Nouvelles locales.
Garde Civique d'Ypres.
Beaux-Arts.
Nouvelles diverses.
la ville d'Ypres, les membres exécutants des Socié
tés de musique de Reninghc et de Reninghelst ainsi
qu'une députation de quelques membres des 21 So
ciétés qui étaient présentes avec leurs insignes au
cortège du 28 dernier.
Seulement, d'après ce qu'on assure, ces fêtes,
cause du grand tir l'abalèle qui aura lieu Brux
elles le 10 courant et où se rendent un grand nom
bre de sociétaires de notre musique et des courses
du 23, ne pourront avoir lieu que le 30 courant.
Maintenant quand on s'imagine que des INDI
VIDUS AU LIEU DE VEILLER AU GRAIN CHEZ
EUX, couraient Lundi et Mardi dernier, de porte en
porte pour empêcher les Poperinghois d'arborer des
drapeaux et de faire partie du cortège, organisé pour
conduire les vainqueurs leùr local, ne serait-on
pas tenté de croire que pources gens.voirobtenir par
un groupe d'une centaine de leurs concitoyens, UN
PREMIER PRIX D'HONNEUR EN EXCELLENCE
DANS UN CONCOURS INTERNATIONAL, surtout
avec des concurrents de "l'importance des Sociétés
de Lillers, Gondry, S1 Denys (lez-Paris), et d'autres
comptant de 80 150 exécutants, n'est pas un hon
neur pour la ville entière
Mais qu'importe nos cafards, la renommée de la
ville de Poperingbe pourvu que paisiblement ils
puissent faire peser leur influence inquisitoriale sur
ceux qui sont encore assez naïfs de les écouter et
continuer opprimer les malheureux qui dépendent
d'eux
Voulez-vous connaître, lecteurs quels INDIVIDUS
qui se sont le plus distingués par les démarches
qu'ils ont faites pour empêcher, PAR TOUS LES
MOYENS IMAGINABLES, la partie modérée de la
population de manifester publiquement etSlNCÉRE-
MENT sa sympathie pour la Philharmonie
Ce sont d'abord DEUX ÉTRANGERS dont
nous ne dirons rien et pour cause puis un abbé
vindicatif qui ne respire que haine pour ceux qui se
permettent de ne pas penser comme lui et enfin.
ne riez pas, uninutile de le nommer, il est suf
fisamment connu par son pas cadencé.
Et penser, cependant, que ces gens, avec un tas
d'imbéciles de l'espèce de notre avocat busé, veulent
nous imposer leur volonté
Il y en a parmi eux qui feraient mieux de rester
chez eux pour inspecter leurs moutards afin de voir
qui ou quoi ils ressemblent.
Toutefois, malgré leurs tristes efforts, la récep
tion de la Philharmonie a été splend de et la con
duite de ces énergumènes a été désavouée non seu
lement par les libéraux mais encore par tout ce que
le parti catholique compte d'honnête et de raisonna
ble dans notre ville. Ces pauvres sires jurent
présent leurs grands Dieux qu'ils n'ont rien fait
pour le faire manquer. (A continuer
Dieu soit loué! tout est bien qui finit bien et la
vertu a finalement trouvé sa récompense. Amen.
MONSIEUR a consenti ce qu'lL reste, mais
sous la condition qu'lL eut, en présence de témoins,
une toute petite ENTREVUE INTIME avec
M. Paret.
Le procès-verbal qui a été fait et signé après celte
intéressante séance est encore en termes tels que
MONSIEUR i*eut avoir pour l'avenir tous ses appai-
seroenta.
Depuis ce jour mémorable, qui fera époque dans
le saint cercle, MADAME ne fait plus que pleurer,
il en est un peu de même d'une certaine demoiselle
de la rue de l'Hôpital.
iai «rj-~m
DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES.
Listes précédentes, fr. 46,952-60
Boite du Saumon, 12-74
Les artistes au Ca.é du Sultan, 2-25
Collecte faite par un amateur M. D. au
même Café, 1-tO
Total fr. 46,909 0
Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 45,311 -09
Reste en caisse, fr. l,G5S-(0
Versement la caisse du bureau de Bienfaisance de
fr. 7,44 montant d'une quête pour les pauvres au Calé
d'Anvers, le soir du 6 Août 1885, réunion d'amis l'oc
casion du retour de M. F. D.-de l'exposition d'Anvers.
On nous informe que le projet des peintures décora
tives des Halles sera exposé durant quelques jours
I Hôtel de-Ville. L'artiste chargé de ces traveaux veut
ainsi rendre accessible l'édilite yproise comme ceux
qui s'intéressent h l'art, sa façon d'entendre ce travail.
II en agira de même l'égard des peintures définitives.
Cependant, ne pouvant dans l'intérêt de l'entreprise
elle-même, rendre accessible des travaux d'un genre
spécial qu'après y avoir mis la dernière main, pour que
cette nécessité, commandée par la situation, ne soit
point mal interprétée, l'auteur nous prie d'en faire part
nos lecteurs qui ne lui en tiendront pas rigueur.
Nous lisons dans un journal de Gand, propos
de l'Exposition d'Anvers
Parmi les belles exhibitions de tissus, se re-
marque celle de M. Bouquet-Vandromme d'Ypres;
cet industriel fabrique surtout l'atelier d'appren-
tissage de cette ville et ses produits se font remar-
quer par la variété et la perfection des toiles
matelas en carreaux et de dessins divers, des
mouchoirs, des basses bleues et jaspées, des sia-
moises grand teint et enfin une belle collection de
tissus de toute finesse et largeur.
