Ex
(position d'Arts indu|riel Bruxelles 1885.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
riiiv dure plus longtemps ijuecelle qui chaque
jour vient nous éclairer nlatérie^lement, elle
sera complète lorsque ceax qui souffrent de cé-
feité intellectuelle auront été opérés de la cata
racte de l'ignorance.
I.'< >hvert 11 rv de l'exposition approche. Les per
sonnes qui n'ont pas encore envoyé leur adhésion
feront bienWe se presser, car le Comité d'exécution
vient de décider que les listes seront définitivement
closes le 1er Novembre. Avis aux retardataires.
Rappelons que des coucouçs d'éventails et de des
sins de dentelles sont organisés l'occasion de cette
exposition. Ces concours sont au nombre de six et
des prix d,e 1000, 5(jP, 300 et 200 francs y sont
affectés, L'envoi des objets de concours devra être
£iit le 3 Novembre, au Palais des Beaux-Arts,
Bruxelles.
Parmi les décisions prises par le Comité d'exécu
tion, on nous signale que les concours seront jugés
avant l'ouverture de l'exposition et que les concur
rents pourront joindre leurs envois au restant de
leur exposition. Les objets envoyés aux concours
devront êhée remis non encadrés toutefois l'enca
drement pourra être .fait après le jugement.
Adresser les adhésions et toutes demandes de ren
seignements, Mr Fourcault, Président de l'exposi
tion d'Arts'industriels, au Palais des Beaux-Arts,
Bruxelles. (Communiqué).
Jdus assistions' aux funérailles
milice cûtéyenne; aujourd'hui
lunis pour rendre les derniers de-
seeondait si bien dans la hoble tâ-
Garde Civique de notrè ville, la
^discipline et d'instruction mili-
|pr. Ces deux hommes, l'un si
irchaient la main dans la
|at proposé d'atteindre, et
|iser. A ce moment tous
jruel reiMs^a^
ETAT-
du
Naissances
IL D'Y PRES,
Demain grande Fête au fcameau de la Potyzeet
nous apprenons qu'à cet occasion le Parc de Monsieur
Carton sera ouvert au public s'il fait beau temps.
Mercredi dernier ont eu lieu enaotre ville les funérail
les d'un homme de bien, d'un ancien serviteur qui a
rendu de bons et loyaux services au Bataillon actif de
notre Garde Civique. Nous parlons de M. Ernest Mau-
rau, adjudant-sous-officier depuis la nouvelle organisa
tion de notre milice citoyenne.
Une masse de monde, parmi laquelle on remarquait
M. le Bourgmestre et des Conseillers communaux, des
membres des diverses administrations de notre ville,
îiinsi que les corps d'officiers et de sous-officiers de la
(farde Civique, accompagnait la dépouille mortelle sa
dernière demeure, où M. A. Ligy, lieutenant-adjudant-
ïnajor, lui a dit un suprême adieu
Mesi
su
it passa au 4e Bataillon de'fc Flandre Occidentale, fut
déiaché le 9 Mai 4832 l'état-mai or 4e la place de Gand
sons les ordres du général Duvivier, et le 16 Décembre
1832 la lrc brigade de la 4« division; enfin le 3 Janvier
18^3, il devint commandant d'arrhes du fort St. Philippe
(syr l'Escaut).
Pendant ces diverses par iodes, il assista au combat du
Poct-de-Paille près de a frontière et fit les campagnes
de 1831 et de 1832-183Ô.
Démissionné konoraclernent sûr sa demande par ar
rêté Royal du 3 Août 1833, il retourna dans ses foyers
comme tant de yaillants lutteurs qui, au péril de leurs
jours, ont fait la Belgique libre et heureuse.
En 1848 la Garde Civique reçut une organisation nou
velle, il fut nommé acijudant-sous-officier et son man
dat fut constamment renouvelé depuis.
Doué d'aptitudes heureuses et possédant des connais
sances multiples, Ernest Maurau montra dans ces diffé
rents emplois de l'éqergie, du courage et du dévoue
ment la patrie. Son existence fut parsemée de
vicissitudes et de grandes luttes, cependant vous tous
qui l'avez vu l'œuvre, dites moi s'il est possible de
pousser plus loin l'esprit d'abnégation, l'amour dé sa
profession, la religion du devoir? Par arrêté royal du 30
Septembre 1861, il fut décoré de la Croix Commémora-
tive et par arrêté royal du 10 Novembre 1876, de la
Croix Civique de 2e classe.
Il ne lui manquait que la croix de l'ordre de Léopold
pour que tous ses mérites et tous ses services fussent
dignement récompensés.
Ernest Maurau était également secrétaire de la So
ciété de Gardes Civiques.
En toutes circonstances, il apporta cette utile et pa
triotique institution, le concours d'une activité inces
sante. Pendant de longues années il se consacra avec un
entier désintéressement la prospérité de la Société
son zèle lui valut la reconnaissance et la gratitude de
tous les membres.
Me faut-il enfin vous parler, Messieurs, de son dé
vouement pour cette association des sous-officiers, dont
il avait été pour ainsi dire l'inspirateur, et qu'il ne cessa
de patronner et d'affectionner tout particulièrement
Autant que moi, vous savez que toujours il était le pre
mier au poste, le plus assidu au travail, le plus vaillant
surmonter tous les obstacles.
C'est lui que nous sommes redevables du rapide
développement d'une société qui nous est chère tous,
pareeque nous y apprenons par la pratique des vertus
civiques mieux nous connaître et mieux nous appré
cier.
