Sle-Cécile priez pour eux.
Les élections de 1886.
J\° 1,137. Jeudi,
45e ANNÉE.
3 Décembre 1885.
FRANCS PAU IV.
LE PROGR
JOEKAAL D'Yl'RËS ET DE 1/ A RHO N D i SS Eitt E V T.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQUIRIT EUNDO.
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CHEMIN »E fer. 15 Octobre.
Heures de départ d'Ypres
Pdperinghe, 6-50 9-09 10-00 12-07 3-00
4-00 6-25 9-05 9-58.
Poperinghe-Hazebrouck, 6-50 12-07 6-25.
Houthem, 5-30 8-20 11-16 5-20.
Gomines, 5-30 8-05 8-20 9-58 10-10 11-16
2-41 -2-53 5-20- 8-58.
domines-Annenlières,5-30—8-0511-162-53 8-58.
Roulera, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30
Langemarck-Ostende,7-2312-22 3-58 6-22.
Courtrai, 5-30 8-20 9-58 11-16 2-41 5-20.
Gourtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-20.
Gourtrai-Gand, 5-30 8-20 - 11-16 2-41 5-20.
Nous avons fait ressortir Samedi dernier
l'inconséquence de la conduite des cléricaux,
qui, après avoir interdit les messes militai
res»,autorisent dans les églises les concerts
des Fanfares catholiques.
Cependant nous avons trop légèrement pas
sé sur l'incroyable exécution laquelle
l'excellente Fanfare nous a fait assister.
Les quelques rares libéraux, qui, désireux de
s'assurer par eux-mêmes de l'exactitude du
compte-rendu que le Journal devait nous ser
vir, assistaient cette audition, jurent au
jourd'hui, mais un peu tard, qu'on ne les y
prendra plus.
Le premier morceau était une Ouverture
Fantastique de Gevaert, très-fantasquement
jouée par ces artistes improvisés. Les gestes
échevelés du Directeur n'ont pu empêcher les
écarts dont l'exécution a été agrémentée, et
n'ont servi qu'à amuser le public assez heu
reux pour le voir de près. Fausses notes, man
que absolu de mesure, absence de telle nuance,
exagération de telle autre, abus de grosse
caisse,rien ne manquait ce concert saugrenu,
et la société n'a droit l'indulgence du public,
qu'à raison du dommage considérable souffert
par les cuivres, lors de son voyage Bruxelles
le 7 Septembre de l'an de grâce 1884. Les dé
gâts ne furent cependant pas suffisants pour
préserver les oreilles des habitants du ohari-
vari qu'on leur a donné Dimanche. Nous le
dirons nos amis de Bruxelles.
Après le premier morceau, les musiciens
ont pris un repos qu'ils n'avaient pas plus
volé que leur acrobate de Directeur.
A l'Elévationtonnerre de clairons pareil
celui qui valut aux Blauwe Koussen le nom
populaire de kaffé en broodje blazers. Immé
diatement après, V Ouverture de la Bohémienne.
Nous plaignons sincèrement la malheureuse
du martyre qu'on lui a fait souffrir.
Les bohémiens, s'ils eussent été là, en au
raient eu pitié; mais rien n'est sacré pour
nos cléricaux. Ces gens là sont sans pitié
Ils ont prolongé le supplice jusqu'à midi et
quart, sans égards pour l'auditoire assourdi,
et sans respect pour le temple, où se commet
tait pareil sacrilège. Pauvre Bohémienne
En somme, pareille fête relève peu les cé
rémonies du culte elles en ont cependant
grand besoin au moment où le peuple crie la
comédie quand on lui parle de messe, et la
fumisterie, quand il s'agit de religion et de
miracles de Lourdes.
Les aveugles commencent voir et les
sourds entendre... malgré le bi'uit assour
dissant des cuivres et des grosses-caisses.
Le comité central de la Fédération libérale s'est
réuni Mardi Bruxelles.
Le bureau a été constitué comme suit: MM. Bara,
Carton, d'Andrimont, Delvaux, Graux, Lippens,
Lucq, Montefiore, Willequet, membres sortants de
Kerchove, en remplacement de M. Dewandre, dé
missionnaire, et M. Ensph, qui succède feu M.
Bouvier.
M.Janson, dont la candidature avait été proposée
par M. Reisse, n'a obtenu que 3 voix.
C'est M. de Kerchove, député d'Ath, qui a élé élu
président de la Fédération, en remplacement de M.
Lippens.
MM. Carton et Graux ont été élus vice-présidents,
M. Montefiore a été réélu trésorier; M. Decamps,
secrétaire; M. Hulin, secrétaire-adjoint.
chove ont conservé leurs écoles d'adultes.
Dans toutes les communes cléricales, le corps en
seignant restant est mis la portion congrue.
'lagac
Au nombre des pronosilions de lois restées dans
les cartons de la Chambre, figure le projet portant
réduction des droits d'enregistrement applicables
aux échanges de biens ruraux contigus. Il a élé pré
senté par le gouvernement le 1 Juillet 1881 et M. le
député Berter. a déposé le 9 Décembre de la même
année le rapport de la section centrale chargé de
l'examiner.
Une heure de séance suffira pour la discussion et
le vote.
Dans le canton scolaire de Courtrai on a supprimé
les écoles communales uniques d'Anseghem, Bevere,
Desselgem, Bavichove, Gyselbrechlegem, Tieghem,
Ooteghem et Waermaarde. Presque toutes les écoles
de filles sont supprimées. Des 43 communes dont se
compose ce canton scolaire, seules Helchin et Ker-
La Ré/orme entame, dans un de ses derniers nu
méros, la polémique électorale en vue des prochaines
élections législatives.
L'organe radical de MM. Janson, Arnould et Fé-
ron débute en attaquant MM. Lippens, Rolin et
autres chefs si courageux du parti libéral gantois.
Il paraît que la chute du libéralisme Bruxelles
ne suffit pas l'ambition froissée et déçue des gens
qui s'écriaient Après Frère, cest nous!
11 faut, pour assouvir leur vengeance, que le libé
ralisme tombe aussi bas en province que dans la
capitale.
Ils doivent être fiers de leur œuvre, ces fameux
libéraux, en voyant leurs articles reproduits con
amore par la presse cléricale.
Les radicaux ne seront vraiment satisfaits que
lorsqu'ils auront renversé 'complètement le parti
libéral.
Aussi applaudissons nous l'article ci-dessous
que nous trouvons dans le Journal de Gand:
A propos de la lutte électorale d'Anvers, M.
Victor Arnould a parlé de quantité négligeable et celte
expression a donné lieu de vives protestations de
la part de plusieurs journaux libéraux.
Nous sommes cependant entièrement d'accord
avec M. Arnould une fois n'est pas coutume, il
y a dans le parti libéral une quantité négligeable et
que l'on aurait dû négliger depuis longtemps.
C'est ce petit groupe de radicaux enragés qui
ont créé la jolie situation dans laquelle nous nous
trouvoqs, et qui font tout ce qu'ils peuvent pour
aggraver celte situation de jour en jour davantage.
Loisque le parti se décidéra négliger celte quantité,
il sera sauvé