Nouvelles diverses.
BeauxArls.
Samedi prochain, Mme Favart, sociétaire de la Comé
die Française, nous donnera une représentation com
posée de L'Aventurière, comédie d'Emile Augier, et de
VHabit vert, du même auteur, en collaboration avec
Alfred de Musset. Nous engageons vivement nos lec
teurs ne point perdre l'oôcSision d'entendre ces deux
pièces charmantes, admjrableiiu'ut interprétées,s'il faut
en croire les comptes-rendus des journaux bruxellois.
7>-$3l f ->j-CSi.
ÉTAT-CI VI L D'Y PRES,
du 28 Septembre au o Octobre 1883.
Naissances: Sexe masculin, 3yid. féminin, 0. Total 3.
MariagésI
Depuydt, Julien, tourneur ep fer* et Verdoene, Cé
line, dentellière.Rabau, Edouard, menuisier, et
Gruwier, Romanie, sans professai» Speybrouck,
Emile, cultivateur, et Callens, Julienne, sans profes
sion.
Décès
Vandendriesscbe, François, tailleur, 32 ans, époux
d'Octavie Delmulle, rue Ste-Goimlièv,®. Bonduel,
Hortense, sans profession, 67 ans,épouse de Julien
Froidure, rue de Lille. Ommeslag, Rosalie, écolière,
13 ans. Impasse de la souris. pjj
Enfants au-dessous de 7 ans:
Sexe masculin, 2; id. féminin, 0; Total, 2.
AVI S.J'ai l'honneur de porter la connaissance
du public qu'à la demande d'une grande partie de ma
clientèle je me tiens tous les premiers Mardis du mois,
l'Hôtel de la Tête d'Or, Ypres, sa disposition pour
prendre mesure de chemises et recevoir les ordres qu'on
voudra bien me remettre. Je me charge également de la fa
çon pour les personnes qui auraient des toiles et madapo-
lams me confier. Garantissant la bonne coupe et les bons
soins, un prix défiant toute concurrence-
DESMET-CANNOODT,
Chemisier.
Les hirondelles nous quittent Dimanche matin, vers
six heures et demie, des milliers de ces émigrantes étaient
réanies sur les toitures de maisons du bas de la rue de
Nimy, Mons, et quelques instants après elles ont pris leur
vol dans la direction du sud-est.
L'Académie de Belgique a jugé dans sa séance du 4 de
ce mois le concours de peinture de 1883. Sujet: Frise dé
corative. Les secours aux blessés en temps de guerre.
Le prix de 1,000 francs a été accordé, l'unanimité,
M. Henri Evrard, de Saint-Gilles, pour son carton: Fax in
Curitate.
Les ouvrages des concurrents seront exposés prochaine
ment.
Le correspondant bruxellois de l'Organe rapporte que
le bruit court dans les cercles ultramontains que le succes
seur du cardinal Dechamps sera un membre de la famille
d'Arenberg.
M. le président du tribunal de première instance de
Bruxelles vient, dans l'intérêt du prestige de la justice,
d'inviter MM. les juges d'instruction et leurs greffiers, de
siéger en robe dans le cabinet d'instruction pour l'interroga
toire des inculpés et l'audition des témoins.
Voulant prêcher d'exemple, M. Ambroes se fait lui-môme
un devoir de revêtir la toge du magistrat dans les enquêtes
sur demandes de divorces et la comparution, devant le pré
sident du siège, soit du demandeur, soit du défendeur en
cette matière, absolument comme pour les audiences de
référés.
Effets toxiques de la fumée du pétrole. Un curieux
cas d'empoisonnement par la fumée de pétrole est ainsi rap^
porté par le Lancet de Londres
La femme d'un ouvrier amenait dernièrement dansi
hôpital de la cité un enfant de 2 ans qui, le matin même,"!
avait été pris de convulsions violentes et était tout coujJ
tombé sans connaissance. Le père, comme on le sut plu
tard, n'avait pu se rendre son ravail accoutumé par suil
de crampes et de violents maux de tète accompagnés d'une
sensation de froid aux extrémités inférieures.
