BOOTEN Henri Con MALLES DE VOYAGE. ÉMILE VAN AERDE, verhuurt tavelles diverses. an prix de 50 centimes la série. Dépôt de Vitraux LES PILULES L'ONGUENT G u s t a f ROMAIN, direction de M. J. Wittebroodt; maisnous ne pou vons assez le dire et le répéternous nous sommes fait des illusions. C'est bien la musique de Warnêton que nous avons entendue; nous nous croyions présents un concours musical ou un Théâtre Bruxelles. Nous n'avons pas l'intention de faire une étude dé taillée de chaque morceau exécuté, cela nous amène- rail trop loin. Non, maintenant il ne nous étonne plus que l'harmonie a été couronnée au concours de Lille en 1833 avec le morceau Ouverture Hongroise L'ouver ture est belle, charmante même, attrayante, bien-rem- plie, mais d'une difficulté assez prononcée. Nous avons dit que tous les musiciens étaient des artistes, mais mentionnons spécialement les premières clarinettes Si nous ne l'avions pas entendu de nos pro près oreilles, nous ne pourrions croire un tel ensem ble et surtout dans des passages difficiles comme on en rencontre dans la Grande Ouverture, YOuverture Hon groiseet l'a Grande Fantaisie sur l'Africaine. Nous rions sommes fixés l'un l'autre, en entendant les tons les plus graves sur la clarinette, exécutés avec tant de justesse et avec un accord parfait. Honneur donc l'harmonie communale de Warnêton! Honneur son infatigable chef, M. J. Wittebroodt! Honneur au Président, au Vice-Président et aux mem bres qui soutiennent une société aussi renommée Honneur tous les musiciens Honneur surtout, au Saxophone-Alto, M Emile No!f,pour la Fantaisie variée, et la Petite Clarinette, M. X., pour la Polka, bissée différentes reprises. Après l'exécution du dernier morceau, le président des Amis Réunis, M. C. Delevigne, a offert au Prési dent de l'harmonie de Warnêton, une belle médaille en vermeil grand module, et un charmant bouquet de fleurs des plus odoriférantes II lui a présenté dans un langage éloquent des remerciments sincères et des féli citations au nom de la société Les Amis réunis Le président, touché des paroles de M. C. Delevigne, a remercié m. le Président, M. le Directeur et tous les membres de la société de Moorslede, pour l'accueil amical et sympathique qu'il ont fait la société qu'il a l'honneur de présider et: a dit d'un ton énergique que ce jour qe s'effacera plus jamais de leur mémoire. Après le souper, les sociétaires sont partis notre grand regret au train de 8 heures. Messieurs, nous ne disons pas adieu, mais au revoir, et nous espérons que l'année prochaine vous nous fe rez l'honneur d'une nouvelle visite vous nous avez laissé Dimanche dernier un bon et joyeux souvenir. Nous vous prions, MIL, d'agréer avec nos remerci ments réitérés, l'expression de l'assurance de nos sen timents les plus dévoués. Th. M. On écrit de Rouler s: Un violent incendie a détruit la maison d'un sieur Van Eenooghe. Un enfant de treize ans a péri dans les flammes. Toute la ville est restée stupéfaite devant l'incroyable incu rie avec laquelle nos édiles font eniretenir les pompes, les tuyaux et autres engins du matériel d'incendie. On a dû littéralement laisser brûler, au risque de voir le feu se pro pager uue rue toute entière. Et dire que Roulers est une ville industrielle de 18,000 habitants Nous avons annoncé récemment le décès de sir Moses Montefioie; le testament de ce philanthrope a été communi qué il y a quelques jouis par le solicitor de Londres aux exécuteurs testamentaires. Par ce testament, M. Joseph Se- bag est institué légataire universel, charge d'affecter 00,000 livres sterling (un million et demi de francs) des œuvres de bienfaisance. La grâce des condamnés Gaspard et Marchandon ayant été repoussée, ces deux criminels ont été exécutés Lundi matin, Paris. Un conseil. Voici un remède la portée de tout le monde, pour arrêter un commencement de diarrhée Prenez un blanod'œuf délayé dan» un demi-verre d'eau sucrée et versez-y trois ou quatre gouttes de laudanum. Si le dérangement résiste ce moyen, on devra appeler le médecin. bibliothèque gilon. Les Maîtres Conteurs Allemands, par G Ciiantraine, 1 vol. in-12, 60 centimes. Les chefs d'oeuvre des principaux auteurs des contes alle mands sont peu connus dans notre pays. M G. Chantraine a traduit les plus belles pages des plus beaux contes et il les offre au public sous la forme d'un gentil volume. Nos lecteurs y trouveront la traduction du grand conteur Berthold Auerbach, dont la reproduction fut payée un franc vingt-cinq centimes le mot Et ce volume, qui paraît au jourd'hui, ne se vend que 60 centimes Qui se refuserait profiter de cet avantage i.-fr^" Tiré de la Chronique Nouvellement décoré, un Monsieur se plaignait de la difficulté de faire tenir le ruban. C'est, lui dit-on, que votre boutonnière est trop large. Mais non, voyez! Alors, c'est qu'il y dèh moments où elle ne peut pas s'empêcher de rire. Chez le coiffeur. Monsieur a-t-il besoin de pommade Non. De savon Non. De peigne, de brosse cheveux, de brosse on gles Non. Le garçon, d'un ton rogne Alors, Monsieur n'a besoin de rien Si, j'aurais besoin de Le garçon, avec empressement Parlez, Monsieur: Vous auriez beso n J'aurais besoind'un louis La jolie Z.... en a assez, depuis hier, des so îpirs du pocte Y...! Il [parait que ce dernier avait épuisé toutes les formules de l'hyperbole. Hier soir, M11' Z.... racontait une camarade Figure-toi qu'il m'appelait son soleil, son étoile. Ça m'allait encore, mais tout l'heure il m'a appelée saqietite lampe d'albâtre. Alors, répliqua la camara 1c, tu as filé J <XJ Aussi est-ce avec la conviction d'être utiles tous ceux qui aiment lire que nous leur iccommandons particuliè.e- ment LES SOIRÉES littéraires, JOURNAL DE LA FAMILLE Publication illustrée paraissant tous les Dimanches atk«- tourkiasc» primes. Les soins scrupuleux apportés la rédaction, le talent et les noms bien connus des collaborateurs, le choix, la variété des sujets et des illustrations ont assuré un succès légitime cette intéressante publication qui ne ressemble aucune autre et laquelle ont déjà été décernées deux médailles d'honneur. 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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3