Le premier, Atfrê4,
V/ançais, grand, cheveux blon?
blondes, 30 ans environ, vêtu d'une^
d'un pantalon rayé blânc èt noir, coiffé d'uH
boule.
La seconde, Françoise Leinteigre, née Dijon
(France), le 28 Mars 18G1, maîtresse du précédent,
ayant résidé dans une maison de prostitution
Ostende, petite, cheveux noirs, coiffure la Capoul,
généralement voilée, vêtue d'un waterproof gris sur
une robe noire, portant chaîne-giletière en or ou
doublé, coiffée d'un chapeau de paille noire avec
roses rouges et blanches.
Prière tous officiers de police judicière de
rechercher activement ces deux personnes, et, en cas
de découverte, de les arrêter et d'crr^BMI^iédia
temenl le magistrat
Un arrêté Royal du 27 Novembre, paru au Moniteur
de ce jour, contient la composition des jurys d'appel
institués pour la révision des examens électoraux.
Le jury de l'arrtPhdissement d'Ypres est composé
comme suit:
Président: M. Vandaele,Ferdinand, Juge d'Instruc
tion Ypres.
Suppléant: M. Gravet, Juge de Paix, Ypres.
Membres: MM. De Deyne et Grilliaert.
Suppléants MM. Vandewegde et Grillet, Réné.
CONSEIL COMMUNAL D'YPRES.
Séance publique du 1 Décembre 1883, 5 heures du soir.
Ordre du jour:
t. Communications.
2. Dépôt du Budget communal pour 1884.
3. Demande Ve Peirsegaelë a) acquisition d'un terrain
(b renouvellement-bail emphytéotique.
4. Vente d'arbres Dickebusch.
5. Bureau de BienfaisanceyVente d'immeubles en France,
fi. Règlement-statioB^IHfecommissionnaires.i
Sociétéj
Tir du
ïu Bétail.
ans, époux de Valérie
Sre. Paftyn, Joseph,
Bpuret Barbe, sans pro-
Jouse db-^a^jn, Vandevyver, rue
Joule. Desmedt, .ftuskjjJtï, sans profession,
65 ans, veuve de Pierre Duyck^f?ue de Menin.Lynde,
Clémeuce, sans profession, Ai' ans, célibataire, rue
VVenninck. y
Enfants au-dessouà de 7 ans:
Sexe masculin, 3; id. féminin, 2; Total, 5.
quittèrent prestement l'estaminet,
pièce son père", en lui disant: «Voyez,
pièce. En effet, la piècç était toute
le père reconnut l'instant qu'elle était fausse,
se rendit Braine-le-Comte, prit le premier
Soignies, où il courut avertir la police, laquelle
le signalement des trois individus, v
M. le; commissaire Courtois et un agent,* Lechien, se
mirent aussitôt la recherche des trois faussaires. Ils par
vinrent les rencontrer vers le soir, au moment où ils pé
nétraient, l'un après l'autre, dans un petit estaminet des
environs de la gare de Soignies.
MM. Courtois et Lechien, constatant que le signalement
donné par le sieur Liénard correspondait celui des trois
consommateurs en question, les arrêtèrent et les conduisi
rent au bureau de police de Soignies.
Arrivés là, les trois drôles furent fouillés l'un d'eux
était porteur de dix-sept pièces de 5 francs fausses le
second et le troisième en avaient également plusieurs dans
leurs poches. La police a saisi sur les trois fripons trente-
une pièces fausses de 5 francs.
Pendant le temps qui s'était écoulé entre leur visite au
cabaret Liénard et leur arrestation, ils ont encore trouvé
moyen de- faire de nouvelles dupes dans deux cafés de
Soignies.
Des trois faussaires, deux sont Italiens et le troisième est
Français. L'und'entre eux a déjà subi lOans de prison pour
émission de fausse monnaie.
Les pièces de 5 francs fausses dont il s'agit sont l'effigie
de Léopold II et au millésime de 1873 elles sont en étain;
l'intérieur est rempli au moyen de plâtre les mots en
exergue: Dieu protège la Belgique sont mal venus et le
son que rend la pièce est faux.
D'après ce que l'on prétend, ces trois faussaires auraient
fabriqué leur fausse monnaie dans une cave, Nimy, près
-^dg-Mons.
Les malfaiteurs ont déclaré s'appeler: César Warquigny,
33 ans, Italien d'origine Louis Hermant, 35 ans, né
Paris, et Louis Menu, 34 ans, mécanicien.
Les ti^is faux monnaveurs ont été écroués le soir même
ijUarison de Mons.
ai^PA V I S.—J'ai l'honneur de porter la connaissance
du public qu'à la demande d'une grande partie de ma
clientèle je me tiens tous les première Mardis du mois,
l'Hôtel de la Tête d'Or, Ypres, sa disposition pour
prendre mesure de chemises et recevoir les ordres qu'on
voudra bien me remettre. Je rue charge également de la fa-
les personnes qui auraient des toiles et madapo-
me confier. Garantissant la bonne coupe et les bons
prix défiant toute concurrence.
DESMET-CANNOODT.
Chemisier. A
ourant, 11 1/2 heures du soir, un incendie a
un moulin vent avec tout sn>^jntenu,
es Vanneste..
conducteurs, se jeta l'eau et disparut sous le pont, où il
devait se noyer. Six ou sept personnes se trouvaient là
regarder l'eau mais personne n'osa se risquer. Heureuse
ment le nommé Joseph Van Craeinest, revenant de son
travail survint et n'hésita pas un instant se jeter l'eau. Il
disparut sou tour sous le pont et reparut bientôt tenant le
gamin, qu'il remit entre les mains de ses gardiens.
