenir une espèce de trêve; mais, l'occasion, la presse épiscopale lui sera aussi hostile qu'à son pré décesseur1. Et pour prouver que les sentiments hostiles n'ojit pas changé en ce qui concerne M. Heyvaert, noul conseillons YEtoile de lire le numéro de la Patrie de Samedi dernier. On lit dans la Partie 11 ne nous déplaît pas absolument de voir des libéraux connue MM. Buis et Janson et des journaux de la trempe de la Chronique et du National, traîtreu sement pincés pat.èe vilain crabe doctrinaire qui a nom Rolin-Jaeqaëlnyns. Une correspondance de Bois d'Haine, apporte Quelques détails'sur les funérailles de Louise I it sur les aémêjés qu'elle a eus vers la fin de lue In en ré de ^endroit, lis<^, écrit on, est morte sa/* r" Incréments, parce que le \o 908. Dimanche, ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissemenfedministratif et;udiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays. 1-00. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-23. Heures de départ d'Yprus Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 -12-07 3-00 4-00 6-23 9-03 9-38. Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-23. Houthem, 3-30 11-16 3-23. Gomines, 3-30 8-03 9-38 10-10 11-16 v 2-41 2-33 3-23 - 8-38. Gomines-Ariuentières,3-30 —8-03 11-16 2-33 8-38. Roulers, 7-43 10-43 12-20 - 4-10 6-30. Langemarck-Ostendc ,7-23 12-22 3-38 4-45 6-22. Gourtrai, 3-30 9-38 11-16 2-41 3-23. Gourtrai-B ruxelles, 3-30—9-38— 11-16 -2-41 —5-23. Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25. BDLEJtllA l'OI,|TI^Ï!E. L'Etoile, dans son numéro de Samedi dernier, fait une comparaison entre la politique cléricale suivie dans notre Flandre, gouvernée par M. Heyvaert, et celle qui suit aujourd'hui le clergé de la province du Brabanl, administrée par notre ancien gouverneur. L'Etoile se trompe, croyons-nous, en y voyant les signes du temps ou les conséquences de l'avertisse ment donné au Sénat par notre ministre de la justice. ,'A-i

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1