L'école du respect. Démolissons, démolissons! Nécrologie. Mais non.elles sont dressées déjà et l'exem ple de leur intelligente maîtresse, courbent profondément leurs petites échines et saluent le marchand de vin d'un solennel Loué Soit Jésus-Christ Ainsi soit-il, répond le pieux crétin, dont l'inspection est finie aussitôt que commencée et qui s'empresse d'aller rendre visite la cave du curé. L'école des nonnettes de Renvient d'être adoptée et coûte la commune la baga telle defr. 1100 par an. Pour tous autres renseignements s'adresser chez M. X. inspecteur-marchand de vin et au Bureau du Progrès. Un journal flamand, organe des cléricaux poinlus de Termonde, le Dender en Sehelde, consacre, dans son numéro du 14 Mars, et sous la signature Don Todor Mejigas, un article la question du Congo. L'auteur examine d'abord la question de la réser ve nationale. Pourquoi se demande-t-il le Roi y lienl-il tant A-l-il en vue la défense de notre pays Evi demment non, car notre neutralité nous défend par faitement Et voici la traduction de ce qui suit On n'est pas plus respectueux l'égard de notre Souverain. LE GRAND SCANDALE CLÉRICAL DE GRUGES, line Congrégation en Justice! L'émotion causée en notre ville par la découverte du scandale de la Congrégation de la rue Jean Boonen, loin de s'apaiser, devient de plus en plus vive, mesure que les détails odieux viennent au jour. Si nous insistons, avec notre confrère De West- vlaming, sur ces faits infâmes, c'est qu'il ne s'agit pas de faits insolés ou exceptionnels, mais d'une véritable plaie hideuse qui semble envahir tout un corps, et qu'il y a intérêt public dévoiler la dépra vation cléricale sous toutes ses faces. Les détails que nous avons publiés et que nous tenons des témoins et des prévenus eux-mêmes ne laissent guère de place au doute, d'autant plus que les journaux cléricaux, si prompts aux démentis les plus hasardés, n'élèvent pas la voix. Quant au Bur- genvehijn le journal impartial par exellence lui qui a la spécialtié des faits divers les plus futiles, lui qui se fait l'écho des moindres rumeurs, il semble cloué sur place,et ne mentionne même pas un scandale qui jette un véritable effroi dans nos populations. La magistrature, nous en sommes convaincus saura faire son devoir jusqu'au bout; mais notre devoir, nous journalistes, est d'insister sur cer tains laits afin que des parents aveugles puissent voir enfin ce que sont en réalité ces gens impurs qui prétendent au monopole de la vertu et de la morale. Comme nous l'avons dit, la justice a été mise en mouvement par les dénonliations de quelques gar çons de 42 16 ans, et notamment du petit Van de Pille, une victime des chefs-ccngréganistes, qui n'est âgé que de 13 ans. Le plus compromis de la bande est le nommé CLAERHOUT,dont nous avons donné Jeudi dernier, quelques détails biographiques. Claerhoul a pris la fuite, après avoir tenté de commettre une escroquerie au détriment de ses pa trons de l'imprimerie St-Augustin, où il touchait 150 fr. par mois, c'est-à-dire qu'il y remplissait un emploi assez important. Ce préfet-congréganiste ne choisissait pas seule ment pour théâtre de ses exploits la congrégation même, mais il entraînait aussi les enfants sur les remparts, et l'été dernier on voit que cela ne date pas d'hierClaerhout profilait des concerts de la Concorde, pour se faufiler dans les allées les plus sombres du Parc et s'y livrer ses passions bes'.iales. Si nous eu croyons noire confrère flamand et les déclarations de témoins, Claerhout poussait ses infa mies jusqu'à se livrer parfois ses horribles attentats jusque sur quatre enfants en un seul jour. Et la dépravation était déjà tellement invétérée dans ce cercle clérical que lorsqu'il avait assouvi sa brulale passion avec le piemier enfant, celui-ci appe lait un camarade-congréganiste, en disant: A votre tour! 11 est presque impossible de croire pareil déver gondage Et cependant nous n'exagérons pas;cela résulte des AVEUX DE SIX PRÉVENUS! Nous avons dit que Claerhoul avait pris la fuite. Un mandat d'amener a été l'ancé contre lui. Depuis Samedi,le bruit courait en ville qu'il venait d'être arrêté, les uns disaient Lierre, où son frère appartient l'institut des frères de la Doctrine Chrétienne, d'aulres disaient Mouscron; ces bruits n'étaient pas fondés. Le préfet-congréganiste a pris une autre direction: Le Vendredi, lorsque le potaux... roses était décou vert, on vit stationner une voiture devant la maison d'un ecclésiastique. A peine l'attelage avait-il sta tionné là cinq minutes,qu'on