Sle-Cécile priez pour eux. Les élections de 1886. J\° 1,137. Jeudi, 45e ANNÉE. 3 Décembre 1885. FRANCS PAU IV. LE PROGR JOEKAAL D'Yl'RËS ET DE 1/ A RHO N D i SS Eitt E V T. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQUIRIT EUNDO. Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par l'Agence Haras (Publicité), 89, Marchô-aux-Hbrbes, Bruxelles et chez ses correspondants: Pour la France l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse chez Rudolf Mosse (Annoncen-Expedition) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg,«Munich, Hambourg, Leipzig, Stuttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et C" 30°Cornhill, E G et o, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C", 38, Park Row-New-York. ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et -udiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. Tout ce qu> concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. Insertions Judiciaires la ligne un franc. CHEMIN »E fer. 15 Octobre. Heures de départ d'Ypres Pdperinghe, 6-50 9-09 10-00 12-07 3-00 4-00 6-25 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-50 12-07 6-25. Houthem, 5-30 8-20 11-16 5-20. Gomines, 5-30 8-05 8-20 9-58 10-10 11-16 2-41 -2-53 5-20- 8-58. domines-Annenlières,5-30—8-0511-162-53 8-58. Roulera, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30 Langemarck-Ostende,7-2312-22 3-58 6-22. Courtrai, 5-30 8-20 9-58 11-16 2-41 5-20. Gourtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-20. Gourtrai-Gand, 5-30 8-20 - 11-16 2-41 5-20. Nous avons fait ressortir Samedi dernier l'inconséquence de la conduite des cléricaux, qui, après avoir interdit les messes militai res»,autorisent dans les églises les concerts des Fanfares catholiques. Cependant nous avons trop légèrement pas sé sur l'incroyable exécution laquelle l'excellente Fanfare nous a fait assister. Les quelques rares libéraux, qui, désireux de s'assurer par eux-mêmes de l'exactitude du compte-rendu que le Journal devait nous ser vir, assistaient cette audition, jurent au jourd'hui, mais un peu tard, qu'on ne les y prendra plus. Le premier morceau était une Ouverture Fantastique de Gevaert, très-fantasquement jouée par ces artistes improvisés. Les gestes échevelés du Directeur n'ont pu empêcher les écarts dont l'exécution a été agrémentée, et n'ont servi qu'à amuser le public assez heu reux pour le voir de près. Fausses notes, man que absolu de mesure, absence de telle nuance, exagération de telle autre, abus de grosse caisse,rien ne manquait ce concert saugrenu, et la société n'a droit l'indulgence du public, qu'à raison du dommage considérable souffert par les cuivres, lors de son voyage Bruxelles le 7 Septembre de l'an de grâce 1884. Les dé gâts ne furent cependant pas suffisants pour préserver les oreilles des habitants du ohari- vari qu'on leur a donné Dimanche. Nous le dirons nos amis de Bruxelles. Après le premier morceau, les musiciens ont pris un repos qu'ils n'avaient pas plus volé que leur acrobate de Directeur. A l'Elévationtonnerre de clairons pareil celui qui valut aux Blauwe Koussen le nom populaire de kaffé en broodje blazers. Immé diatement après, V Ouverture de la Bohémienne. Nous plaignons sincèrement la malheureuse du martyre qu'on lui a fait souffrir. Les bohémiens, s'ils eussent été là, en au raient eu pitié; mais rien n'est sacré pour nos cléricaux. Ces gens là sont sans pitié Ils ont prolongé le supplice jusqu'à midi et quart, sans égards pour l'auditoire assourdi, et sans respect pour le temple, où se commet tait pareil sacrilège. Pauvre Bohémienne En somme, pareille fête relève peu les cé rémonies du culte elles en ont cependant grand besoin au moment où le peuple crie la comédie quand on lui parle de messe, et la fumisterie, quand il s'agit de religion et de miracles de Lourdes. Les aveugles commencent voir et les sourds entendre... malgré le bi'uit assour dissant des cuivres et des grosses-caisses. Le comité central de la Fédération libérale s'est réuni Mardi Bruxelles. Le bureau a été constitué comme suit: MM. Bara, Carton, d'Andrimont, Delvaux, Graux, Lippens, Lucq, Montefiore, Willequet, membres sortants de Kerchove, en remplacement de M. Dewandre, dé missionnaire, et M. Ensph, qui succède feu M. Bouvier. M.Janson, dont la candidature avait été proposée par M. Reisse, n'a obtenu que 3 voix. C'est M. de Kerchove, député d'Ath, qui a élé élu président de la Fédération, en remplacement de M. Lippens. MM. Carton et Graux ont été élus vice-présidents, M. Montefiore a été réélu trésorier; M. Decamps, secrétaire; M. Hulin, secrétaire-adjoint. chove ont conservé leurs écoles d'adultes. Dans toutes les communes cléricales, le corps en seignant restant est mis la portion congrue. 'lagac Au nombre des pronosilions de lois restées dans les cartons de la Chambre, figure le projet portant réduction des droits d'enregistrement applicables aux échanges de biens ruraux contigus. Il a élé pré senté par le gouvernement le 1 Juillet 1881 et M. le député Berter. a déposé le 9 Décembre de la même année le rapport de la section centrale chargé de l'examiner. Une heure de séance suffira pour la discussion et le vote. Dans le canton scolaire de Courtrai on a supprimé les écoles communales uniques d'Anseghem, Bevere, Desselgem, Bavichove, Gyselbrechlegem, Tieghem, Ooteghem et Waermaarde. Presque toutes les écoles de filles sont supprimées. Des 43 communes dont se compose ce canton scolaire, seules Helchin et Ker- La Ré/orme entame, dans un de ses derniers nu méros, la polémique électorale en vue des prochaines élections législatives. L'organe radical de MM. Janson, Arnould et Fé- ron débute en attaquant MM. Lippens, Rolin et autres chefs si courageux du parti libéral gantois. Il paraît que la chute du libéralisme Bruxelles ne suffit pas l'ambition froissée et déçue des gens qui s'écriaient Après Frère, cest nous! 11 faut, pour assouvir leur vengeance, que le libé ralisme tombe aussi bas en province que dans la capitale. Ils doivent être fiers de leur œuvre, ces fameux libéraux, en voyant leurs articles reproduits con amore par la presse cléricale. Les radicaux ne seront vraiment satisfaits que lorsqu'ils auront renversé 'complètement le parti libéral. Aussi applaudissons nous l'article ci-dessous que nous trouvons dans le Journal de Gand: A propos de la lutte électorale d'Anvers, M. Victor Arnould a parlé de quantité négligeable et celte expression a donné lieu de vives protestations de la part de plusieurs journaux libéraux. Nous sommes cependant entièrement d'accord avec M. Arnould une fois n'est pas coutume, il y a dans le parti libéral une quantité négligeable et que l'on aurait dû négliger depuis longtemps. C'est ce petit groupe de radicaux enragés qui ont créé la jolie situation dans laquelle nous nous trouvoqs, et qui font tout ce qu'ils peuvent pour aggraver celte situation de jour en jour davantage. Loisque le parti se décidéra négliger celte quantité, il sera sauvé

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 1