La Publicité l'Exposition Universelle d'Anvers. Nouvelles diverses. Variétés. en cas de reprise d'affaires la hausse du 3 p. c. a donc été anormale. Elle a été rapide, car au mois de Janvier 1885 le cours était 85 environ sur ce court espace de temps, on a gagné 4 p. c. pour redescendre de 1 2 p. c. dès que les ventes avaient quelque importan ce; le marché de cette valeur a été nerveux, agité, lel que l'on peut dire qu'il est incapable de résister une vente d'un million réparti sur huit jours de bourse, sans fléchir de plusieurs unités. C'est donc sur une hausse rapide anormale, insta ble que la conversion du 4 p. c. est basée. Or, cette conversion est une opération considérable, qui porte sur plus d'un milliard on peut estimer sans être taxé d'exagération que les porteurs français possè dent deux cents millions de ce fonds. Ces porteurs accepteront-ils notre 3 1/2 p. c. au pair, litre in connu partout, ou de 3 p. c. belge 90 lorsque le 3 p. c. français vaut 82 Ne préfèreront-ils pas le remboursement ou du moins ne vendront-ils pas les titres convertis? Autant de questions capables de faire blanchir en une nuit les cheveux d'un ministre des finances assez imprudent pour se lancer dans une opération prématurée. La dernière conversion du 4 1/2 en 4 p. c. date de 1879. Un neuvième des revenus a été enlevé, cette époque, aux mineurs, aux incapables, aux fon dations, etc., qui sont placés sous la protection de l'Etat et c'est six ans après qu'un nouveau pré lèvement, du huitième du revenu réduit, serait en levé par le prolecteur aux mêmes protégés. Dieu nous garde de pareille protection, qui se fait sentir alors que toutes les sources de revenus sont affaiblies. En 1880 et en 1882, l'Etat a émis deux emprunts 4 p. c., qui s'élèvent trois cents millions environ. Le dernier versement de l'emprunt de 1882 s'est fait en Novembre dernier cet emprunt n'est même pas entièrement classé faire la conversion dans de pa reilles conditions, ce serait nuire au crédit de l'Etat et ébranler la foi que l'on doit avoir dans les enga gements moralement contracté au nom du pays. Répandre, pour un prix relativement minime, les annonces un million d'exemplaires dans tous les pays de l'univers, tel est le problème que la Com pagnie de Publicité Internationale chargée du ser vice des entrées de l'Exposition d'Anvers, nous pa raît avoir très-heureusement résolu. Nous avons dé crit le système adopté par la Compagnie et qui con siste remplacer le billet d'entrée par un carnet contenant des annonces. Comme il atait prévoir du reste, ce nouveau système a été fort goûté par les intéressés. Us ont compris les immenses avantages que présente ce nouveau mode de publicité, qui leur permettra de faire connaître leurs maisons dans tous les pays du monde et cela des prix relativement modérés. Afin de faciliter les relations des exposants avec la Compagnie, celle-ci a recruté des agents dans la plupart des villes importantes de l'Europe. Séance du 14 Mars. La séance est ouverte 5 heures. Le procès-verbal de la dernière séance est approuvé. Le Conseil reçoit communication d'une lettre par QUELQUES DÉFINITIONS. II est encore d'autres considérations qui s'oppo sent la conversion, même si son heure était venue. VILLE D'YPRES. - CONSEIL COMMUNAL* Présents: MM. Vanheule, Bossaert, Leleup, Soenen, Cor nette, Brunfâut, Beaucourt, Gravet, Gaimant, Vermeulen, Poupart, Van Alleynnes, Verschaeve et Vandaele. laquelle le Syndicat de la bourse des métaux et charbons demande un subside pour le cortège organiser Bruxel les l'occasion du cinquantenaire des chemins de fer belges. Cette demande n'est pas appuyée. Le Conseil n'est pas disposé voter des