W0 916. Dimanche, 6 FRANCS PAU AN. 14 Octobre 1883. JOURNAL D'Y P It lis Et DE L'ARRONDISSEMENT. V'se casser le.cou da- H»*'' v cC>?tr?ext rcé par îe /.'«UT VIRES ACQLTR1T EUNDO B Le» annonces de la-Belgique et de l'Etranger sont reçues par XAgence Hams (Publicité), 8!), Marelié-aux-llerbes, Bruxelles et chez ses correspondants: Pour la France l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse: chez.Rudolf Mosse (Aienoncen-Expedition) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Slultgard, Vienne et Zurich. Pour Jurande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et C°, 30, Gornhill, E C et 3, St-rle Street W C, Londres. Pour la Hollande chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C* 38, Park Row-New-York. ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondi Idem. Pour le restant du 4 7-00. Heures de départ «TYpres Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00 4-00 6-25 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-20112-07 6-25. Houthem, 5-30 11-16 5-25. Comines, 5-30 8-05 9-58 10-10 11-16 2-41 2-53 5-25 - 8-58. Comines-Armentières,5-308-0511-162-53 - 8-58. Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30. Langemarck-Ostende,7-2312-22 3-584-45 6-22. Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25. Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-25. Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25. Le ministère français va avoir se préoccuper des explications fournir au Parlement sur les différents sujets l'ordre du jour. Il n'a pas encore délibéré sur la forme qu'il y donnera, mais il est fermement résolu ne déserter sur aucun point les débats qui pourront s'engager et même les devancer, s'il le faut, voulant que les chambres perdent le moins de temps possible des discussion irritantes. Les résul tats déjà obtenus, au Tonkin, et ceux qu'on attend bref délai, lui permettront de tenir un langage d'une clarté parfaite sur le rôle que la France aura joué dans ces contrées lointaines. Il ne sera plus gené par la crainte d'entraver des négociations pendantes, et pourra nettement démontrer que son action diplo matique et militaire s'est scrupuleusement confor mée aux vœux des représentants du pays. En ce qui concerne les difficultés d'un jour, il n'aura pas de peine démontrer que, s'inspirant uniquement du souci de la dignité nationale et grâce la courtoisie des amis que la France compte au-delà des Pyrénées, il a su borner au minimum des satis factions ce qu'il devait une grande puissance voi sine. Pour la politique intérieure, son rôle est tout tracé. Il n'aura pas de peine prouver l'homogénéité actuelle du cabinet, et il lui sera facile de détruire l'effet de cette calomnie que l'on n'a pas cran t de répandre contre lui, et qui consiste prétendre'qu'il s'est modifié sous la pression de l'étranger. Sur ces différents points, dit Parisle cabinet entend donner les explications les plus précises. Les négociations avec la Chine sont momentané^ ment suspendues par le fait de la Chine. Le gouver- nement du Céleste-Empire a conservé, paraît-il, jv l'espérance de tirer parti d'un changement qui çgit se produire, la rentrée des Chambres, d situation du gouvernement en France. Il attend la chute du cabinet actuel ce sont les intransigeants qui l'entretiennent dans cette falacieuse attente. Il est devenu incontestable, dit justement le Siècle, ce propos, que la chute du cabinet entre dans le# chances favorables sur lesquelles la diplomatie chi noise table pour retarder la solution des négocia tions engagées avec la France. La situation où les intransigeants ont placé les députés de l'opposition est vraiment curieuse. Grâce leur habile tactique, en attaquant le ministère, ces députés ne travaille ront plus pour un principe ou un intérêt français ils travailleront pour l'empereur de la Chine. Il n'y a plus, heureusement, attendre longtemps que cette tactique soit percée jour, car le cabinet Ferry a hâte, comme nous venons de le dire, de donnerauxQhambres des explication qui ne laisseront rien subsister des accusations élevées par les intran sigeants contre le ministère, tant ce ministre, tant en ce qui concerne les affaires euxquelles la Chine a jugé bon de se mêler qu'en ce qui concerne toutes les autres affaires de politique extérieure et intérieure Les Chambres alors rendront un jugement qui, nous en avons la persuasion, ne répondra en rien au vœu des intransigeants ni des Chinois et consolidera le cabinet. Les difficultés avec la Erance que certains mi nistres espagnols invoquaient avec obstination et que peut-être ils s'efforçaient de prolonger, alors qu'il n'y avait plus matière difficultés entre les deux pays, n'ont pas empêché la crise ministérielle prévue et attendue d'éclater au grand jour. M. Sagasta a remis au Roi la démission collective du cabinet. C'est cet homme d'Etat qui sera désigné, ce que l'on croit généralemet, pour reconstituer le nouveau ministère. jf A la Chambre des députés de Hongrie,'le débat sur la question croate s'est terminé après quatre séances, sans avoir eu un grand intérêt. Lundi 15 Octobre expire le délai pour se faire inscrire l'effet de passer l'èxaiiitîÇ éleçtol «fcftès s ceux quiV-YYn tion ne po, et électorales^! ment par commis Par jugement du Tribunal de Commerce de Bruxelles, en date du 3 Octobre courant, un sursis de paiement provisoire a été accordé personnellement MM. Victor, marquis d'En- netières, Julien Morel, baron Charles Snoy, Auguste Dumon, Alfred Eyckholt, comte Eu gène De Meeus, Emmanuel Zaman et comte Charles Ilennequin de Villermont, gérants responsables de la Société dite Comptoir Gé néral Alfred Eyckholt et C'e. Nous disons avec le Journal de Bruges que toutes les nations qui ne feront pas précéder le suffrage universel de l'enseignement obli gatoire, recueilleront les plus mauvais fruits de cette réforme. L'exemple de la France le démontre. L'invasion des ignorants dans les affaires publiques eat aussi dangereuse pour la civili sation que celles des barbares. Les gens raisonnables, instruits, modérés, ne pouvant lutter alors contre l'envahissement des masses, se désintéressent des affaires pu bliques, et impuissants endiguer le courant, le laissent emporter toutes les bornes et deve nir torrer.t. C'est le suffrage universel quis», par quatre pébliscites, comme, le disait dernièrement le Temps, élevé Louis-Napoléon la présidence de là République, ratifié l'at'^ntat du 2 Dé cembre, 4ait l'Empire, et, en 187CL penouvelé le pacte de-la nation avec le sinistre ave^ Ces quatre crimes ne suffiraient-ils fr pour le condamner 1, C'est cependant dans cette voie, où a verse un or.andfet nobla pays et dans laquelle il se J^,?<^rque certains coureurs d'aventu- è/éY entraîner la Belgique. Mais la ^\\?ble de la nation, celle qui. sans vvax&^îans le passé, ne veut pas „rvv. rlo. -W r uon np p[ri] éAnnu, ont compris Récompense de 4 3en* \tfs- '^°Vr ^0H«hant juSer ^A^trumenî. le e\\es hV. Ai PARAISSANT LF, JE PHI ET LE DIMANCHE. dministratif et mdiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Tout cë qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: là ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. CHEMIN DE FER. 1' Août. BULLETIN POLITIQUE. r- Ypres, le 13 Octobre 1883.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1