POPERINGHE.
Nouvelles locales.
RE VALENT A ARABICA
d'écrire des lellres d'amour cl de lire les livres mis
l'index. Eh! quel est le jeune homme de vingt ans
qui n'ail eu une amourette. Demandez plutôl M.
Colaert Au reste, el loul le monde sera de notre
avis, mieux vaut pour un jeune homme écrire un
billet doux, que de suivre la morale des pelits-frères
el du martyr de Quaregnon.
El si nous prêchons le mépris de l'Index, nous ne
faisons en cela qu° suivre l'exemple donné par le
catholique P. Dedecker, qui déplorait en pleine
Chambre la rédacliou des catalogues des livres
défendus, qui ne tendraient rien moins, disait-il,
qu'à préparer la Belgique une génération de
crétins. D'ailleurs quels égards peut-on avoir
pour des édits qui défendent de lire l'Esprit des lois
et les Paroles d'un croyant; pour des analhèmes qui
atteignirent Galilée, Pascal et Darwin?
Un mot encore. Le Journal écrit que la Chronique
avait conseillé aux jeunes gens de ne pas avoir de
principes. A première vue déjà cette assertion
nous avait paru menteuse, mais jugez de notre in
dignation, lorsque nous lûmes dans la Chronique du
il Août 1885 ce qui suit:
Parlant des discours qui sont prononcés dans les
distributions de prix, noire consœur trouve que l'on
n'y parle jamais des réalités de la vie pratique.
Prenant elle-même la parole: Croyez-moi, dit-elle,
jeunes gens, si vous voulez réussir dans ce monde
essentiellement pratique, ne soyez ni trop ver-
tueux, ni trop scrupuleux. Il ne suffit pas
d'être souples il iaut au besoin être plats. La
platitude, mes amis, il n'y a pas de plus sûr
moyen de s'élever. Mais, ajoule-l-elle, si une
personne quelconque avait le malheur de broder sur
ce thème, elle serait probablement sifflée ou-
trance, et la conscience des parents et des élèves
se révolterait.
t> Et pourtant, au fond, quoi de plus tristement
vrai?
C'est-à-dire que la Chroniquetout en convenant
de la platitude des hommes de notre temps, et de
l'abaissement des caractères, trouve que rien n'est
plus triste, et cherche réagir contre ces tendances.
11 n'y a qu'un mot pour qualifier la polémique du
Journal: c'est de la tartuferie. L.
Réflexions intelligentes d'un conseiller communal.
La veille des dernières courses, se trouvant avec
un élu du K. K., un homme dévoué aux intérêts de
ses concitoyens adoptifs et auquel revient en grande
partie le succès des fêles hippiques données dans
notre ville, lui exprima combien il serait heureux
si le temps favorisait les courses. Ce serait, ajoute-
t il, un grand bénéfice pour les habitants de la ville.
Bah!répond en baillant, cette masse de chair
surmonté d'une tête d'orang-outang, que les Pope-
ringbois ont envoyé l'hôlel-de-ville pour y défen
dre leurs intérêts, que m'importe toutes ces
choses-là! J'irai pendant ce temps faire an bon
somme (eenen goeden tuk doen).
Va, singe! Que vous importe que le commerçant
végète, pourvu que vous puissiez faire votre sieste!!
P. riant des fêtes de Dimanche 30 Août dernier,
un des pointus du K. K. prétendait que l'autorité
avait eu tort de permettre la société Philharmonique
de donner une partie de sa fête la Grand'Place...!
ajoutant que, si lui eut été bourgmestre, celte auto
risation eut été refusée.
Que dites-vous de cette prétention, habitants de
Poperinghe, et comment trouvez-vous cet individu
enragé catholique qui blâme notre bourgmestre
pareequ'il ne s'est pas opposé ce que les hôteliers
et les cabaretiers de la Grand'Place, qui n'ont pres
que pas fait d'affaires pendant la kermesse, eussent
une bonne journée.
Et dire cependant que cet individu, PAR
EXPÉRIENCE sait ce que c'est que d'être caba
relier....
Invitée par une députalion de la ville d'Ypres,
députation composée de MM. _Leleup, écheviu Van
Alleynnes et Poupart, conseillers communaux; Gor-
rissen, secrétaire communal; Denis Brunfaut, prési
dent des comités scolaires et d'autres notabilités de
la ville, les membres de la société Philharmonique
de la ville de Poperinghe ont décidé de se rendre
Ypres pour y donner un concert au profit du Denier
des Ecoles.
Ce sera une occasion pour certains des dé
tracteurs de la Philharmonie, jaloux des succès
obtenus par notre société Beauvais, de VENIR
COMPTER LES EMPRUNTS, auxquels ces âmes
charitables prétendent qu'elle doit son triomphe.
DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES.
Listes précédentes, fr. 47,352-68
Le gendarme en bourgeois au Grand Mo
narque, 77
Parties de bac, 3-00
In den Sultan Pijken zot gelteerd, 40
id. Voor eene les met den
trachter, 50
Total fr. 47,357-35
Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 45,813-39
Reste en caisse, fr. 1,543-96
Un grave accident a failli arriver ces jours derniers au
bassin de natation
M. l'avocat W...., prenait ses ébats dan? le bassin, lors
qu'il fut pris soudain de crampes terribles qui le paralysè
rent complètement.
