W0 916. Dimanche,
6 FRANCS PAU AN.
14 Octobre 1883.
JOURNAL D'Y P It lis Et DE L'ARRONDISSEMENT.
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VIRES ACQLTR1T EUNDO
B Le» annonces de la-Belgique et de l'Etranger sont reçues par XAgence Hams (Publicité), 8!), Marelié-aux-llerbes, Bruxelles et chez ses correspondants:
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4 7-00.
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Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00
4-00 6-25 9-05 9-58.
Poperinghe-Hazebrouck, 6-20112-07 6-25.
Houthem, 5-30 11-16 5-25.
Comines, 5-30 8-05 9-58 10-10 11-16 2-41
2-53 5-25 - 8-58.
Comines-Armentières,5-308-0511-162-53 - 8-58.
Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30.
Langemarck-Ostende,7-2312-22 3-584-45 6-22.
Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25.
Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-25.
Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25.
Le ministère français va avoir se préoccuper des
explications fournir au Parlement sur les différents
sujets l'ordre du jour. Il n'a pas encore délibéré
sur la forme qu'il y donnera, mais il est fermement
résolu ne déserter sur aucun point les débats qui
pourront s'engager et même les devancer, s'il le
faut, voulant que les chambres perdent le moins de
temps possible des discussion irritantes. Les résul
tats déjà obtenus, au Tonkin, et ceux qu'on attend
bref délai, lui permettront de tenir un langage d'une
clarté parfaite sur le rôle que la France aura joué
dans ces contrées lointaines. Il ne sera plus gené par
la crainte d'entraver des négociations pendantes,
et pourra nettement démontrer que son action diplo
matique et militaire s'est scrupuleusement confor
mée aux vœux des représentants du pays.
En ce qui concerne les difficultés d'un jour, il
n'aura pas de peine démontrer que, s'inspirant
uniquement du souci de la dignité nationale et grâce
la courtoisie des amis que la France compte au-delà
des Pyrénées, il a su borner au minimum des satis
factions ce qu'il devait une grande puissance voi
sine. Pour la politique intérieure, son rôle est tout
tracé. Il n'aura pas de peine prouver l'homogénéité
actuelle du cabinet, et il lui sera facile de détruire
l'effet de cette calomnie que l'on n'a pas cran t de
répandre contre lui, et qui consiste prétendre'qu'il
s'est modifié sous la pression de l'étranger. Sur ces
différents points, dit Parisle cabinet entend donner
les explications les plus précises.
Les négociations avec la Chine sont momentané^
ment suspendues par le fait de la Chine. Le gouver-
nement du Céleste-Empire a conservé, paraît-il, jv
l'espérance de tirer parti d'un changement qui
çgit se produire, la rentrée des Chambres, d
situation du gouvernement en France. Il attend la
chute du cabinet actuel ce sont les intransigeants
qui l'entretiennent dans cette falacieuse attente. Il
est devenu incontestable, dit justement le Siècle,
ce propos, que la chute du cabinet entre dans le#
chances favorables sur lesquelles la diplomatie chi
noise table pour retarder la solution des négocia
tions engagées avec la France. La situation où les
intransigeants ont placé les députés de l'opposition
est vraiment curieuse. Grâce leur habile tactique,
en attaquant le ministère, ces députés ne travaille
ront plus pour un principe ou un intérêt français
ils travailleront pour l'empereur de la Chine.
Il n'y a plus, heureusement, attendre longtemps
que cette tactique soit percée jour, car le cabinet
Ferry a hâte, comme nous venons de le dire, de
donnerauxQhambres des explication qui ne laisseront
rien subsister des accusations élevées par les intran
sigeants contre le ministère, tant ce ministre, tant
en ce qui concerne les affaires euxquelles la Chine a
jugé bon de se mêler qu'en ce qui concerne toutes
les autres affaires de politique extérieure et intérieure
Les Chambres alors rendront un jugement qui, nous
en avons la persuasion, ne répondra en rien au vœu
des intransigeants ni des Chinois et consolidera le
cabinet.
Les difficultés avec la Erance que certains mi
nistres espagnols invoquaient avec obstination et
que peut-être ils s'efforçaient de prolonger, alors
qu'il n'y avait plus matière difficultés entre les
deux pays, n'ont pas empêché la crise ministérielle
prévue et attendue d'éclater au grand jour. M.
Sagasta a remis au Roi la démission collective du
cabinet.
C'est cet homme d'Etat qui sera désigné, ce que
l'on croit généralemet, pour reconstituer le nouveau
ministère. jf
A la Chambre des députés de Hongrie,'le débat
sur la question croate s'est terminé après quatre
séances, sans avoir eu un grand intérêt.
Lundi 15 Octobre expire le délai
pour se faire inscrire l'effet de
passer l'èxaiiitîÇ éleçtol «fcftès s
ceux quiV-YYn
tion ne po, et
électorales^!
ment par
commis
Par jugement du Tribunal de Commerce de
Bruxelles, en date du 3 Octobre courant, un
sursis de paiement provisoire a été accordé
personnellement MM. Victor, marquis d'En-
netières, Julien Morel, baron Charles Snoy,
Auguste Dumon, Alfred Eyckholt, comte Eu
gène De Meeus, Emmanuel Zaman et comte
Charles Ilennequin de Villermont, gérants
responsables de la Société dite Comptoir Gé
néral Alfred Eyckholt et C'e.
Nous disons avec le Journal de Bruges que
toutes les nations qui ne feront pas précéder
le suffrage universel de l'enseignement obli
gatoire, recueilleront les plus mauvais fruits
de cette réforme.
L'exemple de la France le démontre.
L'invasion des ignorants dans les affaires
publiques eat aussi dangereuse pour la civili
sation que celles des barbares.
Les gens raisonnables, instruits, modérés,
ne pouvant lutter alors contre l'envahissement
des masses, se désintéressent des affaires pu
bliques, et impuissants endiguer le courant,
le laissent emporter toutes les bornes et deve
nir torrer.t.
C'est le suffrage universel quis», par quatre
pébliscites, comme, le disait dernièrement le
Temps, élevé Louis-Napoléon la présidence
de là République, ratifié l'at'^ntat du 2 Dé
cembre, 4ait l'Empire, et, en 187CL penouvelé
le pacte de-la nation avec le sinistre ave^
Ces quatre crimes ne suffiraient-ils fr
pour le condamner 1,
C'est cependant dans cette voie, où a verse
un or.andfet nobla pays et dans laquelle il se
J^,?<^rque certains coureurs d'aventu-
è/éY entraîner la Belgique. Mais la
^\\?ble de la nation, celle qui. sans
vvax&^îans le passé, ne veut pas
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PARAISSANT LF, JE PHI ET LE DIMANCHE.
dministratif et mdiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Tout cë qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39.
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CHEMIN DE FER.
1' Août.
BULLETIN POLITIQUE.
r-
Ypres, le 13 Octobre 1883.