o S LlJ 1 GO U_ k Un peu de tout. Nouvelles locales. Variétés. Nouvelles diverses. KÉ 3 S M x Z - -si lll 2 s §8 w - 1 fe La procession annuelle de la Féle-Dien a parcouru Dimanche les principales rues de la ville au milieu de l'indifférence générale. 11 y avait là dedans des gamins, beaucoup de ga mins, qui n'avaient pas du luul l'air de s'amuser et qui semblaient craindre une insolation. La plupart étaient armé d'un cierge et d'un gros bréviaire sur lequel ils risquaient un œil, chaque fois qu'un pion-maître de cérémonies faisait mine d'approcher. Les autres, les illettrés sans doute, faisaient sem blant d'égrener un chapelet en regardant curieuse ment droite et gauche pour tuer le temps. Puis venait l'excellente fanfare des Blauwe Kousen, qui a régalé le public des airs les plus funè bres de sou répertoire. Puis encore quelques rares cléricaux dont l'un avait la tète enveloppée d'un grand mouchoir blanc. En voilà un qui se déguise peu de frais El derrière tout ce monde, un fort détachement de la troupe commandé par un capitaine. Ali ça, M. le Doyen s'est-il donc imaginé que l'or dre était menacé et que les gueux avaient ourdi un complot pour se ruer sur le cortège et le tailler en pièces Certaines gens ont de ces craintes séniles Quelques libéraux ont prolesté,m petto bien enten du,contre la présence d-s troupes dans la procession en se fondant,et non sans raison peut-être,sur l'art. 15 de la Constitution nul ne peut être contraint de concourir d'une manière quelconque aux actes e' aux cérémonies d'un culte. Mais c'est bien de la Constitution et de la liberté de conscience qu'il s'agit D'autres ont tout bonnement haussé les épaules, s'imaginant, les incrédules, qu'une religion qui ré clame le concours des bayonnelles est une religion qui s'en va. Les uns et les autres ont tort. Us oublient que le parti prêtre aujourd'hui au pouvoir a le droit de nous tenir la dragée haute, de nous faire marcher au pas et de confisquer son profit les libertés constitutionnelles qu'ils n'ont pas su défendre. Il ne leur reste qu'à se courber sous le joug clé rical et se recueillir jusqu'au jour de la revanche. Ainsi soit-il Enfin Nous apprenons qu'après un examen qui n'a pas pris moins de deux mois, la Dépulation Permanente a daigné valider les élections de la Garde Civique. Mieux vaux tard que jamais! Allons, un bon point la Députalion Nous apprenons que la Musique des Pompiers fera Lundi prochain, 15 courant, une excursion l'étang de Dickebusch. Départ 3 heures. Lieu de réunion: Hôtel de Ville, Bon amusement, mais gare Saint-Médar. I) EU IKK IlfcS ICO LIS LA1QL. S. IV. 40,845-01 Listes précédentes, Boite ou Saumou, du Lion Noir, 21 27 0-75 Total fr. <10,870 03 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 45,204-19 Reste eu caisse, fr. 1,011 8 i ÉTAT-CIVIL D'Y P LIES, du 22 du 29 Mai' 1885. Naissances Sexe masculin, 3 id. féminin, 0. Mariages Hellin, Pierre, brigadier du balaillon d'administration,et Clubeau, Rosalie, colporteuse. Versaevel, désiré, jour nalier, et Roose, Léonie.journalière. Swe: tvaglier.César, imprimeur, et Claeys, 11 a rie, sans profession. Décès Woussen, Liévin, sans profession, 80 ans,veuf de Cécile, Verbieze, rue au Beurre. Kinoo, Joseph,sans profession, 63 ans, veuf de Rosalie Bordau, Marché aux l'oulets. Ceriez, Charles, orfèvre, 01 ans, époux de Colette Ver- minelc, rue du Verger. Vankemmel, Charles, artiste peintre, 50 ans, célibataire, rue Jansenius. Enfants-au-dessous de 7 ans:Sexe masculin 1; id. féminin2. Un orage épouvantable vient d'éclater sur Huv. La bour rasque était indescriptible. Il est tombé des grêlons d'une grosseur extraordinaire, vraiment phénoménale. Les dégâts sont immenses et inculculables. Un éboulement s'est produit Corphalie, sur le chemin de fer du No:d. Le service se fait contre-voie. La désolation est générale les jardins sont entièrement dévastés et les vignes perdues totalement. Amusante anecdote sur Pie IX Un prêtre romain, que je ne puis nommer, car il doit exister encore, se taisait remarquer par sa magnifique chevelure, d'un noir d ebèue, bien que le moiisignore no tût plus jeune. 