*r 928. Dimanche, 6 FRAX 14 "Novembre 1883. ilûr lérollAR %nS£. JOURNAL l)'Y i* R KM ET DE L'ARRONDISSEMENT. PARAISSANT .1M III ET I.E DIMANCHE. Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par X Agence H mus (Publicité), 89, Marché-aux- Pour la France: l'Agence i lavas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Slultgard, Vienne et Zurich. Pou C°, 30, Comhill, E C et 3, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygli et Xf Dihnar, Rotf 38, Park Row-New-York. Herbes, Bruxelles et ehçjt ses correspondants: Suisse chez Tliuloff Mosse (Annoncen-Expédition) lu Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Slreel et irdani. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C" Tout ce qui c ion INSERTIONS An lëjjoun >nres: la cukihia de 1er. lr ao*ït.; On a discuté les budgets de la justice et des cultes la Chambre française. Le premier a été voté sans difficultés, mais le second a donné lieu un débat animé. On a voulu examiner la question de la sépa ration de l'Etat et de l'Eglise. MM .Lockroy.Goblet et Clémenceau ont manifesté le désir de voir dénoncer le concordai, et quelques membres de l'extrême gauche ont même refusé catégoriquement tous cré dits pour les cultes. Une altercation assez vive a surgi entre MGoblet et l'évêque d'Angers sur la question de savoir si les curés pouvaient être rangés parmi les fonctionnaires. M. Freppel n'admet pas cette assimilation, il a invoqué la définition de M. Dupin, d'après laquelle le fonctionnaire est un hom me qui détient par délégation une partie de la puis sance publique. L'orateur a en outre soutenu la thèse que le traitement du clergé constitue une simple indemnité. Une demande de suppression des crédits non concordataires a été combattue par le garde des sceaux. L'orateur gouvernemental ayant constaté des symptômes d'apaisement dans le pays, la suite d'une certaine évolution qui s'opérerait dans le clergé, MM. Floquet et Bernard Lavergne ont con testé que le clergé eût désarmé. Ils ont prétendu que le concordat est rompu depuis 4870 et que le clergé n'a plus de droit de l'invoquer. Ils se sont plaints aussi de ce que les traitements aient été rendus aux desservants qui en avaient été privés. M. Clémenceau a parlé dans le même sens. Il a d't que l't attitude du ministre vis-à-vis du cl* avec l'arrogante attitude de M.'Frej M. Marti n-Feu i liée a soutenu que la faculté "S? et le droit de nomination c sont des armes suffisamment efficâ dant M. "'ov H p de l'Etat. Mais M. Clémenceau a nié qu'ilven fût ainsi, et a soutenu que la révolte du clergé ne fini rait qu'avec la séparation de l'Eglise et de l'Etal.- M. Paul Berl-a enfin préconisé la désaffectation, en faveur de la caisse des écoles, des immeubles affectés aux besoins de l'Eglise, en dehors du Con cordat. Le-chapitre 1e' du budget des cultes a été adopté par 300 voix contre 146. Le Sénat s'est ajourné Jeudi, après avoir voté le projet sur les livrets d'ouvriers. On a pubk'é, Sofia, les procès-verbaux des conférences qui ont eu lieu entre les différents minis tres et le colonel Kaulbars, et dans lesquelles la question militaire a été longuement agitée. Aux ter mes de ces documents irrécusables, l'accord a été conclu, peu de choses près, sur les bases que nous avons indiquées, d'après un télégramme de Sofia. Le ministre de la guerre sera désigné simultanément par le prince Alexandre et par le Czar. Lorsque les journaux ont annoncé le commence ment des travaux de la commission mixle pour la délimitation nouvelle des frontières entre la Turquie et le Monténégro, ils ne se sont pas dissimulés que cette commission rencontrerait de grands obstacles. Ces prévisions se sont malheureusement réalisées. La population du district de Trepoï et de Kutchi,que la commission voulait séparer, s'est formellement opposée celte division. Force a été la commission de suspendre ses travaux, et la Turquie a dû envoyer Kulchi plusieurs bataillons dans la craintè- d'un soulèvement. Les dernières nouvelles du Soudan dépeignent la situation des Egyptiens dans ce pays comme abso lument désespérée. Le Khédive n'a pas eu le temps d'envoyer des secours Hicks pacha ce brave officier aurait péri et son armée aurait été mise en déroute par les troupes du Mahdi ou faux prophète. On se montre, avec raison, très alarmé Londres: des résultats de l'entreprise des Egyptiens comman dés par des officiers anglais. Aussi le bruit court, dans le inonde officiel, que le retrait des troupes anglaises envoyées en expédition dans la val les Nil subira un assez grand retarijA. Ainsi les travaux qui ont été corrigés en première instance par le jury cantonal de Gembloux, doivent être révisés par le jury provincial de Namur, et ainsi de suite. Le législateurs voulu mettre les jurys l'abri des i nfluenees 1 ocales Nous donnons ci-dessous un second extrait de la remarquable mercuriale de Monsieur le Procureur-Général Lameere. Je pense avoir démontré qu'il n'existe en Belgi que aucun texte légalement applicable qui impose l'insertion dans les actes de l'état civil des titres nobiliaires, d'où suit la conséquence pratique que j'ai indiquée, que, dans l'état de notre législation, il n'y a pas lieu pour les tribunaux de réparer les omissions de celte nature relevées dans ces actes. Une question qui se rattache celle que je viens d'examiner est celle de savoir si, sous notre régime constitutionnel, il existe une autre noblesse légale que la noblesse reconnue. Il faut s'entendre: si l'on veut dire que le Roi ne pourrait refuser un noble, reconnu de 1813 1830 par le Roi des Pays-Bas, le droit de porter son titre, la queslioiyfnanque dyntérêt pratique: on n'a, en effet, jannys distingué- e n Bèigi q u e entre la nue par le gouvernement de 4813, ké reconnue depuis 1830. Les listes 1° ,v'jrnement des Pavs- mogquee arabe et do> Murillo e' pied que les listes» et1 Sj pourrait non recot] sion avànr Sous loi ne - Nou tromi Ypres, le 24 Novembrf ,s croyons que le Journal'j lorsqu'il prétend que appel, doivent •travail "^iDhie, ,i honneur eie VIRES ACQUIRIT EUNDO. 1 1 ABONNEMENT PAR AN Pour larron Idem. Pour le restant eut administratif et ■udiciaire d'Ypres, fr. 6-00. 7-00. 3SS vdoit être adr lignnordinai Heures de départ cTYfres Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00 4-00 6-25 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-23. Houthem, 5-30 11-16 5-25. domines, 5-30 8-05 9-58 10-10 11-16 2-41 2-53 5-25 8-58. Comines-Armentières,5-308-05 11-16 2-53 8-58. Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30. Langemarck-Ostende,7-23 12-22 3-584-45 6-22. Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25. Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-25. Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25. BULLETIN POLITIQUE. r«fcda leur, rue de Dixmude, 39. ■•.Réclames: la ligne, fr. 0-25. des \i Bits dresl

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1