allocations pour des fêtes qui ne doivent rapporter aucun bénéfice la ville. M. Edmond Vergraeht demande h être dispensé de l'obligation de verser la caisse communale la redevar.ee annuelle de fi. 3-50 qu'il s'est engagé payer en 1868 en échange de l'abandon momentané fait par la ville du droit de plantation sur la partie du chemin de ronde qui longe le chantier du dit M. Vergraeht, gauche de la route vers Menin. Le Collège examinera et fera rapport au Conseil. Au cours d'une séance précédente, le Conseil avait pris connaissance d'une protestation adressée par le Collège au gouvernement au sujet des mutations fréquentes surve nues dans le personnel du Collège communal. En quinze jours de temps, le gouvernement avait jugé bon de nous enlever cinq professeurs, (rien que cela) pour les envoyer dans des Athénées, alons que, d'après l'accord intervenu, ces fonctionnaires n'auraient pas dû être dépla cées pendant la présente année scolaire. Sans perdre de temps, l'Administration communale avait adressé une énergique protestation M. le Ministre et lui avait exprimé ses sentiments en termes très-vifs. Elle avait dit notamment que la ville ayant rempli loyalement toutes ses obligations, était an droit d attendre du gouverne ment Veaéculion loyale des siennes. M. Thonissen protesta son tour de la pureté de ses in tentions. Il prétendit avoir agi dans l'intérêtdes athénées. Mais cela ne fait pas l'affaire de la ville qui soutient, et avec raison,que les élèves des collèges ont droit aux mêmes égards que les élèves des athénées. Bref, M. Thonissen s'excuse, et, dit M. le Bourgmestre, promet de ne plus recommencer. Après l'exposé de la question par M. le Bourgmestre. M. Bossaert dit que, dans son opinion, le gouvernement a ?gi en vue de désorganiser le Collège communal. Cela est telle ment vrai qu'il nous a enlevé un professeur dont-il n'avait nul besoin. Ce professeur, nommé ici depuis huit jours peine, reçut l'ordre de partir pour Anvers et arrivé là, le chef de l'établissement, qui ne se doutait de rien, ne sut qu'en faire. 31. le Bourgmestre se croit donc en droit de maintenir, tant pour le fond que pour la forme, la protestation adres sée au Gouvernement. Après cela, MThonissen peut protester de ses bonnes intentions tant qu'il voudra On la connaît celle là. M. le Bourgmestre signale au Conseil l'état déplorable dans lequel se trouvent les anciens cimetières des églises St. Jacques et St. Martin. Il rappelle qu'en 1878 déjà le Conseil avait décrété la transformation du cimetière St. Martin en square; mais que ce projet a dû être ajourné, la ville ne pouvant compter sur le concours de la fabrique laquelle est cependant tout aussi intéressée que l'administration communale l'embel lissement des abords du temple. Un plan et un devis avaient même été approuvés celje époque. A ce propos, M. l'Echevin Bossaert exprime le regret de ce que les travaux de restauration de l'église St. Martin restent inachevés et demande si le moment n'est pas venu d'entrer en négociations avec la fabrique en vue de la re prise des travaux. M. le Bourgmestre fait remarquer que la suspension des travaux ne peut être attribuée qu'à la fabrique d'église. L'Etat, la Province et la Commune accordaient de gros subsides, fr. 12,000, croyons-nous, pour la continuation des travaux. Mais lorsque la fabrique, qui, lorsque vers 1872 ou 1873 avait payé sa quote-part, signifia qu'elle n'entendait plus intervenir dans une dépense dont elle était d'ailleurs seule profiter, les pouvoirs publics fermèrent les cordons de la bourse et les travaux furent suspendus. La fabrique a bien allégué l'insuffisance de ses ressour ces mais on sait quoi s'en tenir là