11 porte perruqe, affirmait Pie IX. Ce sont ses cheveux, Saint-Père, répondait-on. Comment découvrir ce mystère qui avait fini par in triguer le Pape Pie IX y parvint Je la plus singulière et spirituelle manière. A la plus prochaine promotion de cardinaux, le Pape nomma le personnage la noiie crinière. Il est d'usage que le Saint-Père place lui-même le chapeau sur la têiedes fcùninençes Rouges qu'il reçoit. Pie IX donna l'ordre de confectionner un chapeau un peu étroit et. quand il posa cette coiffure sur la tète du nouveau cardinal, il l'enfonça si bel et si bien qu'en la retirant, il ramena du môme coup une superbe perru que. Et voilà comment ou devient cardinal La solidarité de nos sens Chacun sait que certaines saveurs nous rappellent certaines odeurs, mais la solidarité qui existe entre la vue et l'ouïe a été moins bien observée. Pans la Naturenous trouvons un article fort inté gre-saut sur l'Audition coloréedont il fut question p»ur la première fois en Autriche, en 1873, par suite des éludes du docteur Niissbaumer. Voici quelques-unes des observations les plus carac téristiques faites par le docteur Pedrono, de Nantes Le sujet de M. I'edrono perçoit une sensation colorée différente pour chaque note musicale, mais il ne peut arri ver définir nettement les couleurs des notes voisines lui paraissent peu près identiques. Ce qui est certain, c'est que, pour lui, les notes les plus élevées sont accompagnées de couleurs brillantes, et les notes basses de couleurs som bres. Dans un accord parfait en ut, en ré, en mi les trois notes de l'accord, si elles vibrent absolument ensemble, se con fondent de manière produire l'impression d'une seule et même couleur résultant des trois notes de l'accord. L'ac cord en fa majeur produit une couleur jaune, et l'accord en la mineur une couleur violette. Pans un accord dissonant, quelques-unes des notes semblent se détacher avec leur couleur propre, très voisines des autres couleurs. Le ton ne parait pas avoir d'action sur la production de la sensation chromatique; on ne cnstaie aucune relation entre les couleurs éveillées par les tons majeurs et les tons mineurs correspondants. Si l'on transpose un morceau d'un ton dans un autre, la teinte est plus éclatante si l'on passe un ton plus élevé; elle est plus sombre dans un cas inverse. Un môme morceau de musique joué sur différents instru ments présente des couleurs différentes la mélodie breton ne Hun Hollaiha joué par un saxophone, un ténor ou un harmonium, est jaune, elle est rouge sur une clarinette et bleue sur un piano. Tout bruit produit une perception chromatique, mais les couleurs sont toujours sombres, généralement grises, plus le bruit devient intense, plus la sensation colorée s'accentue. Un bruit très sourd, comme par exemple celui d'un co:io de canon lointain, n'éveille même qu'une sensation lumineuse, sans couleur. Quand le bruit devient sifflant et de plus en plus aigu, la sensation chromatique correspondante tourne au rouge en passant par le jaune, le gris et le bleu. Un médecin cité par la Nature attribue depuis sa jeunesse une couleur chaque lettre de l'alphabet et chaque son Quand on prononce devant lui la lettre e par exemple, il se produit iininédia'ement dans son cer veau une sensation identique celle qu'il aurait éprou vé si on aurait prono icé tout coup le mot jaune. Le docteur Z..., comme le sujet de M. Predono, ait ibue une couleur au son de certains instruments; le son de la flûte ne sort pas du rouge, oscillant du rouge sombre poul ies notes graves au rouge vif pour les notes aiguës. Le jau ne prédomine dans le son de la clarinette; la guitare et la trompette sont d'un jaune d'or; le blanc correspond au pia no. L'un des sons qui produisent sur lui l'effet le plus net est celui des paquebots en partance, dont le timbre aigu et niétalique passe du rouge sombre au rouge le plus vif, sui vant son degré d'acuité, ce qui lui permet de dire Com me le sifflet de ce navire est plus rouge que celui de tel au tre. Les sifflets des locomotives, qui ont des modulations plus variées, passent du rouge au blanc. Ajoutons que Y Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux cite, dans les numéros du 25 Juin et du 25 Septembre 1834, l'exemple de deux dames différen tes qui donnent des couleurs aux noms, mais qui diffè rent dans presquue tontes leurs attributions. Joseph Crichtiv rencontre une dame de ses amies. Bonjour, Madame, comment va votre bébé Assez bien, je vous remercie, mais ce n'a pas été sans peine j'ai été forcée de changer quatre fois de nourice; il dépérissait vue d'œil. C'est pas étonnant, Paris le lait est si falsifié z -t E— O Z a a z rj a u M H te ï- ZZ I- S-O 05 3 Q0O i - sS te es -c «-a fcC.21 "^5 - 3 S 8-c cs« g S o o o UJ r 1x1 5 z o 3= o en D 05 U fcC-r; -v r*» w h UZ Ci «2 es *23 K S co s -H te sS a -M es m ""S M 45 I »Jh tCtCg Ci 01 ^2 I—<35 rv GT bot. ,2 05 o c r- 8 «'f'S te g c -u eS JS u A "S M G ce o .5 Zi r£ C «S •o c s t. S D"® CL, O J3 s rV. OC eS 45 U t 45 G Qj CD 45 S 4? 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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3