La couleur singulière du petit être, ainsi qu'un examens-
sérieux de son état, permirent de conclure qu'il était victime j
<i'un empoisonnement aigu par des gaz délétères. Aprèj
enquête il fut découvert qui
ventilée occupée par
utilisée comme veilleu-'j
aussi bas qu'il était pôsj
géant contre l'air,
malades, purent être
On éc itde Villon 5 OTTobeil
M. L receveur de l'Etat J..., ;S W^"1' 11101
matindansun clos touchant qux portesdS^^tres maisons
de la ville. H paraît que M. L... étaifarrivenWeille ausoir
par le train d'Arlon. Il faisait un temps épouventable les
réverbères étaient éteints,si bien que le malheureux, trompé
par l'obscurité, s'égara, tomba dans un ruisseau gonflé par
lespluies, d'où il nesortitque pour aller mourir quelque
pas plus loin. On ajoute, ceci sous toutes réserves, que M.
L... a crié Au secours pendant plusieurs heu ras, et
que quelques personnes qui avait entendu son appel ne se
sont pas portées son secours. La ville entière, .où M. L...
comptait des parents et de nombreux amis, est /douloureu
sement impressionnée par ce triste accident.Le malheureux
laisse une toute jeune veuve et un enfant en bas âge.
L'abondance des grives est telle que, Samedi, on en
ofl'iait partout, Liège, fr- 2-73 la douzaine.
Le duel l'américaine tend décidément devenir une
institution élégante.
Voilà que ces dames l'adoptent et le consacrent pcheutt.
Le correspondant particulier de Vienne du Gaulois lui
télégraphie qu'avant-hier M™ Gethpalvy, artiste du théâtre
de Grosswardein, s'est tiré un coup de revolver, auquel,
propablement, elle ne survivra pas.
Dans une lettre in extremiselle explique que, pour dis
puter le cœur de son mari une célèbre beauté' viennoise,
elle accepta un duel l'aîné icaine Sa rivale ayant été favo
risée par le sort, il ne lui restait plus qu'à s'exécuter.
La malheureuse femme a tenu parole comme un homme.
Aimez donc vos maris
Voici un amusant souvenir, pris dans la Chronique
d'un ancien officier de hussards mort depuis une dizaine
d'années qui avait fait la campagne de 1813 en Espagne.
Le vieil officier rencontre dans un salon un jeune Espa
gnol, et la conversation s'engage
J'ai fait la guerre dans votre pays, monsieur, dit
l'ancien soldat, et j'ai un peu aidé prendre Riego. Ce sont
des hommes braves que vos compatriotes mais de rudes fa
natiques, sapristi Je crois que vous n'êtes pas près d'y éta
blir la république.
Eh qui vous le fait supposer, monsieur demanda
le jeune homme.
Tout ce que j'ai vu chez vous. Quand le moine règne
en maître respecté dans un pays, la liberté n'est pas près d'y
montrer le bout du nez.
Le moine
Oui parbleu, le moine Tenez, cette époque,
j'avais vingt ans, l'oeil bleu, la moustache d'un blond d'or,
un mètre soixante-dix-neuf de haut et soixante centimètres
de ceinturon. Vous voyez qu'il y a longtemps. J'avais été
cantonné avec un demi-escadron dans un village, deux
lieues de Séville, et une jolie veuve de vingt deux ans, qui
tenait une posada, n'avait pas été insensible l'uniforme du
5" hassards. Nous étions retournés la ville, mais vous pen
sez bien que souvent je piquais un temps de galop du côté de
chez mes amours. Un matin j'arrive, je saute terre et je
passe la bride au grillage d'une fenêtre. Je mets la main sur
la porte, quand une femme m'arrête et me dit
N'entre pas, seigneur cavalier, regarde...
Je regarde et je vois une paire de sandales sur la pierre
du seuil.
Je les balaie d'un revers de pied et je demande la fem -
me qui se signe, ce que cela veut dire
El padre fait-elle en levant le doigt.
