I T L'Avenlurière, au Théâtre Molière. Nouvelles locales. r :.i ,i i V*'.; vos rares loisirs, et que, grâce votre intelligente coopération, un grand noiqhre de nouveaux électeurs assureront le triomphe de l'enseignement catholique, aux prochaines luttes électorales. Je vçn^saurayj^ de me faire connaître, autant que possible Wj^lour du courrier, ce qui se fait ou ce que l'on compte faire dans votre localité en vue des prochains exa mens électoraux. (Flandre libérale Note tirée des instructions données par le M. le- Ministre de l'Intérieur en date du li Sept. 1883. Les Inspecteurs de l'enseignement public, les chefs d'établissement scolaires publics et les Admi- nistrations communales s'attacheront sans aucun doute, faciliter autant que possible, au vœu de la loi, l'inscription des électeurs eapacitaires. Le Gouvernement se fera un devoir de leur prêter le concours le plus»comj)let. I I >nrpp' Le Moniteur a publié Dimanche une nouvelle cir culaire ministérielle trois colonnes et demie de petit texte qui donne une série supplémentaire d'explications, instructions, interprétations et com mentaires sur la réforme électorale pour la province et la commune. Espérons que cette circulaire sera la dernière: sans cela, les infortunés fonctionnaires et magistrats chargés d'appliquer cette réforme, finiront par n'y plus voir ^goutte, et l'on pourra dire de la nouvelle loi électorale ce que Monte-Carlo dit de la politique dans la Petite Mariée La politique, voyez-vous, plus ça s'explique, moins ça se comprend. M.LouisIIymans dit dans sa chronique de l'Office, propos du futur archevêque: Quoi qu'il advienne, nous pouvons avoir cette consolante certitude quel que soit le choix du Saint- Père, l'heureux élu sera proclamé hic et nunc une gloire incontestée de l'Eglise et un don tombé du ciel dans la bienheureuse Belgique. Disons toutefois que le plus grand malheur qui pourrait arriver aux catholiques intransigeants serait de voir placer la tête de l'épiscopat un prélat plus militant que celui qui vient de disparaître, et que les ennemis de l'Eglise applaudiraient des deux mains si le choix de Léon XIII se portait sur un prêtre de combat. Le mieux que puisse désirer un archevêque de Malines par le temps qui court, c'est de passer inaperçu et son plus grand talent dans l'intérêt de sa cause sera de se faire ignorer. En 1878. les six éç^es se^ïrouvment réunis Malines et signaient ce Manifeste célèbre dans lequel ils notifiaienj^fx ministres, avec une incroyable arrogan^M^fte dans laquelle ils entendaient voir catholique, leur œuvre et eup d'œil sur les signatures |a de quelque^ mqjs seu- de B (encore en fonc- ^ulemenl en ligne un seul des rts collectifs de ces dernières 'dejh^ges. L'Esc^^^^HIvIrs, ail nonce que des représen tants de étroite ont résolu de déposer, dès l'ou verture de*la session prochaine, une proposition de loi ayant pour but d'interdire l'exercice du droit de suffrage aux simples soldats eoiactivilé de service. L'Indépendance publie les lignes suivantes: Nous croyons savoir que M. le général Brialmont sera prochainement rappelé l'activité et qu'il ren trera l'inspection générale du génie, provisoirement confiée M. le général DeWitte, récemment nommé lieutenant général la section de réserve. Il y a lieu de féliciter de cette résolution le gou vernement qui l'a, dès-à-présent arrêtée, bien que la date d'exécution n'en soit pas fixée, et le pays qui en bénéficiera, ainsi que l'armée laquelle le général. Brialmont a déjà rendu et est appelé rendre encore d'éminents services. La lettre pastorale du nouvel évêque de Namur, l'occasion de son arrivée dans le diocèse, vient d'être lue au prône. Mgr Goossens se propose de répondre au pro gramme de Saint-Paul, qui exigeait de ses disciples, pour la dignité épiscopale, toutes les vertus et tous les genres de mérite: Homme de Dieu, disait-il, dispensateur des dons célestes, l'Evêque doit servir de modèle au peuple, briller par la pureté de sa foi, l'intégrité de sa vie, la douce charité de sa conduite. Ses lèvres ne doivent s'ouvrir qu'à des discours saints et irrépréhensibles; sa vertu, en un mot, doit être telle qu'elle désarme l'envie et réduise au silence tous ses délrateurs. Le nouvel évêque ajoute qu'il sera la fois, au nom de Jésus-Christ, le prédicateur de la vérité, le dispensateur de la