elles locales. Nouvelles diverses. Nous lisons dans le Courrier de Nivelles Une violation du décret sur les inhumations a eu lieu cette semaine Nivelles. L'un de nos amis politiques, M. Laitat, pharma cien, étant mort sans accepter les secours de la reli gion, M.deBurlet, faisant fonction de bourgmestre, l'a fait enterrer dans la partie du cimetière générale ment désignée sous le nom de coin des réprouvés. Nous signalons qui de droit cet abus d'autorité et nous espérons bien que le pouvoir central, comme le pouvoir judiciaire, sauront faire leur devoir dans (%s tristes circonstances. L'homme sur la mémoire de qui on essaie de jeter la déconsidération était l'un des plus justement estimés de notre'cité travailleur modeste et con sciencieux en même temps que penseur profond et sage, il avait su s'attirer lès-sympathies,et jf./uf&ct çepfeycqnjmient pu apprécier s^ dere masse de .la population (par la masse ut) comme un coin infamant. en agissant comme il l'a fait,, savait en hostilité directe avec la loi et avec 'ce, aujourd'hui délinilivement établie, cour suprême. L'autorité judiciaire lui ap- ientôt sans doute cJ qu'il en coûte d'agir l'a fait. tréqufe S 6 ^.3 c comble S bien g. vapeurs i$n s». 5. de son enlèven g. H* de pont suspendu, o tamis sans foulerW -» L'air froid «jarnsdUrexà* bai't'"M - cher les 160 170,000 kilog. de racines de chicorée qu'il travaille annuellement. Le tamis de séchage mesure 7"50 6~70; il est en forte tôje percée de trous et supporté par des poutrelles en fer. I>a chaleur est développée dans (i tey rs en maçonnerie, dorifles grilles sont il une faiWe distance delà touraille. On peut assurément sécher au li ublon au moyen de cet appareil, mais il n'a pas été con- s /uit dans ce but. Au surplus, la récolte n'était pas com- mencée et le Jury n'a pu juger de l'état dans lequel le hou blon est livre par le séchoir de M. Bonté. M. Lefevre, propriétaire Vlamertinghe, a pris île bons conseils pour la construction du séchoir qu'il a élevé cette année. Les propositions sont assez rationnelles nous en "vins qu'une hauteur supérieure encore d'environ 0™60 entre la grille du foyer et le tamis, aurait assuré une meil leure distribution de la chaleur et des vapeurs sulfureuses sous la touraille I"' x 4") qui reçoit le houblon vert. Toute fois le prix de la construction est élevé il est d'environ 2.000 fr. chiffre notable pour«une ferme de 7,50 hectares, ne cultivant que 1 h. 25 de houblon. Il faut cependant signaler que la chambre de réception des cônes sert d'étable en dehors de la campagne de séchage et qu'une citerne purin a été construite sous le local. Le houblon est bien séché. 7* M. Herreman, cultivateur et marchand grainier Ypres, sèche les houblons de sa récolte et ceux de ses voisins au moyen d'une touraille de construction spéciale et très rationnelle, dont l'inventeur est feu De Bruyn, beau- père du 8e concurrent, chez qui un séchoir bien supérieur encore a été récemment construit. Le foyer est dans la cave de la maison d'habitation et le tamis de séchage au grenier. Une roue crémaillère fixée en arrière et au-dessus de la grille du foyer permet d'intercepter h volonté l'ascension de l'air chauffé; l'arrivée de l'air froid est également réglée sur le trajet du conduit de l'air chauffé. Un thermomètre existe au point de rencontre de l'air- chaud et de l'air froid. Un disperseur de chaleur et des vapeurs sulfureuses existe quelque distance du tamis de séchage. Celui-ci est formé d'un lattis en bois, jour, bords relevés, de façon qu'il affecte la forme d'un bac assis sur le plancher. Afin