dessus. Le Conseil arrête le compte de l'atelier d'apprentissage pour 1884. Recettes, fr. 2,520-00 Dépenses, 2,214-84 Excédant fr. ~3Q5-46 Est approuvé également le compte du corps des pompiers pour le même exercice. Les recettes se sont élevées 2,700 francs et les dépenses 2,400 francs. Pour la musique, les recettes ont été de 4,200 francs et les dépenses de 4,100 francs. Le bureau des marguilliers de l'église St-Marlin demande l'autorisation d'accepter deux veri ières offertes par Mlle Huile et M. Vercruysse-De Patin, une messe basse fondée par M. Yandçn Peereboom et une somme de I0,0u0 francs destinée la restauration de la chapelle de N. D. de Tuyne. Le Conseil émet tin avis favorable. Il autorise ensuite le remboursement d'une somme de 400 francs 31. L Vandoorne, pour les contributions de la salle de Spectacle de 1876 1884. Il adopte les conclusions du rapport fait ptr 31. le conseiller Poupart sur les comptes des Bibliothèques de la ville pour 1883, lesquels comptes présentent un excédant de près de 2,800 francs. Le Conseil s'occupe ensuite du tarif des droits d'aba- tage. Il décide, sur la proposition de 31. Bossaert, d'envoyer une adresse de félicitations au Roi, au sujet de l'œuvre africaine. Dans le comité secret qu'a suivi la séance publique, 31. le docteur O. Poupart a été nommé membre du Bureau de Bienfaisance en remplacement de 31. 3Ierghelvnck, décédé. 31. Gravet a été nommé membre de la commission du 3Iusée. 3131. 3Iyle, Toussaert et Hallynck ont été désigués pour faire partie du Conseil de recensement de la Garde civique. IVnsiona. Des pensions sont accordées 31M. Grandjean, premier président de la Cour d'appel, du 2a Août 184s au 22 Janvier 1885,11,230 fr Dujardin, gref fier du tribunal de commerce de Courtrai, 1,073 fr. ii.a» rfe-Hri" Le directeur d'un petit journal d'une importante ville de province publiait récemment l'avis suivant, en tête de sa feuille Le marchand de vin qui m'a vendu, la semaine der nière, une bouteille de limonade, mélangée de vitriol pour une bouteille de vin de Champagne, est invité m'envoyer. dans les vingt-quatre heures, une bouteille de Champagne authentique, fau^e de quoi je livrerais, le lendemain, le nom et l'adresse de cet industriel la vindicte publique Le lendemain, le directeur de la feuille en question rece vait gratuitement une bouteille d'excellent Champagne de chaque marchand de vin de la ville! t Aisselle. Interrogation poilue. Bifteck. Tranche de bœuf que l'on fait cuire; plus souvent cuir que l'on fait tranche de bœuf. Calcul. Supputation pierreuse. Débat. Discussion se vendant par paire. Encre. Instrument de fer deux crochets pour fixer les vaisseaux et écrire. Fadaise. Mieux encore fadièze. Goret. Compagnon cordonnier et de Saint-Antoine» Haire. Petite chemise que l'on respire. Isabelle. Jeune fille d'un teint douteux. Jacquart. I hilantrophe féroce dont la peau est mouchetée. Karoub. Pièce de monnaie algérienne provenant du caroubier. Libraire. Ce que l'on respire en Belgique. Marabou Espèce de cigogne attachée au service d'une mosquée. Nuage. Age peut vêtu. Or. Mêlai précieux qui se trouve en Californie et jamais dans la poche d'un étudiant. Pou. Au pluriel, synonyme de mari. Quaierne. Cas obscur. Rêne. Courroie de la guide d'un cheval qui gou verne des royaumes. Salon. Héritier mal lavé. Tirant. Nerf jaunâtre qui tire un navire. Ubiquité. Expression servant faire avancer les chevaux pochards. Vénus. Déesse ayant toutes les perfections sauf celle du cou-de-pied. Wagnêrite. Magnésie que l'on trouve dans le Lohengrin. Yeuse. Complément obligé du mot chasse. Zygte. ISom d'un scie»

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3