Il allait se noyer lorsque le sieur Dem..., s'élança son
secours et fut assez heureux pour ramener M. Wsain
et sauf sur la berge.
M. l'avocatW....,remercia avec effusion lejeune sauve
teur et fait, nous assure-t-on, d'activés démarches pour
que ce dernier obtienne une distinction honorifique.
Il est assez étrange que le Journal d'Ypres, ordinaire
ment si bien informé, n'ait soufflé mot de celte aventure.
M. Ach. Leborgne, géomètre juré, commencera inses-
samment les études pour la construction du chemin de fer
vicinal d'Ypres Furnes.
Si ce que l'on nous rapporte est exact, la voie ferrée se
prolongerait en ville jusqu'à la Place Vandenpeereboom.
Dimanche, 27 Septembre, 3 heures de relevée, la
société Philharmonique de Poperinghe donnera un Concert
dans la grande Salle des Halles.
Le programme comprendra notamment les morceaux
dont l'exécution a valu 1 excellente phalange musicale de
MVan Merris de hautes distinctions au Concours de Beau-
vais.
L'entrée sera gratuite, nous dit-on, mais dés places se
ront réservées au prix d'un franc. D'autre y art le Comité
du Denier des écoles laïques remettrait un lot de la tombola
toutes les personnes qui voudraient pénétrer dans l'en
ceinte réservée au public payant.
Nous croyons pouvoir affirmer que la société Philharmo
nique sera reçue l'Hôtel-de-Ville où le Conseil Communal
lui offrira le vin d'honneur.
On annonce également pour le soir une grande retraite
aux flambeaux.
S
A l'Exposition d'Anvers, 31'classe, dentellesM. René
BEGEREM, d Ypres, a reçu une Hiplôme d'Honneur
Un pbilantrope qui dans ses nombreux loisirs, s'oc
cupe beaucoup d'hygiène, nous écrit que l'école des
petits-frères, établie dans l'ancien hôtel de M. Deco-
ninck, rue des Chiens, en cette ville, a été fermée ces
jours-ci.
Tout le monde sait que cet établissement était une
succursale de la fameuse maison des Bonnes œuvres de
Renaix.
C'est Renaix d'ailleurs que les chers frères se
sont rendus en quittant Ypres.
On se demande ce qui a pu déterminer ce brusque
départ qui ressemble pas mal une fuite en Egypte.
Que Dr u protège ces vaillants pionniers de la
civilisation et leur fasse perdre tout esprit de retour!
Salut en de kost!
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
du 4 au 11 Septembre 1885.
Naissances Sexe masculin, 4 id. féminin, 5.
Mariages
Sohier, Jean, ébéniste et Bouteca, Gentillie, sans profes
sion Vandenberghe, Henri, ouvrier agricole, et Devos,
Amélie, sans profession.
Décès
Vlaemynck,Marie,dentellière 29 ans,épouse de Théodore
Vissers, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 1 ;id. féminin 1
CAlA'T'ïf A nrOVlAt rendue sans médecine,
&A1* 1 A IUl»sJss p|irgM e( sans frajs;
par la délicieuse farinn de santé DuBarry de Londres, dite
Trente cinq ans d'un invaiiablt succès, en guérissant les
dysperpsies, mauvaises digestions, gastritesgastralgies,
glaires,vents, aigreurs,acidités, palpitations,pituites,nausées,
renvois, vomissements, constipation, diarrhée, dyssenterie,
coliques,phtliisir,toux, asthme, é.:ouffements,étourdissements,
oppression, congestions, névrose, insomnies, mélancolie,
diabète, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, tous désor
dres de la poitrine, gorge, haleine, voix,des bronches,vessie,
foie, reios, intestins, membrane, muqueuse, cerveau et sang,
ainsi que toute irritation et toute odeur fiévreuse en se levant,
ou après certains plats compromettants, oignon?, ail, etc.,ou
boissons alcooliques, même après le tabac. C'est en outre la
nourriture par excellrnee qui seule réussit éviter tous les
accidents de l'enfance. 90,000 cures, y compris celles de
Sa Majesté l'Empereur Nicolas; de Sa Sainteté feu le Pape
Pic IX, de Mme la duchesse de Castlestuart, le duc de Plus-
kow, Mme le marquise de Bréhan, lord Stuarl de Decies, pair
d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wurzer, etc., etc.
N* 63,476: M le curé Comparrt, de 18 ans de pyspepsie,
de gastralgie, desouffrar.ee de l'estomac, des nerfs,faiblesses
et sueurs noGturnes.
Cure N" 99,625. Avignon, 18 Avril 1876j La Reva-
lenta Du Bariy m'a guérie, h l'âge de 61 an», d'épouvantable
souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus
terribles, 'a ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni
m'habillier, ni déshabiller, avec des maux d'estomac jour et
nuit et des insomnies horribles. Contre tontes ces angoisses,
tous les remèdesavaient échoué: la Revalenta m'en a sauvé
complètement.-Bohrel,née Carbounetlery,rue du Balai,11.