Vous comprenez que tous les pères do l'Espagne n'au-
raient pas été capables, quand j'avais vingt, ans, de m'empê:
cher d'entrer chez une jolie femme qui devait m'attendre.
v J'entre donc et j'aperçoit un sale capucin qui, pour un
lpère, se ten; ;l dans une drôle de posture vis-à-vis de sa fille.
Je défais la dragonne de monsabre et je me mets lui épous-
seter sa robe d'une belle manière puis, le saisissant par le
capuchon, je.l'envoie rouler les quatre fers en l'air un
des cinq ouisAma£hes de,
Ah MoHU
hommes avfl
yeux furibond
vindicte. Je nj
fus-je obligé dJ
l-"" tenè
linet, en enfonçant mes éperons"dans-le ventre de mon che
val. J'essuyai même deux:ceups de feu tirés d'une fenêtre.
Vous comprenez qu'un peuple dont les hommes trouvent
tout simple^de saluer la chaussure d'un frocard pendant que
celui-ci Leur confectionne des fcoift'ures de cerfs, doit être
siirg^iùéjement fanatique.
Suicide d'un curé. On lit dans la Epoca du 4 Oct.:
Il y a quelque jours, le curé du Gordo s'est suicidé.
De violentés douleurs rhumatismales avaient fini par
lheffièux
altérer la raison de ce mail
îx prêtre.
Un journal d'art parle d'un groupe d'artistes belges
qui viendrait de se former en vue d'organiser chaque
année une exposition particulière.
Voici des renseignements complets ce sujet
Une idée semblable nous en avions parié lorsqu'd
en fut question avait été mise en avant par d'autres
artistes, il y a environ un an^; nfyant pas ei/de suite,
el^a été reprise par ceux-ci, avec quelques dévelop
pements.
Il s'agissait de fonder en dehors de tout cercle
une association, n'ayant ni statuts, ni président, com
posée de vingt membres, nombre extrême, pein
tres et sculpteurs, appartenant tous l'école des
- Jeunes Ces vingt sont, par ordre alphabétique:
MM. Chainaye, Frantz Charlet, Courtens, Del vin, Du
bois, Ensor, Finch, Goethals, KhnopfT, Jef Lambeaux,
I'autazis, Dario de Regoyos, Schlobach, Van Ryssel-
bergne, Van Strydonck, Vanaise, Verhaert, Verstraete,
Vogels et Wytsinan.
En outre, cliaque exposition, on inviterait des
artistes étrangers en renom, de divers pays, et qui ne
seraient pas les mêmes chaque année. Ceux qui ont
accepté déjà, en principe, de prendre part la première
exposition qui aura lieu vraisemblablement au mois
de Février prochain sont: MM. Artan, Chase. Paul
De Vigne, Gemito, Cervex, Heymans, Isaac Israëls,
Injalbert, Leibl, Mauve, Maris, Mellery, Félicien Rops,
Uodin, Sargent, Vanderstappen, Verwée, Vinçotte et
Wauters.
La transformation sous une forme plus accentuée des
grandes expositions en bazars, si fatale aux talents
sérieux et si fatigants pour le public, lait, on le voit,
de jour en jour, gagner du terrain au système des
expositions partielles. Et c'est tant mieux. Aussi ne
pouvons-nous qu'applaudir au projet dont il s'agit, et
souhaiter qu'il réussisse.
Seulement, le public ne se plaindra pas, fichtre!
d'être sevré des expositions (Gazette).
On annonce que le Musée de Bruxelles vient d'acheter
M. Thibeadeau de Londres un tableau de genre d'un
maître néerlandais peu connu au xvi« siècle, Hendrid
Potuil, pour la somme minime de huit cents francs.
BIBLIOTHÈQUE GILON
Un officier deTa^mée >une, donne la
Bibliothèque Gilon unbuvrageefteosmographiesous ce
titre Le Ciel et la Terreaveoiui gr?.i- nombre de
vignettes. Cet ouvrage, simplement conçu, écrit dans
le seul but de vulgariser la science akjMfcmique, serai
d'un grand secours aux personnes
programmes d'énseignement oblige
cours de sciences et aux élèves 1
matières.En unetheure, chacujJ
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