grâce et par là le messager de la paix. Il ajoute même, toujours avec Saint-Paul Mal heur nous si nous n'annonçons pas l'Evangile Mgr Goossens se présente donc comme un messa ger de la paix. Et comment compte-t il l'obtenir Nous l'obtiendrons, dit-il, pleine et entière avec Dieu par l'aversion du péché avec nos frères par l'oubli des offenses et l'union des cœurs, par le soin fuir tout ce qui divise et rechei-cher tout ce qui rapproche et unit avec nous-mêmesenfin, par le témoignage d'une bonne conscience. Avec son prédécesseur, le nouvel évêque remercie toutes les grandes familles, le clergé et les pieux laïcs de leur concours et de leurs sacrifices pour préparer,dans cette merveilleuse création des écoles catholiques, l'arche-tutélaire où l'église recueille, pour les sauver l'innocence et la foi des enfants. Mais il s'abstient de fulminer contre les écoles offi cielles, se distinguant ainsi de son prédécesseur qui L'ne faisait guère autre chose. I Saluons le messager de la paix en paroles, en attendant de le voir l'œuvre. (Etoile).' On sait déjà que M. de Burlet, le clériçal bourg mestre de Nivelles a tout récemment etj çpnlraire- fj-S.de la ju^liced* enterrer SlTfi h pi'océc moment Exhumation cet effet, en qualité do commissaire spécial, un ancien officier de police, M. Gillet, chef de bureau l'hôtel-de-ville de Bruxelles. S^flt'qsl fait accompagner au cimetière de cinq gendarmes en habits civils et de quatre employés du service des inhumations. Personne n'avait été prévenu de l'arrivée d'un commissaire spécial, et tout s'est passé sans encom bre en une demi-heure. Pendant le moi; de Septembre dernier, 8,567 let tres sont tombées en rebut par suite de vices d'adresse. M r' De ce nombraj 6,018 ont pu être renvoyées aux destinataires opdpmises aux auteurs 2,549 sont restées en souffrance l'administration. Pendant le même mois, 1,024 télégrammes n'ont pu être remis, dès l'arrivée par la même cause. De ce nombre, 401 sont parvenus aux destinatai res la suite âes recherches faites par les bureaux ou par l'intermédiaire de la poste. Les autres sont restés en souffrance. On a annoncé que nous allons avoir de nouveaux timbres-poste. L'Office de Publicité explique ainsi qu'il suit pourquoi on s'est décidé ce changement La couleur et le papier des anciens seraient changés pour un motif péremptoire combattre la fraude qui consiste dâns le lavage et qui se pratique, paraît-il, chez nous d'une manière éton nante. Des industriels peu scrupuleux en sont venus laver les vieux timbres au moyen d'une opération chimique quelconque. Dès qu'ils les ont remis neuf ils les relancent dans la circulation... Désor mais, le papier serait assez mince pour permettre l'encre spéciale du tampon de les transpercer d'outre en outre. Les dits industriels en seront alors proba blement réduits, pour vivre, contrefaire les tim bres-poste. Heureusement, cette opération serait plus dangereuse et ils y regarderont deux fois! Nous lisons dans l'Echo du Parlement M'ne Favart a obtenu dans 1'Aventurière le même succès que dans Paul Forestier. Le rôle de Clorinde n'est pas dramatiqued'un bout l'autre comme celui de Léa, la première doit montrer une finesse, une astuce et une ironie qui seraient tout fait déplacées dans la seconde, elle est plus complexe et partant plus difficile rendre; mais c'est le propre des artistes de l'envergure de Mn,e Favart d'exprimer et d'étaler avec une égale supériorité les sentiments les plus divers, avec la même vérité et un égal relief les évolutions parfois contradictoires d'uue âme tiraillée entre ses instincts et la passion. Elle rend merveille la courtisane sans scrupule, cherchant couronner sa vie et se voulant réhabiliter par le mariage elle a été tout a fait pathétique au dernier acte quand Clorinde est terrassée son tour par la passion. En un mot, celte interprétation de M""3 Favart EST LA PERFECTION MÊME. M. Montlouis (Fabrice), a dans l'Aventurière, les mêmes qualités que dans Paul Forestier M. Dalbert (Monteprade) est excellent; M. Schaub (Anibal) est un capitaine Fracasse amusant. If 1> E N I E U BES ÉCOLES LAÏQUES. Total Défenses jusqu'à ce jour, fr. fr. "4*1 s - ^Listes précédentes, fr. 40,298-85 IBoîte du Saumon, 23-00 40,321-85 37,539-59 Reste en caisse, fr. 2,782-26

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2