y vit monter Claerhout, accompagné d'une femme. (?j La voiture se dirigea vers la frontière de Hollande; elle s'arrêta l'Écluse. Claerhout descendit l'hôtel de Louis Dupont, où il se fit servir un bon dîner. La voiture rentra le soir Bruges.avec la femme. C'est là que nous avons perdu la piste du chef-con- gréganisle. S'il rentre un jour en Belgique, ce sera sans doute pour devenir instiluleur petit-frériste et inculquer sa morale, nos jeunes compatriotes: (Avenir des Flandres). association agricole Nous avons l'honneur de vous convoquer une assemblée générale qui aura lieu l'Hô- tel-de-ville d'Ypres, le SAMEDI 28 MARS 1885, dix heures précises du matin. Cette séance sera consacrée la première confé rence publique et gratuite qui sera donnée par M. Deleu, ancien instituteur Messines, sur l'azote considéré comme l'élément le plus in- dispensable de l'engrais et son rôle dans la y> culture, r, Vous remarquerez que, conformément au vœu exprimé par plusieurs membres, nos séances commenceront l'avenir 10 heures du matin. Nous saisirons cette occasion pour procéder la distribution de plusieurs graines et se mences notamment 1° de choux rave blanc 2° de trois espèces dé betteraves 3" de plusieurs espèces de pommes de terre. Agréez, Messieurs l'assurance de notre considération distinguée. Le Président, Le Secrétaire, HENRI CARTON. un demi jour de congé et pouvoir jouer au grand air. t Et cependant, Sire y tient comme un boucher son porc. C'est pourquoi je me suis bit souvent: Pot, mon garçon, vous jouez un double jeu, la prussienne... Vous couvez quelque chose d'autre dans votre cer veau...» Et voyez, jandorie maintenant se présente cette question du Congo Le secret de la réserve ne serait-il pas là Je crois bien que oui Je le repète je ne fais pas chorus avec les enthou siaste-... J'ai peur, je tremble pour les suites de cette question. Sire a maintenant la couronne de monarque du Congo. Croyez-vous qu'if s'y rendra Dieu le veuille, mais vous ne le verrez jamais car le sang qui coule dans son cœur de pigeon n'est pas assez vaillant. Et pourtant, ce serait pour nous un bien beau jour, que le jour où Sire passerait la couronne de Belgique au Comte de Flandre, et, la tète de la fameuse garde civique de Bruxelles et des Septembriseurs bruxellois, partirait pour l'Afrique centrale Car là on trouverait certes des gens assortis (soort bij soort vinden)... En effet, le 7 Septembre a démontré que cette célèbre canaille bruxelloise, si elle n'est pas inférieure ces sauvages non civilisés, doit dans tous les cas, être placée sur le môme rang qu'eux. t De cette façon, la question du Congo aurait fait Quelque bien!... Mais, je l'avoue, ce n'est qu'un rêve, qui, selon toute vraisemblance, ne se réalisera pas. Colac t, le pourfendeur, en veut aux commissaires, Ces Messieurs, d'après lui, font très-mal leurs affaires; Il faut les supprimer, de par tous les moyens, Pour leur substituer de bons Curés-Doyens. Seul, il n'a pas conçu cette œuvre de génie, Us étaient très-nombreux... tous gens de sacristie, Ces frocards réunis, d'une commune voix, Nommèrent délégué le Poperinchinois Pour faire triompher cette œuvre jésuitique, Ce complot destructeur, affaire de boutique. Ainsi que Don Quichotte il s'en va bravement, Se donnant.les grands airs d'un Jupiter tonnant. Partout nous le voyons, cet ardent fanatique, Servir fidèlement toute la sainte clique; Devant les tonsurés il sait baisser les yeux, De même, envers les grands, il est obséquieux.... C'est bien peu généreux, raffiné jésuite, De vouloir évincer Henri deux fois de suite Vous lui rasez d'abord son siège au Parlement Pour lui ravir ensuite un arrondissement. Henri s'était bâti des châteaux en Espagne; A ces rêves dorés très-rarement on gagne Dans une armoire gît son habit galonné, Brillant, tout brodé d'or, très-bien confectionné. Il voit qu'on l'a trompé... tout penaud il regrette Ses projets envolés, comme ceux de Pérette I! iSr.Q, (j)l..r DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. Ypres, le 23 Mars 1883. A Messieurs les Membres de l'Association. Messieurs, PIETE RI, N. B. La deuxième conférence est fixée au 11 Avril, la troièsime au 25 Avril et la quatrième au 9 Mai, dix heures du matin. On nous annonce de Paris la mort de M. le chevalier Alfre.1 de Knyff qui s'est éteintDimanche,à 10 heures du soir. L'art belge perd eû lui i'un de ses meilleurs peintres dont le nom figurera dans la pléiade des grands paysa gistes modernes.

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3