Les officiers, sous-officiers et gardes qui désirent
se rendre au Tir National, sont priés de se faire
inscrire avant le 14 courant chez le Lieulenant-
Adjudant-Major, rue au Beurre, n° -6;
ÉTAT-CIVIL D'YPRES.
du 31 Juillet au 7 Août 1885.
Naissances Sexe masculin, 5 id. féminin, 6.
Mariages
Cooren, Louis, forgeron, et Hullaert, Marie, dentel
lière. Coffyn, François, journalier, et Dubois, Eveli-
ne, dentellière.Hoedt, Auguste, tisserand, et Garrein,
Julie, dentellière. Verlez, Charles, journalier,et Ghy-
selen, Pharaïjde, dentellière. Kinoo, Arthur, tisse
rand, et Desmedt, Julie, dentellière. Sonueville,
Aloïse, sabotier, et Knockaert, Sylvie, repasseuse.
Gillebcrt, Louis, garçon"de boutique, et Dupriz, Clé
mentine, dentellière.
Décès
Reumont. Marie, sans profession, 72 ans, veuve de
Louis Lenoir, rue de la Boule. Parmentier, Colette,
sans profession, 74 ans, veuve de Joseph Legrou, rue
de Lille. Mavaut, Charles, meunier, 79 ans, époux
de Barbe Dehaese, Saint-Pierre extra. Reynhout,
Arnaud, couvreur en tuiles, 64 ans, veuf de Henriette
Feys, rue des Boudeurs. Lapierre,Virginie, sans|pro-
fession, 50 ans, épouse d'Emile Dezwaene, rue de la
Bouche. Loones, Martba, sans profession, 86 ans,
veuve de Edouard Van Limbeek, rue de Lille-
Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 1; id. fémininO.
Nous reproduisons avec une véritable satisfaction
ces quelques lignes que nous trouvons dans l'Avenir
de Spa et qui concernent notie éminenl et symj a-
thique artiste M. Ceriez et son élève M"' De Hem
Laissons nous adirer maintenant vers un de
nos meilleurs habitués qui,d'ailleurs.comme toujours
est très-attrayant. Voyous les deux tableaux de genre
de M. Ceriez, Théodore, d'Ypres. Les Mascarades.
Rien de plus charmant, rien de plus original que ce
groupe défilant dans un de ces vastes salons du
temps de Louis XV. Le coloris de ce tableau, sa
tonalité générale, sa facture,le caractère des figures,
l'attitude des personnages, le choix des différents
types,constituent le genre dans lequel Ceriez excelle.
Jusque dans les moindres détails on retrouve le
cachet qui lui est personnel.
Les Cuisiniers ».0n connaît cela Spa.Eli bien,
c'est vrai,très vrai d'une perfection admirable; coloris
d'une vigueur surprenante bineltes.de la condition,
types bien saisis; intérieur bien étudié.C'est un petit
chef-d'œuvre de rendu, de fini et d'une brillante
exécution.
Ces deux toiles, qui ont déjà trouvé amateur,
contribueront rechausser encore ici la renommée
de leur auteur.
Ceriez nous présente une élève douée de brillantes
dispositions et digne de lui. Melle De Hem est un
jeune talent qui nous envoie des Huîtres par
faitement traitées. Aussi ont elles un beau succès
qui nous inspire beaucoup de confiance en cette jeune
artiste.
La gare de Courtrai sera bientôt éclairée complète
ment la lumière électrique. Ce sera la première installa
tion d'éclairage complet par l'électricité que nous posséde
rons en Belgique pour le service des gares: elle comprendra
neuf foyers arc de 125 carcels pour l'éclairage des voies
de manœuvres et 238 lampes incandescence.
Un grand incendie a éclaté la nuit dernière dans une
maison deux étages de la rue des Minimes, n* 134,
Bruxelles, occupée notamment par un boulanger.
Le feu s'est déclaré vers 2 heures du matin dans la cave
et s'est communiqué aux étages par l'escalier, ce qui a em
pêché les habitants de descendre les marches pour s'échap
per.
Au premier étage demeure avec sa femme le boulanger
Ivon De Volder. Les voisins et les pompiers accourus au
-premier signal ont tendu des draps sur lesquels De Volder
a jeté sa femme et s'est jeté lui-même ensuite, bravement.
Tous deux sont intacts.
Au second habite avec son fils, un enfant de 4 ans,
une veuve, Mme Vandepeere. N'ayant pas eu le courage de
se jeter par la fenêtre, elle est descendu par l'escalier em
brasé, et, arrivée au rez-de-chaussée, elle a cassé un car
reau de vitre pour ouvrir la fenêtre C'est par là qu'elle est
sortie de la maison, tenant son enfant dans le bras.
Mais la veuve et l'enfant se sont faits de graves blessures,
et, l'hôpital St-Pierre où ils ont été conduits, on craint
fort de ne pouvoir les sauver.
Dès la première alerte sont arrivés les pompiers. Ils
sont parvenus assez rapidement se rendre maîtres du feu.
Les dégâts ne laissent pas d'être considérables.
Enterré vivant. En Espagne, la précipitation avec
laquelle on enterre les victimes amène souvent de fatales
méprises, l'on a la certitude que nombre de cholériques ont
été enterrés vivants.
A Uléa, dans la province de Murcie, on avait porté au
cimetière un enfant de 9 ans, le nommé José .Gomey, dont
les médecins avaient constaté la mort. On le porta presque
aussitôt au cimetière, mais toutes les fosses étaient remplies
et les fossoyeurs se contentèrent de creuser lu hâte une