Cet acte mérite récompense, car l'eau était fort haute.
Ii«- Rhume le plus opiniâtre est guéri rapidement
et sans frais en avalant 2 capsules Guyot chaque repas.
Autrefois ces capsules étaient noires et désagréables
avaler, aujourd'hui elles sont blanches et ressemblent
un bonbon. Sur chaque capsule est imprimée la signature
E. Guyot. Exiger sur l'étiquette la signature Guyot en trois
couleurs et l'adresse 19, rue Jacob, Paris. Les enfants et
les personnes qui ne peuvent avaler ces capsules feront
usage de la pâte Regnauld, la meilleure des pâtes pectora
les.
L'officier de l'état-civil de la commune de Z.... n'a pas
fait de brillantes études, ce qui ne l'empêche pas de remplir
scrupuleusement ses devoire administratifs.
Un jour qu'il procédait au mariage civil de deux de ses
administrés, il écrivit dans l'acte de mariage, Qatherine au
lieu de Catherine.^Le futur lui fit aussitôt remarquer cette
faut£ d'orthographe en le priant de remplacer le Q par un C.
Rien n'est mal fait répond notre officier qui prend brave
ment le canif que le garde-champêtre lui passe et enlève la
lettre; maison grattant il troue le papier; alors pour être
légal toujours, il met en marge Je soussigné reconnais
avoir gratté le Q de Catherine avec le canif du garde-cham
pêtre et d'y avoir fait un trou.
On demande des jeunes gens de 14 16 ans parlant et
écrivant flamand et français pour apprendre le commerce.
Première année, nourriture, logement et blanchissage.
S'adresser au bureau du journal, sous les initiales A. V. B.
Le match Daly-Garnier. La fortune est incon
stante -, Vendredi elle a paru sourire M. Garnier, Samedi
elle lui a fait grise mine, toutefois, en lui laissant des pro
messes de retour. M. Daly qui, Jeudi, n'avait pas atteint le
chiffre réglementaire de 1,800 points il lui en manquait
23, est arrivé cette fois bon premier 2,400, devançant
M. Garnier de 21 points. La partie de Samedi a été féconde
en émotions, parce que les adversaires se suivaient de près.
C'était tantôt l'un tantôt l'autre qui tenait la corde. Les
séries ont été assez belles M. Daly en a fait trois de 116,
87 et 100; M. Garnier y a riposté par des séries de 97,
117, 48 et 166, la plus forte de toutes celles qui se sont
présentées, fl y a eu plusieurs coups très brillants, qui,
cependant, pour des maîtres pareils, ne nous ont pas
étonné.
La partie a duré de 8 heures précise jusqu'à 11 h. 35 m.
La grande salle des fêtes du Grand Hôtel était presque
comble hier soir pour la dernière lutte entre les deux cham
pions. Les bookmakers accostaient les passants dès la
porte, les cotes étaient proclamées haute voix, le public
était nerveux; au dehors dans la cour de l'hôtel, une foule
considérable se pressait et les hommes se faisaient la courte
échelle pour voir par dessus les glaces dépolies. Les com
pères qui ont eu le courage d'y aller de leur quarante sous
leur crient chaque moment la situation de la partie, ce
qui ne manque pas d'égayer l'assistance et de la distraire
d'une l'attention trop tendue. C'est M. Daly qui commence
pour continuer sa série d'hier. Il débute par 29 points,
auxquels succède une série de 41Il paraît nerveux et se
plaint d'un fort mal de tète. Ses coups suivants sont peu re
marquables et en général, son jeu semble moins serré que
dans les séances précédentes. Malgré quelques carambolla-
ges fort beaux, il n'a pas, comme disent les joueurs, de
suite au jeu. Ses plus fortes séries sont de 93, 69 et 47
points les autres n'ont pas dépassé 35 points. Le jeu de
M. Garnier est, au contraire, brillant et productif en même
temps; le joueur est tout fait en condition, pour parler la
langue du sport. Il commence par une série de 54, suivie
immédiatement par une autre de 132 et quelques coups
après par 140.
Au repos de dix minutes accordé par le juge, les chiffres
«^pressentent de ia sorte: M. Daly, 2,584, M. Garnier,
£e avance de 145 points. Les cotes montent,
Sfier 5 contre 1. A la reprise, le jeu de M.
Tif, h tel point qu'au seizième coup, M. Daly le
point en qgpps, M. Garnier fait peine
presque a parité avec M. Daly les cotes
nent, on offre plus que 2 contre 1. Au
M. Daly a 2,839, M. Garnier 2,865
DEVIER DES EU
Listes précédentes.
Liste de souscription (lr versement),
Un anonyme, v
Boîte du Sultan,
Collecte faite avec un chapeîu au Sultan,
Collecte faite au souper de la Société de
Billard (Grand Monarque),
Total fr.
Dépenses jusqu'à ce jour, fr.
Reste en caisse, fr.
Arrestation de faux monnayeurs Soignies. Jeudi
dans la journée, trois individus se présentaient dans un
estaminet situé sur la route de Bruxelles Mons, entre les
communes de Braine-le-Gomte et de Soignies, estaminet
tenu par le sieur Liénard-Léandre. L'un des trois individus
la petite fille du patron une pièce de 5 francs
payer les consommations. L'enfant se trouvait seule
la salle servant de café; elle remit la monnaie, soit
41,485-66
39,341-99
2,143-67