d'éviter de froisser le houblon lors de son enlèvement, M. De Bruyn avait rendu ce tamis mobile; le séchage terminé, un petit cabestan et un système de couples permettent de soulever le tamis de O^O 0m70 celui-ci prend une position incli née et déverse sa charge, par une trappe mobile, soit dans le magasin houblon du cultivateur, soit dans l'espace libi e sous la touraille quand il s'agit de houblon appartenant autrui. Le déchargement opéré, on laisse redescendre le tamis dans sa position normale. Une cheminée tirage réglé surmonte Je séchoir. Telle est la disposition du séchoir où feu De Bruyn,aidé de sa fille, Madame Swyngedouw, a fait pendant de longues années des études sur la dessiccation des houblons. MHer- reman, le locataire actuel de la métairie, ne fait que tirer parti d'une installation extrêmement judicieuse et très ori ginale. 8° Swyngedouw, Charles, cultivateur, hors la porte St.- Pierre, Ypres, a épousé la fille de De Bruyn, le construc. teur du séchoir repris sous le n° 7. Dès l'âge de 18 ans, c'est-à-dire depuis une quinzaine d'années, Mme Swynge douw s'est livrée, sous ection rfir son père, des tra vaux extrêmement intéisBîmmsTIr'le séchage et le soufrage de houblons. Les dimensions du séchoir, le traitement sur le tamis, le mode de soufrage, la température, tout a donné lieu des expériences comparatives sur lesquelles Mme iwyngtdoûw donne des renseignements précis et extrême- iienf judicieux. Lien ici n'a été abandonné l'arbitraire; aussi le séch. c "gWçjiit depuis peùy^parJL Swjngedouw sur les indiç- rs g ^ame, est-il d'r ^î^ection que le Jury ne ^contrer Le tair* Wdes?»' ilBPBffiètreà graduation fAlement. On laisse éle rehage du houblon frais j iée 30" vers la tin de l'i -L'opération du soufi quelle mérjt^,. Nou mission d'enquête qu -4 gee par des séc que l'ouvrier observe érature au début du elle est rame- toute l'attention, pport de la Com- ler le soufre ir les terrines r, en regard des dans le Vapeurs su de la chaleur dame Swyngedouw dit avdir bien-fondé de ces assertioni/ et elli conséquence. Quand le moment mécanisme très simpte'laisse sur le sommet de la maçonnerie du soufrer sont abaissées l'intérieur du camaux; on y dépose le soufre et on l'allume. Comme la chaleur est grande en cet endroit, cause du voisinage du foyer, une chaîne tournant autour d'une polie élève les terri nes une hauteur convenable au dessus du feu. Le Soufrage terminé, on relève la coiffe une certaine hauteur du feu, où ..elle sert de disperseur de chaleur. On emploie comme combustible de la gailletterie aussi maigre que possible. M. Swyngedouw cultive une ferme de 25 hectares, dont 1 h. 33 a. de houblonriîères. Quand le travail est conduit d'une façon aussi intelligente, le séchage est facile, régulier et le houblon est aussi beau que possible. Il y a plus Madame Swyngedouw a la répu tation, ainsi que M. Herreman d'ailleurs, d'obtenir en moyenne en houblon séché. 1/20 en plus que ses voisins; les cultivateur qui font sécher chez M. Herreman connais sent cet avantage. Cela provient de ce que, pour un état donné du houblon, plus on mêle intimement d'air froid l'air chaud, et plusj on obtient de houblon d'ailleurs suffi samment séché. Il faut donc/ surtout sécher basse températur e, et c'est pourquoi nous ne cessons de conseiller de placer le tamis de séchage une bonne hauteur du foyer, tout en assuraut un appel suffisant d'air froid. Est-il besoin d'ajouter que les visiteurs n'ont pas manqué, dans ces derniers temps surtout,chez madame Swyngedouw, qui a la réputation de prodiguer tous, les plus sages avis sur la matière. En présence des conditions qui viennent d'être exposées, les résolutions du jury étaient toutes dictées, et l'unani mité de ses membres, elles ont été les suivantes: lr prix 250 francs M. Swyngedouw-De Bruyn, cultivateur Ypres. 