h o?/ 01 encore on est unanime. Le cabinet de M. Malou et la majorité qui le soutenaient ne pensa ien' pasautres- ment que le cabinet actuel. Celui-ci a eu mainte fois, l'occasion de faire connaître la manière dont il entend constituer la réserve nationale. Il y incorporera les miliciens que le sort ne dési- gué pas pour l'armée active et qui ont le moyen de s'équiper leurs frais. - Les autres échapperont défi - nitivement et entièrement au service militaire. Mais il y a In suppression des exemptions eeclc siastiques! Elle a été volée dans la session dernière peu près sans opposition. La droite ne l'a combat tue que pour la forme. Elle en a probablement été fortement grondée, car aujourd'hui elle s'est ravisée et elle a déclaré que par suite de la suppression de ces exemptions elle reje- rait le contingent. M. Woeste s'est |e premiflirfrro- noncée dans ce sens. M. Nothomb n'a pas osé aji(er jusque-là, mais M. Malou n'y a pas mis tand de façon. Il a déclaré qu'il voterait contre, et comme M. le ministre des affaires étrangères lui faisait remarquer combien un vole pareil était contraire l'intérêt national, c'est un A vole politique, a-t-il dit, que j'entends émettre c'est contre le ministère que je voterai c'est le ministère que je veux renverser, Les normalistes serviront. Mais pour cinquante normalistes qui se feront remplacer car il n'y a là pour eux qu'une question d'argent il ne faul plus d'armée, il faut la licencier le 1er Janvier pro chain; l'intérêt de la nation s'efface devant ces cin quante lévites il y a des millions dans les caisses diocésaines pour pourvoir au remplacement de cin quante séminaristes; de pauvres diables n'auront, plus marcher pour eux. Qu'importe au parti clé rical Périsse l'armée, si les séminaristes doivent être mis sur le même pied que les autres miliciens Le résultat n'a pas répondu l'attente de M. Malou. Le contingent a été voté par 63 voix contre 46 et| 5 abstentions. Le vote, tel qujiLsfc présentait, avait un caractère essentiéî/emmôtf1olitique, M. Malou en^ avait défini la portée. Robert ont voté; avec la droite. ~^^Hi hit en- a rap- |en refu se parce Faux étu- ent dans ongréga- Pla droite le fameuse p, pa$ un Fn de celle de Lavait. résulta peuples. Partout, cités flamandes coin lonne, nos anciens c ver-! ses collègues Funis la semaine prochaine prendre sur le choix d'un Élire en Belgique une ,el le corps de musi- Jas aura encore pour nui unissent les deux Fnd, Liège, daus les Ss la principale ville wal- éclalants témoignage:mPatrioles 0lU retu les Plus Les acclamations qui de la sympathie populaire, leur passage leur ont rles ont accueillis partout sur rouvé que le peuple belge tout d'amitié conclu—récemment s deux pays. Pays-Bas, en apprenant les [ih avaient .été faites par les ges la dépîitàtidl^iollan- itier ratifiait le n télégramme au chef de cette ire de demander immédiàte- M. le Roi des Belges, afin %r"cres manifestations si simpathiques dont les Hollandais venaient d'être l'objet de la part du peupnnjgjggg Cetjçaudience a eu lieu hier au palais de Bru xelles 1 oduit des latrines et des urinoirs dans les gseméflts publics: 400 francs. Adopté. Que^ilwite vienne^i^^yj'p9rier son pa_ triotisme e^l^sentimenis qu'elle a pour l'armée. Le rejet du contingent, c'est une mesure grave c'est le licenciement de l'armée pour le 1er Janvier. Et pourquoi la droite veut-elle qu'il n'y ait plus d'ar mée? Parce que chaque année une cinquantaine de séminaristes devront se faire remplacer. Elle ne parle pas des cent et cinquante normalistes qui seront incorporés. Elle s'en moque pas mal. <•5 'eP(Jtni h CONSEIL COMMUNAL D'YPRES. Balte lit; la Séance du S Décembre 1 A i'art 4. (remboursement du prix des pierres bor dure et des pavés pour nouveaux trottoirs) MM. les Conseillers de^ Stuers et Cornette rappellent que le Conseil a décidé depuis plusieurs années la construc tion d'un trottoir reliant la rue au Beurre la rue des Bouchers. Jusqu'à présent, aucune suite n'a.été donnée celte résolution. Les honorables membres insistent pour que l'exécution de ce travail ne subisse plus de nouveaux retards. Mr le Président et M' l'Ecbevin Leleup assurent que le travail dont il s'agit sera exécuté bref délai. La dépense résulter de ce chef est inscrite au budget. M. le Conseiller Beaucourt rappelle qu'il a déjà eu l'occasion de signaler au Conseil la nécessité d'établir un trottoir dans la rue de l'Etudiant. 