Pêche. Temps de Irai.
aux enviroas que par celle qui se trouve dar
ceinte réservée.
II 7
!t SHi ^BPir J J
Tous les corps constitués font leur entrée dans la
-aile des Pas-Perdus, selon l'ordre hiérarchique.
C'est le barrean qui ouvre la marche, sous la con
duite de M. VervoortJ bàtonnier^xuir la Cour d'ap-t
l<el, et de M. Beernaért, bâtoiiJpr pour.la Cour dd
cassation.
M.Beernaert porte le grand cordon qui l'a illustré
sous son règne ministériel et les nombreux crachats
et décorations que lui ont valus ses jours de^ gran
deur politique. j
Les bâtonniers et délégués des barreaux étrangers
s'avancent en tète du noir cortège. Quelques-uns de
ces messieurs ont des toques d'un bleu sombre le
bâtonnier de Londres porte la perruque, encore en
usage dans les cdfcrs de justice de l'Angleterre.
J .H
Au barreau succèdent les tribunaux d*e Ie instance,
en robes noires, les Cours d'appel, la Cour de cas
sation, en robes rouges.
Messieurs les conseillers de la tour des comptes,
également en costume de cérémonie, figurent dans
le cortège.
M. Buis, bourgmestre de Bruxelles, s'avance avec
ses échevins.
M. Frère, ministre des affaires étrangères, et
M°* Frère, ainsi que M. Graux, ministre des finan
ces, et Mme Graux, prennent place sur l'estrade
royale.
C'est également sur cette estrade que viennent
s'asseoir les membres de la famille Poelaerl Mme
Poelaert, la veuve de l'illustre architecte du Palais,
et M"e Poelaert, sa charmante fille. Ces dames, qui
des bouquets ont été offerts leur entrée dans la
salle, sont accompagnées de M. l'avocat Poelaert, le
frère du regretté défunt.
A droite de l'estrade, des sièges sont disposés
pour les membres du corps diplomatique et leurs
dames; les présidents des Chambres et les ministres
s'assient gauche.
Soudain, midi et quart, grande rumeur. Les
guides, qui forment une double haie traversant toute
la salle en longueur, présentent les armes. Les fan
fares éclatent et la musique des guides, placée dans
une galerie, fait entendre la Brabançonne. C'est le
souverain qui fait son entrée.
Une partie du personnel des cours et tribunaux
s'est portée sa rencontre.
Tout le mondè^ÉfàAbout, M. Bara, ministre de
la justice, rJ^' prtnionce un discours.
s H rv
La seco|Uù«^^^^^wst prononcée par M. De
Longé, presU^^^^^^H
Boi répfli
prononcé par M. Ver-
let séculaires traditions
tir de cassation, qui 1©
présenté au Roi
Pendant l'audience solennelle de la Cour de cas
sation, un grand nombre de personnes massées dans
la salle des Pas-Perdus coipmencent sortir et
encombrent le péristyle.
La foule laisse peine un passage suffisant pour
le cortège royal. 'y*
Les clairons sonnent atax chai]
retentit de divers côtés et une i
salue nos souverains, qui s'arr*
calier.
Le délégué des ouvriers, M.
maçtin, s'avance près du Roi et lit un discours.
La réponse du Roi est acclamée avec unvéritabl
enthousiasme. Deux délégués ouvriers remettent la
Reine et laprincesse de superbes bouquets fort
gracieusement acceptés. Puis commence le défilé dès
corps de métier.
Tous les ouvriers passent devant la famille royale
en criant: Vive le Roi vive la Reine vive la Prin
cesse
Cette ovation a été extrêmement chaleureuse.
«gf-
Après la cérémonie, la foule a envahie le monu
ment, qu'elle a^parcouru lentement et en fort bon
ordre, grâce aux mesures prises par M. le commis
saire Delattre.
Ceux qui n'ont pas vu le Palais de Justice le soir
de l'inauguration ne le verront jamais. De la rue de
la Régence, lecoupd'œil est féerique, c'est un rêve
des Mille et une Nuits, et la lampe d'Aladin elle-
même n'eût pu édifier chose plus grande et plus
belle.
La façade du Palais,que frappe en plein là lumière
électrique, se détache vigoureusement sur le ciel,
qui allume discrètement ses étoiles et mis la lune
d'un autre côté, pour ne pas faire tort l'éclairagè.
Sans compter la place du Palais et la rue de la
Régence, qui sont noires de monde.
Il n'y a pas jusqu'à l'indécision de la lumière
électrique qui n'ajoute un charme, en donnant du
mouvement aux silhouettes du monument.
Au haut du dôme, un fanal électrique met au
front du colosse des rais lumineux, comme Moïse.
Délicate allusion l'inventeur du Décalogue, un
jurisconsulte d'autrefois.