2' 225 M. Brutsaert, cultivateur Watou. 3° 200 M.Van Dromme,cultivateur Crombeke, 4e 425 M.Van Cayzeele-Lebbe, Popeiïnghe. 5e 100 M. Lefevre, cultivateur Vlamertinghe. Au nom du Jury .- A. Damsealx. 43 Septembre 1883. T.. SalltôdtçSpectacle d'I'pres. Dimanche, 7 Octobre 1883, 7 heures du soir, repré sentation comique ennstructive. donnée par.1ir P1II- LIPPE, le pres^migitateur Royal. Prix des places l'e\ 1 fr. 2dc" 60 c. 3rac' 40 c. Une bonne nouvelle Madame Farart, sociétaire de la Comédie française, en ce moment de passage Bru xelles, donnera Samedi 13 Octobre courant, sur le théâtre de notre ville, une représentation extraordi naire. Le spectacle sera composé de l'Aventurière, comédie en 4 actes', par M Emile Augier, de l'Académie fran çaise, étde l'Habit Vert, comédie en 4 acte de MM. Alfred de Musset et Emile Augier. En outre de toutes ces attractions, Madame Favart est entourée d'une compagnie d'artistes parisiens, que la presse française et belge a complimentés l'envi depuis plusieurs mois qu'ils secondent la grande co médienne dans sa tournée artistique. Quant Madame Favart elle-même, il est, je pense, superflu de parler ici de son talent, qui l'a amenée une célébrité universelle. Il convient donc de recommander nos lecteurs et d'une façon toute particulière, l'intéressante soirée qui se prépare. Le Théâtre d'Augier, dont Madame Favart a été la principale interprête, s'impose l'attention de tous, par la pureté, l'élégance, et la moralité de son style, ainsi que par l'intérêt poignant de ses intrigues. C'est, si on peut ainsi parler, du classique contempo rain. Programme L'HABIT VERT (un acte), jouée par M'1" Castelli, MM. Paul Schaub, Fournier et Riva. L'AVENTURIÈRE (4 actes). Madame FAVART jouera le rôle de Clorinde. M. Montlouis, Fabrice. M. Dalbert, Monte-Prade. M. P. Schaub, Anibal. M. Fournier, Horace. M. Riva, Dario. M. Durand, Firmin. Mm* Favart, Clorinde. M11" Castelli, Célie. AVI S.—J'ai l'honneur de porter la connaissance du public qu'à la demande d'une grande partie de ma clientèle je me tiens tous les premiers Mardis du mois, l'Hôtel de la Tête d'Or, Ypres, sa disposition pour prendre mesure de chemises et recevoir les ordres qu'on voudra bien me remettre. Je me charge également de la fa çon pour les personnes qui auraient des toiles et madapo- lams me confier. Garantissant la bonne coupe et les bons soins, un prix défiant toute concurrence. DESMET-CANNOODT, Chemisier. —L'Écho de la «ourse, 402, Marché-aux-Herbes Bruxelles, paraît trois fois par semaine. C'est le journal fi nancier le mieux informé et le meilleur marché, 156 n*s 5 francs par an. Nous recommandons vivement nos lecteurs les Pilu les régénératrices et le Baume anti-rhumatismal du Dr Ligustro. Ce célèbre médecin obtient avec ces précieux mé dicaments des cureç vraiment miraculeuses. (Voir aux annonces.) Wkuinistration des postes et télégraphesL'admi- nistration des postes dispose actuellement d'un nombre suf- fs^nt de candidats aux fonctions d'auxiliaires, de surnu- uéraires et de commis, peur assurer le recrutement de >n personnel pendant une très longue période. Jusqu'à disposition ultéiieure, publier par la voie du Moniteur, les demandes nouvelles en obtention de ces em plois seront, en conséquence, considérées comme non ave nues.

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2