Ernest Maurau ne brillait pas seulement par son
intelligence, sa droiture, son expérience et par un rare
bon sens qu'il lit valoir dans les phases diverses de sa
carrière, il se distinguait surtout par les qualités du
cœur. Chaque fois que l'occasion se présentait, il se
prodiguait avec bonheur pour faire plaisir quiconque
s'adressait lui, et lorsqu'on le remerciait, l'obligé
c'était toujours lui.
Si la Garde Civique a perdu un zélé et courageux
serviteur, notre cher camarade était pour ses enfants
un excellent père et un guide expérimenté. Nous parta
geons la tristesse que fait naître en eux une perte
irréparable.
Adieu, Maurau, puissent les regrets de tous vos
amis adoucir quelque peu la douleur de votre famille
Quant nous, votre souvenir restera gravé dans nos
cœurs.
Adieu sincère ami, bon camarade, toujours vous fûtes
loyal çt compatissant, que vos vertus soient récom
pensés.
Encore une fois Adieu
i
y Monsieur Charles Hymlerick, ancien élève du
Collège Communal de cette ville, vient de subir avec
succès devant le Jury de Liège, spn premier exanen de
Candidat en Philosophie et Lettres.
la signature de deux jeunes personnes, pour une somme
de quinze mille francs, en l'absence du père. A son
retour, celui-ci se rendit immédiatement chez le procu
reur du roi Ypres, lequel déclara cette donation non
avenue. Et tout fut dit. On devrait cependant poursui
vre les grands voleurs comme les petits.
«L (Journal d'Armentières).
On écrit l'Ostende - j
M. Simar a célébré Vendredi passé ses noces d'ar
gent comme chef de musique dû lr de ligne c'est en
effet le 12 Octobre 1858 que cet excellent musicien a
été appelé la direction de l'harmonie du 1 de ligne,
après avoir été pendantf22 ans musicien gagiste, prin
cipalement aux guid<
sivïï
Moipiiâur vGustave Delicna, ancien élève dé notre
Collège Coqfmunal, vient de subir; avec 'distinction
Je la 1" la Sjâtsonoéi d'études
>îr8).
'de pw'
pnjJne niché aux
parvenu, en
estoquer
Andries,
dentellièr
Blieck,
12 Octobre 1883.
ulin, 5; id. féminin, 3. Total 8.
iages
menuisier, et Deruddere, Alixe,
nberghe, Henri, scieur de long, et
s profession.
Décès
Smagghé;,Virginie, sans profession, 68 ans, veuve de
Léon Vamdenbulçke, Marché aux Poulets. Maurau.
Ernest, employé ôommunal, 73 ans, veuf de Sophie
Devaux, rue du V.érger. Vandenberghe, Lucie, 80
ans, sans profession, veuve de Pierre Bataillie, rue des
Riches Claires.' *Gryson, Louis, rubanier, 60 ans,
veuf de Julie Decoester, rue de Menin. Verheyde,
Marie, sans profession, 57 ans, célibataire, St-Pierre-
lez-Ypres.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 1; id. féminin, 2; Total, 3.
A VI S.J'ài l'honneur de porter la connaissance
du public qu'à la demande d'une grande partie de ma
clientèle je me tiens tous les première Mardis du mois,
Y Hôtel de la Tête d'Or, Ypres, sa disposition pour
prendre mesure de chemises et recevoir les ordres qu'on
voudra bien me remettre. Je me charge également de la fa
çon pour les personnes qui auraient des toiles et madapo-
lams me confier. Garantissant la bonne coupe et les bons
soins, un prix défiant toute concurrence.
DESMET-CANNOODT,
Chemisier.
L'Écho de la Bourse, 102, Marché-dux-Herbes
Bruxelles, paraît trois fois par semaine. C'est le journal fi
nancier le mieux informé et le meilleur marché, 156 n"s
5 francs par an.
Nous recommandons vivement nos lecteurs les Pilu
les régénératrices et le Baume anti-rhumatismal du Dr
Ligustro. Ce célèbre médecin obtient avec ces précieux mé
dicaments des cures vraiment miraculeuses.
(Voir aux annonces.)
Jeudi matin onze heures, la famille royale a fait
célébrer, dans l'église de Laeken.le service annuel pour
le repos de l'âme de notre première Reine, Louise-
Marie, princesse d'Orléans, décédée Ostende, le 11
Octobre 1850.
Trente-trois ans se sont écoulés depuis cette date, et
la population se rappelle toujours la bonté, la grâce
exquise, toutes les qualités du cœur et de l'intelligence
qui étaient le partage de notre souveraine. Aussi
l'église Notre-Dame était-elle trop petite pour contenir
les assistants qui s'y pressaient.
Le Roi et la Reine, qui étaient sous le coup d'une
sincère et visible émotion, ont été reçus sous le porche
par M. Coekelberghs, curé-doyen de Laeken De Co-
ninck, Wouters et Van Weyenberg, vicaires.
Le Roi, portant un crêpe au bras, était en petite
tenuy la Reine était en grand deuil.
On remarquait dans l'assistance quelques blessés de
Septembre, en grande tenue; MM. Graux, ministre des
finances et Van Humbeek ministre de l'instruction
/publique, un grand nombre d'officiers et beaucoup de
dames.
Toute personne réellement soucieuse de sa santé
doit lire attentivement la brochure sur l'anémie. Dans
cette brochure sont réunis les appréciations, témoigna-