BOOTEN
MALLES DE VOYAGE.
M. DE TRUINE
Henri Cons
L'ACCLIMATIÛN ILLUSTRÉE.
verhuiii't
Chronique Judiciaire.
SOUSCRIPTION NATIONALE
au prix de 50 centimes la série-
fît
LES PILULES
L'ONGUENT
SPÉCIALITÉ
Dépôt de Vitraux
CH. SPILLIAERT-BODCHAERT,
G u s t a f KO M A IN,
Cinquième centenaire
UN JEUNE HOMME
le fâcheux incident de la nuit. On juge de la terreur des
habitants tous se barricadèrent dans leurs maisions et se
gardèrent bien d'aller voir ce qui se passait.
Dix hommes courageux s'offrirent cependant pour aider
les employés de M. Landsberg dans leurs recherches.
Jusqu'ici ces recherches ont été inutiles, Sultan a bien
été signalé Saint-Brévin-l'Océan, oh line ànesse a dis
paru et aussi sur la plage des Grandes-Vallées, où le
sable aurait gardé les traces de ses courses désordonnées
mais les chasseurs n'ont pu parvenir l'atteindre.
Espérons qu'ils seront plus heureux et que la population
de l'arrondissement de Paimbœuf sera bientôt délivrée de sa
juste terreur, ten eur telle, du reste,qu'un architecte, chargé
des travaux de restauration du clocher de Saint-Michel-
Chef-Chef, a vu, comme par enchantement, disparaître ses
ouvriers, qui se sont enfuis on ne sait où.
Par ordonnance de Monsieur le premier président de da
Cour d'Appel de Gand, l'ouverture des assises de la Flandre
Occidentale, pour le 4™ trimestre 1885, est fixée au 3 No
vembre prochain.
Monsieur le conseiller Frédcricq a été nommé pour les
présider.
L'affaire charge de la fille Jlalfait, de celte ville, accu
sée d'infanticide, sera probablement appelée dans cette
session.
Œuvres illustrées d'Henri Conscienceédition grand in-8°
deux colonnes, paraissant en 90 ou 100 séries de 40
pages avec 5 gravures chacune, au prix de 50 centimes
la série. Il paraît une série par semaine (Bruxelles, A -N.
Lcbègue et G").
Qui peut dire ce qui restera du Mouvement littéraire de
notretemps? Les optimistes les plus renforcés ne pourront
jamais prétendre que la postérité recueillera lourd du baga
ge de l'école fantaisiste ou de celui de l'école naturaliste
que d'aucuns appellent réaliste, voir documentaire; mais
les plus pessimistes ne pourront nier que si quelque écri
vain de notre pays a chance de surnager, c'ést coup sûr
notre Conscience, qui a fait revivre, en de si gracieux ré
cits, les mœurs de la Flandre contemporaine et qui a res
suscité en des tableaux si dramatiques la Flandre du moyen
âge. Et comment le contester, puisque ses œuvres ont pu
supporter la traduction dans toutes les langues; en anglais,
en allemand, en danois, en italien, en espagnol, en fran
çais? Ce n'est pas M. Zola qui a eu une bonne fortune aussi
complète et il y a certainement, dans celle unanimité que
montrent les nations étrangères goûter et admirer no
tre écrivain national, un critérium qui ne peut tromper et
qui est comme une sorte de passeport pour la postérité.
On sait que l'Office de Publicité a eu l'excellente et patrio
tique idée de oublier en livraisons illustrées l'œuvre
complète, traduite en français, de Conscience. Deux volu
mes déjà ont paru et permettent d'affirmer que cette entre
prise ne saurait être trop louée, ni trop recommandée. Ce
sont de beaux in-quarto, contenant de nombreuses illustra
tions très réussies, qui réunissent 1 élégance nous allions
di e le luxe au bon marché et qui sont appelés un
énorme succès l'œuvre complète, qui formera quatre ou
cinq volumes, une fois achevée, se trouvera sur toutes les
tables ou dans toutes les bibliothèques.
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bibliothèque gilon.
Nos Cousins les Animaux, par Paul Combes, 1 vol.
in-12, 60 centimes.
La Société royale Protectrice des Animaux de Bruxel
les a ouvert récemment un concours pour obtenir un ouvra
ge destiné inspirer l'horreur des mauvais traitements en
vers les animaux Le jury voulait uq livre neuf, original et
non une compilation banale des histoires déjà trop connues
qui figurent dans les traités publiés contre les cœurs durs
qui martyrisent des animaux. Cet ouvrage neuf, original,
le jury l'a obtenu. Le livre couronné paraît aujourd'hui
dans la Bibliothèque Gilon. Il est précédé d'un rapport des
plus élogieux signé d'un nom qui fait autorité, M. Ch. Reu-
lens. Le savant conservateur des manuscrits de la Bibliothè
que royale fait ressortir le mérite de l'œuvre du lauréat.
Nous demandons faire une observation propos de cet
ouvrage. Il est un fait aujourd'hui connu les criminels de
tous les pays ont commencé par exercer leur cruauté sur les
animaux, ils se sont habitués faiie souffrir de plus faibles
qu'eux puis, petit petit, ils sont tellement durci leur
cœur qu'ils en sent arrivés pouvoir frapper leurs sembla
bles sans éprouver la moindre émotion.
Si nous habituons les enfants et les hommes être hu
mains envers les animaux, leur naturel se ressentira de ces
habitudes et ils seront bons non Seulement avec nos Cousins
les Animaux, comme les appellent M. Combos, mais aussi
envers leurs semblables. Le but de toute société protectrice
et de tout ouvrage dans le genre de celui qui vient de pa
raître est donc de diminuer, en fin de compte, le nombre
des crimes. Ajoutons que les mœurs étant adoucies, on vera
aussi un peu moins de maris brutalisant leur femme et de
pères maltraitant leurs enfants.
L'homme brutal commence par battre son chien il ar
rive bientôt traiter son épouse comme il traite le pauvre
animal I enfant subit le même sort la moindre pecca
dille, pais, la cruauté étant devenue une habitude ou
une seconde nature au moindre accès de colère, de dépit
ou de convoitise, ce malheureux tue son semblable.
Evitons que le chien ne soit battu, c'est-à-dire que le
Dremier pas ne soit fait dans la brutalité et nous aurons
diminué le nombre des victimes en même temps que celui
des bourreaux.
A ce point de vue, le volume de m. Paul Combes mérite
d'être propagé par centaine de mille dans notre pays, où les
criminels les criminels impunis, ce qui est encore moins
rassurant semblent vouloir devenir légion pour nous en
lever toute sécurité. 11 est temps, estimons-nous, de com
mencer une propagande active contre ce danger.
Librairie A.-N. LEBÈGUE et C'*,
46, rue de la Madeleine, Bruxelles.
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