Sous le portique central, la musique des pompiers
joue les plus beaux morceaux de son répertoire
L'Orphéon suit et chante, avec son talent justement
apprécié, quelques chœurs choisis.
L'Orphéon est populaire, aussi est-il vigoureuse
ment applaudi.
Vous lisons dans l'Echo du Parlement
Le Palais occupe une superficie de 26,000 mè
tres carrés. Nous l'avions dit de tous les édifices
européens c'est le plus colossal. Saint-Pierre de
Rome en mesure 24,192, la cathédrale de Milan
14,746, Saint-Paul de Londres 10,878, Sainte-
Sophie de Consiantinople 9,633, la cathédrale de
Cologne 7,356, et Notre-Dame de. Paris 5,955.
La hauteur totale du dôme est de 97m50 au-
dessus de la salle des Pas-Perdus, de 118 au-dessus
du niveau de la rue des.Minimes c'est-à-dire que
la hauteur totale de l'édifice dépasse celle de la flèche
...de l'hôtel-de-ville, mesure près de deux fois la hau-
1 tèur des tours de Sainte Gudule.
Pour les plans de la construction du monument,
on a employé 80,000 mètres carrés dfe papier, de
quoi couyrir huit hectares.
stydans un mois, le 13 Npseml^e, deuxième
mois, 'qu'aux te^j^^ie ^Constitution
^ession législative 1-883-1 f
purte, des-
cances
les Chambres entamassent la discussion du budget
général assez, tôt pour l'avoir terminée avant les va-
'e l'an. (Indépendonce.)
Voici une nouvelle qui, si elle se vérifie, va faire
un beau tapage dans le Landerneau clérical.
Des représentants de la Gauche se seraient enten
dus pou demander que la Chambre discutât, pendant
la sessioi» prochaine, le chapitre du Code civil révisé
de MLaurent concernant la personnification civile
l'incorporation, comme dit M. Laurent.
Le fait est que le besoin de refréner les abus de la
mainmorte ecclésiastique devient de jour en jour
plus pressant etjque s'il faut attendre, pour y mettre
un terme, que ^la Chambre ait le loisir d'aborder,
chapitre par chapitre, la discussion du colossal tra-
:1a moitié de la Belgique appar-
vénïs avant qu'on en arrive au cha-
Dralion. (Gazette).
vail de M.
tiendra ai
pitre de
Le langage du Roi est toujours simple et sobre
comme doit fêtre celui qui exprime de grandes,
nobles et fortes pensées. On en a encore eu la preuve
dans* les réponses qu'il a faites aux nombreux dis
cours qui lui ont été adressés. Celle au doyen des
ouvriers témoigne des sympathies du chef de l'Etat
pour les classes laborieuses et elle est aussi une ré
ponse ceux qui considèrent l'œuvre de nos braves
travailleurs comme une colossale folie.
On télégraphie de La Haye, 15 Octobre:
Le baron Fagel a été chargé d'aller saluer le
roi et la reine des Belges aux frontières de Hollande
et de les accompagner au château de Loo. Pendant
leur séjour Amsterdam, deux dames du palais, le
vice-amiral Van Capellen, le baron Bentinck et le
grand maréchal comte van Lynden seront attachés
au service du roi et de la reine des Belges.
Le roi et la reine des Pays-Bas rendront Samedi
ou Dimanche une visite au roi et la reine des
Belges Amsterdam.
Le Moniteur rappelle aux intéressés les disposi
tions suivantes de l'arrêté royal du 20 Janvier 1883:
Art. 4. Les époques pendant lesquelles la pêche
est interdite sont fixées comme il suit
lu Du lr Novembre au 15 Février, pour le sau
mon, la truite et l'ombre chevalier
2° Du 15 Avril au 15 Juin, pour tous les autres
poissons ou l'écrevice,
Cette interdiction concerne les cours d'eau en gé
néral.
Toutefois, d'après l'article 12 de la loi du 19
Janvier 1883, elle n'est pas applicable aux étangs ou
réservoirs, ni aux fossés et canaux appartenant des
particuliers, dès que leurs eaux cessent naturelle
ment de communiquer avec les rivières
Il n'est point dérogé aux dispositions du règle
ment du 20 Oélobre 1843, modifié en vertu de l'ar
rêté royal du 10 Novembre 1863, et relatif la
ptk^Mlans l'Escaut partir du passage d'eau de
i^/ImS^^°mPrit ^upel, jusqu'aux limites du
^royaume vSjtJf Hoi! 1 -e- Ces dispositions sont éga
lement appluSÉ^f 1Escaut depuis Tamise jusqu'à
Termonde et àiHwM depuis son embouchure
jusqu'au p<fnl de llamtye (article 13 de l'arrêté royal
du 20 Janvier 1883).'
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