11 se plaint des lenteurs de l'Administratiôn et fait ressortir l'utilité qu'il y aurait, d'après lui, donner suite sa propo sition. Mr l'Ecbevin Leleup répond que l'absence de gout tières au toit de la caserne d'infanterie donnant rue de l'Etudiant rendrait ce trottoir impraticable en temps der pluie. Là ViHe ne pourra mettre la main l'œuvre que lors que le Cértie<niiiiitaire aura remédié cet inconvénient. L'honorable\Echevitr-erpit savoir., que les travaux ont été mis en adjudication et pourront être "terminés d'ici 8 ou 10 mois. La proposition de M' Beaucourt sera alors prise en sérieuse considération. Finalement, le chiffre de 200 francs proposé par le Collège est adopté. Art. 5. Vente d'arbres, 8000 francs. Adopté. Les art. 6 (subside de l'Etat pour l'acquisition de bancs-pupitres destinés l'Ecole supérieure de filles) et 7 (subside de la province pour le même objet) por tait l'un fr. 275-35 et l'autre fr. 110-15 sont approuvés sans observation. v;. Art '8. Subside de l'Etal'pour le recensement indus- el dg_ Franc^tf-00. Adopté. e Collège ne C'est là un point sur lequel le Conseil sera appelé statuer. Jusqu'à présent, l'Etat a payé les 4/5 des frais résul tant de la décoration de la grande salie des Halles; niais il est craindre que dorénavant, cette part d'in tervention ne soit considérablement réduite. A ce propos, il n'est peut-être pas inutile de rappeler que l'Etat est en retard de payer les subsides qu'il a promis. M' le Président croit, en outre, que la ville aura bientôt une autre dépense supporter, l.a toiture des Halles est en mauvais état et devra être en grande par tie renouvelée. Enfin, il ajoute qu'an devis, dans lequel est compris le coiK de la restauration de la toiture a été soumis au gouvernement qui, jusqu'à ce jour, n'a pris aucune décision. Répondant une question de M. de Stuers relative ment une demande adresser au gouvernement pour l'obtention d'un subside destiné la restauration de l'église S'-Martin, M'le Président dit qu'il ne peut méconnaître la nécessité d'exécuter les travaux deman dés, il exprime le regret que la partie restaurée, no tamment le portail sud, tombe déjà en ruines; de temps en temps des ornements se détachent et viennent se briser sur la voie publique. Cet état de choses sera signalé au Gouvernement, et en attendant, le Collège aura examiner s'il n'y a pas lieu d'interdire la circu lation dans ces endroits. L'assemblée aborde l'examen du 3, articles 9 et 10. Rappels. Les chiffres de fr. 699-18 et 4691-00 représentant la part d'intervention de la province pour restauration de l'angle nord-ouest de la tour des Halles et le solde du subside de 15,000 francs accordé par l'Etat pour restauration du rez-de-chaussée des Halles, sont adoptés. M. le Conseiller de Stuers insiste pour qu'on réclame la province un second subside pour l'établissement de la distribution d'eau. M. le Président se réfère ce qu'il a dit ce sujet au début de la séance. Chapitre 11. Recettes ordinaires. Le 1 (art. I l 15. Centimes additionnels et taxes communales est adopté sans observations. Il en est de même du 2 (art. 16 28): Revenus divers. 3. Droits divers. Art. 29. Droit de pesage: 400 fr. Adopté. Art. 30. Droit de place aux foires, marchés et Hal les. Depuis quelques années, les recettes ont subi une diminution assez considérable, pour des causes restées jusqu'ici inconnues. Quoiqu'il en soit, le zèle des collec teurs sera stimulé. La somme de 6964-32 montant des recettes 1882 peut, sans exagération aucune, être portée 9000 fr. pour 1881. Il est dès-à-présent certain, on effet, que l'ouverture du Marché couvert procurera la ville une notable augmentation de recettes sur cet article. Ce chiffre est adopté. Art. 31. Droit de dépôt de matériaux au Quai. 400 francs. Adopté. Art. 32. Produit de l'abattoir 13,000 francs. M. le Conseiller de Codt demande si M. le Président a connaissance d'une décision prise récemment par l'autorité militaire et d'après laquelle la garnison d'Ypres, recevrait dorénavant de Bruges, des condi tions moins onéreures, la viande qui lui est fournie depuis nombre d'années par un boucher de notre ville. S'il était donné suite cette décision, les recettes de l'abattoir diminueraient dans de notables proportions. M. le Conseiller Beaucourt se joint l'honorable Membre pour demander que le Collège fasse des démar chés pour obtenir de M. le Ministre de la guerre le F. retrait de la mesure dont il s'agit, d'autant plus que le sieur Debreu s'engage fournir la viande pour l'année 8.4 d'après l'ancien prix. M. le Président espère que cette décision, si elle a été_ prise,'"apportée et propose de maintenir le H[j00 francs. Adopté. 4. Produits divers, roduit des actes de l'état civil: 100 francs.

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2